Sur le site de Weidesheim se trouvent deux cimetières privés, l'un
catholique, regroupé autour de l'ancienne chapelle castrale, propriété
des descendants des seigneurs de Weidesheim et l'autre mennonite, situé
à gauche du premier et appartenant aux propriétaires des fermes de
Weidesheim.
Le cimetière castral renferme trente-deux tombes toutes alignées en
deux rangs à droite de la nef détruite de la chapelle et du chœur. Des
relevés, certes incomplets, ont déjà été faits par Henri NOMINE en 1939
et par l'abbé SAUTER en 1977.
Ces tombes contiennent les dépouilles des propriétaires de Weidesheim,
des membres de leur famille et de personnes à leur service. Les pierres
tombales ont beaucoup souffert du temps et certaines sont dans un très
mauvais état malgré un entretien régulier du cimetière : certaines sont
écroulées et sur la plupart il manque des éléments (croix,
épitaphe,…)
On peut nettement diviser le cimetière en deux parties : la partie du
fond, à hauteur du chœur, réservée à l’inhumation de la famille
d’Hausen, de leur parenté et de leurs alliés et la partie avant, près
de l’entrée, dévolue à certains de leurs serviteurs et renfermant des
tombes plus anciennes.
La localisation actuelle de certaines tombes ne correspond pas
forcément à leur emplacement initial, car elles ont été déplacées et
reconstituées après la démolition de la nef de la chapelle, dans les
années 50.
Le cimetière mennonite renferme huit tombes concernant les dépouilles
des fermiers de Weidesheim et de certains meuniers de la Gallenmühle,
située sur le ban d’Achen.
CIMETIERE CASTRAL
On peut cataloguer les pierres tombales du cimetière privé des propriétaires de Weidesheim en trois parties :
- Les pierres tombales des d’Hausen, Deshayes, de Roucy, au nombre de
14 sont toutes de la même facture, pour un souci d’uniformité et
d’égalité peut-être, et datées du 19° siècle. Seules 2, plus récentes,
sont différentes et d’un style plus dépouillé.
L’une d’elles est signée « Graveur Michell à Nancy ». Elles semblent donc issues du même atelier.
Ce sont des monuments en stèle-plaque, imitant la façade d’un temple grec, sans style défini, construits en grès et marbre.
- dimensions : 180 x 79 x 17
- base droite nue
- épitaphe gravée sur une plaque de marbre noir, encadrée par deux
colonnettes à ressauts circulaires, à base et sommet carrés,
soutenant
un fronton triangulaire
- dalle funéraire en grès posée sur une maçonnerie de briques, avec croix en relief
- absence de décor sauf pour le tympan du fronton en marbre noir, orné de deux palmes croisées
Quelques différences minimes sont apparentes entre les différents
monuments et concernent les matériaux utilisés (grès seul ou grès et
marbre), la forme des colonnettes (en demi-relief ou circulaires), leur
emplacement (placées contre la stèle-plaque ou en avant), les
dimensions de la plaque-épitaphe, la forme de la dalle (plate ou à 2
rampants, parfois avec sommet tronqué).
- Les pierres tombales des Malmasson, au nombre de 4, situées à
gauche de l’entrée, sont toutes identiques à l’exception de la dernière
et elles aussi datées du 19° siècle. Elles semblent sortir du même
atelier que les précédentes, mais sont d’une facture plus classique.
- stèle-plaque (65 x 37 x22) sur base droite chanfreinée (50 x 30 x 30)
- couronnement en fronton d’armoire largement saillant et à ressauts
- absence de croix sommitale (trou de scellement visible)
- épitaphe gravée sur une plaque de grès en
haut-relief avec rivets factices, peinte en noir et imitant le marbre
(56 x 28 x 2)
- absence de socle pour 2 monuments (destruction ou reconstitution?)
- dalle de grès avec grande croix en relief (139 x 59 x16)
- Les autres monuments funéraires, datés pour 3 d’entre eux du 18°
siècle, sont beaucoup plus disparates et variés, et situés pratiquement
tous du côté droit.
AUTEL GALLO-ROMAIN
A l'entrée du cimetière se trouve la réplique d'un autel romain,
trouvé en 1914 par Rodolphe Muller et dont l'original est au musée de
Metz. L'autel mesure 1,07m de haut, 0,39m de large et 0,22m d'épaisseur.
Inscription en latin :
IN H (onorem) D (omus) D (ivinae) DEAE
I (N) NON (I) – COLONI APERIENSES EX
JUSSU
"En l'honneur de la maison impériale
les habitants d'Aper ont érigé une statue
à Junon sur son ordre"
Les tombes sont toutes situées, à l’exception de deux, à droite de la nef détruite et contre le chœur de la chapelle.
DANS LE CIMETIERE.
A partir de l’entrée, dans le sens des aiguilles d'une montre :
1-Joseph MALMASSON, né à Haroué le 17/09/1785, décédé à
Weidesheim le 5/12/1846 à 61 ans. Il était l'époux de Marie MEYER.
Joseph MALMASSON était jardinier à Weidesheim en 1825.
ICI REPOSE EN PAIX
LE CORPS DE JOSEPH MALMASSON NE A HAROUE LE 17 SEPTEMBRE 1785 DECEDE A WEIDESHEIM LE 5 DECEMBRE 1846 EPOUX DE MARIE MEYER |
2- Marie Adélaïde MEYER née à Béthune le 23/04/1793, décédée à
Weidesheim le 22/04/1864, à 71 ans.
Elle était l'épouse de Joseph
MALMASSON.
ICI REPOSE EN PAIX LE CORPS DE MARIE ADELAIDE MEYER NEE A BETHUNE LE 23 AVRIL 1793 DECEDEE A WEIDESHEIM LE 22 AVRIL 1864 EPOUSE DE JOSEPH MALMASSON R.I.P |
du monument. Base de facture différente
par rapport au monument précédent.
3- Françoise MALMASSON née à Weidesheim le 3/9/1830 et décédée le 20/9/1852 à Kalhausen à 22 ans.
Fille de Joseph et Marie Adélaïde MEYER, elle épouse Jean
Thibault NOBLET (précepteur au château de Weidesheim) le 20/11/1851.
Elle est décédée 1 semaine après avoir accouché d'une fille.
Son parrain est François VERUDIEN, écrivain public à Paris.
ICI REPOSE EN PAIX LE CORPS DE FRANCOISE MALMASSON NEE A WEIDESHEIM LE 3 SEPTEMBRE 1830 ET DECEDEE LE 20 SEPTEMBRE 1852 |
Pierre tombale la mieux conservée
parmi les tombes " Malmasson ".
Agencement typique du monument funéraire
de style stèle-plaque : socle, base, fût,
couronnement.
Dommage que la croix d’amortissement soit
manquante.
4- André MALMASSON, né à Weidesheim le 15/02/1826 et mort à
Weidesheim le 14/05/1896 à 70 ans. Il était l'époux
d'Elisabeth HAMM. Fils de Joseph MALMASSON et de Marie Adélaïde
MEYER.
ICI REPOSE ANDRE MALMASSON EPOUX DE MARIE HAMM NE A WEIDESHEIM LE 15 FEVRIER 1826 DECEDE LE 14 MAI 1896 A WEIDESHEIM |
Pierre tombale différente des autres modèles « Malmasson ». (certainement une reconstitution après déplacement)
- grande dalle épaisse (195x85x20)
- fût rectangulaire (73x39x26)
- couronnement à ressaut
- épitaphe (48x24) gravée sur une plaque de grès peinte en noir,
scellée à l’origine sur le fût, dans un cadre, et qui s’est détachée de
son emplacement initial.
5- Jacques KREBS, né le 08/06/ 1720 à Rohrbach-lès-Bitche
et décédé le 9 avril 1737 à Weidesheim à 17 ans.
ANNO
+ 17.JHS.37 DEN. 9. TEN. ABRILL.IST.IN.GOT. ENT.SCHLAFEN.D ER.EHR.UND.DUGENT JUNGLIN.JACOB.KR EBS.GEBIRTIG.ZU. RORBACH.SEINES.A LTERS 17 JAHR |
L’honorable et vertueux jeune homme Jacques Krebs,
né à Rohrbach, s’est endormi en Dieu le 9 avril 1737,
à l’âge de 17 ans.
Pierre tombale la plus ancienne du cimetière.
Monument monolithe en grès avec décor biface (120 x 42 x 16)
- stèle légèrement plus étroite à la base (bords non
parallèles) et se terminant par une croix massive qui se détache en
haut relief
sur un fond en forme de carré aux sommets arrondis et aux
côtés concaves
- absence de socle, pierre directement plantée dans le sol
- fût détérioré (fente en diagonale)
- épaulements en courbes et contre-courbes
- bras de la croix tréflés
- intersections des bras en légères courbes concaves.
Décor de la face avant :
au centre de la croix, trigramme du Christ gravé en creux avec le H
exagérément large et dont la barre centrale comporte un pontet surmonté
d’une croix pattée qui rappelle le calvaire du Christ
en-dessous, 3 clous en éventail.
Epitaphe gravée en grandes lettres majuscules sur la croix et le fût.
Décor de la face arrière :
quatre grandes fleurs en demi-relief occupant tout l’espace disponible
sur la croix (une par bras et une au milieu), la fleur centrale se
continuant en volutes latérales sur les épaulements
en-dessous, cartouche en relief sur le fût, avec sommet en plein
cintre, et comportant une coquille au-dessus d’un crâne surmontant des
tibias entrecroisés.
6- Etienne PFISTER, né en 1778 et décédé le 27 /10/ 1842 à 64 ans. Son
acte de décès stipule : Etienne PFISTER, époux de Françoise
REIFF, décédé le 27/10/1841 à Weidesheim et non en 1842.
HIER RUHEN DIE ASCHEN
DES IN GOTT SEELIG VERSTORBENEN STEPHANUS PFISTER EHMANN DER FRANCISCA REIFF GEWESENER FORSTER DER HERSCHAFT HAUSEN IN WEITZHEIM SEINES ALTERS 64 JAHR GESTORBEN DEN 27 OCTOBER 1842 |
Ici reposent les cendres d’ Etienne PFISTER,
garde forestier des nobles Hausen
à Weidesheim, époux de
Françoise REIFF, pieusement décédé le
27 octobre 1842, dans sa 64 ième année
Monument monolithe en grès (120 x 50 x16)
- stèle-plaque droite sur socle
- couronnement à corniche moulurée avec fronton triangulaire à acrotères décorés
- tympan du fronton orné du delta mystique trinitaire rayonnant en relief, avec l’œil divin
- croix sommitale disparue
- épitaphe gravée en lettre gothiques sur une plaque
en relief et surmontée d’une guirlande à 2 pendants, avec retombées
latérales
séparées au niveau des arêtes
- au pied du fût, en haut-relief, ossements placés
horizontalement et servant de support à une statue de prêtre ou de
diacre et à un crâne
humain disproportionné
- de part et d’autre de ce décor et sur les côtés, socle saillant imitant une plinthe
- particularité : asymétrie du décor de la base (élément manquant à la droite du personnage)
- épaisse dalle en forme de rampants avec l’arête supérieure arrondie (70x55x27)
On peut se poser deux questions :
- Pourquoi parle-t-on de cendres ? Etienne Pfister a-t-il été incinéré et ses cendres inhumées dans cette tombe?
- Quelle est la signification de la présence du prêtre ou diacre ?
7- Elisabeth LAMBERT de BALLYHIER,
Veuve de Monsieur le Baron de LESPEE
Epouse en 2ème noces de Charles Joseph d'HAUSEN,
née en 1802 à Nancy, décédée
le
28/01/1860 à
Sarreguemines.
Cette pierre tombale ainsi que les deux suivantes ont été détruites
lors de la tempête de 1999. Il ne reste que le socle et le fronton
triangulaire.
8- Maurice d'HAUSEN né le 16/10/ 1830 à
Nancy et décédé le 22/08/1854 à Paris à l'âge de 24 ans.
Il est inhumé à Weidesheim le 13/06/1855.
9- Charles Joseph d'HAUSEN, né le 19/03/1799
à Weidesheim, décédé le 22/02/1853 à Paris à l'âge de 54 ans.
Il a été inhumé à Weidesheim le 04/03/1853. Son fils
Maurice d'HAUSEN décédé à Paris le 10/08/1854 est
inhumé à Weidesheim le 13/06/1855.
10- Louis Alexandre d'HAUSEN
né le 15 Juillet 1861 à Laon
décédé le 16 Aout 1862 à
Sarreguemines.
11- Alexandre d'HAUSEN né le 25/06/1790 à Sarreguemines et
décédé le 14/03/1833 à Sarreguemines à 43 ans. Ancien officier de
cavalerie, il fut enterré au cimetière de Weidesheim contre le chœur de
la chapelle le 18/03/1833.
D. O. M.
ICI REPOSE LE CORPS DE MONSIEUR ALEXANDRE D'HAUSEN DE WEIDESHEIM NE A SARREGUEMINES LE 25 JUIN 1790 DECEDE EN LA MÊME VILLE LE 14 MARS 1833 RESQUIESCAT IN PACE |
Graveur: MICHELL à Nancy
Le sigle de 3 lettres D.O.M correspond à une
locution latine signifiant « Au Dieu très bon,
très grand ». Deo optimo, maximo.
12- Alexis d'HAUSEN, né le 27 Janvier 1828 à Nancy,
décédé à Weidesheim le 11 Novembre 1892,
ancien militaire, époux de
Charlotte Dorothée DESHAYES.
Réalisation: LAROCHE à Sarreguemines
Cette pierre tombale signée Laroche est plus haute que les autres
du fait de sa base. Les colonnettes sont récentes, réalisées en tube
PVC rempli de béton et peint en blanc pour imiter le marbre.
Il s’agit sans aucun doute d’une restauration.
Plaque-épitaphe brisée posée sur la dalle.
13- Anne Gabrielle STOCK, née le 15/03/1760 à Neunkirch et décédée le 22/04/1838 à Weidesheim à 77 ans.
Marguerite Julie STOCK, née le
14/02/1759 à Neunkirch et décédée le 19/03/1844 à Weidesheim à 85 ans.
ICI REPOSE ANNE STOCK NEE A NEUNKIRCH DECEDEE A WEIDESHEIM LE 15 AVRIL 1838 ICI REPOSE JULIE STOCK NEE A N DECEDEE A W LE 18 MARS 1844 PRIEZ POUR ELLE |
L'acte de décès d'Anne donne le
20/04 comme date de décès.
L'acte de décès de Julie donne le
19/03 comme date de décès.
(Pierre tombale à l'extérieur
Nord-Est du Chœur de la chapelle)
Monument incomplet (absence de socle, de base et de croix d’amortissement) qui semble avoir été déplacé à cet endroit.
Stèle-plaque à bords parallèles, à ressaut, surmontée d’un couronnement saillant
Epitaphe gravée en capitales sur le fût
14 – Socle, vestige d'une croix
(en fonte) disparue
Décor : rosace en-dessous du millésime 1896 |
15 - Henri Raoul d'HAUSEN né le 24/04/1866 à Laon et décédé le 20/03/1924 à Paris à 58 ans.
ICI REPOSENT LES CORPS DE Mr HENRI D'HAUSEN DE WEIDESHEIM NE A LAON LE 24 AVRIL 1866 DECEDE A PARIS LE 20 MARS 1924 |
La forme plurielle du verbe « reposer » laisse penser
que la tombe était prévue pour une seconde
inhumation qui n’eut pas lieu.
16- Thérèse Léonie DABRIN née le 07/12/1835 à Paris et décédée le
26/12/1910 à Weidesheim à 75 ans. Elle était veuve de Félix
d'HAUSEN de Weidesheim.
ICI REPOSE LE CORPS DE MADAME THERESE LEONIE DABRIN VEUVE DE MONSIEUR FELIX D'HAUSEN DE WEIDESHEIM NEE A PARIS LE 7 XII 1835 DECEDEE A WEIDESHEIM LE 26 XII 1910 PRIEZ POUR ELLE |
17- Félix d'HAUSEN né le 25/06/1826 à Nancy
et décédé le 12/04/1882 à Versailles. Epoux
de Thérèse Léonie DABRIN, il était
inspecteur des eaux-et-forêts.
18- Maxime de ROUCY
né le 27/11/1926
et décédé le 8/8/2003
Pierre tombale la plus récente.
Monument horizontal composé d’une
simple dalle plate en pierre reconstituée
(200 x 100 x 15) avec une croix en relief
et une épitaphe restreinte.
19- Pierre Charles Elisa Maxime DESHAYES, né le 28/08/1836 à
Weidesheim et décédé le 17/03/1857 à Paris à 21 ans.
Il était élève
ingénieur de la marine.
D. O. M. ICI REPOSE LE CORPS DE MONSIEUR MAXIME DESHAYES ELEVE INGENIEUR DE LA MARINE NE A WEIDESHEIM LE 28 AOUT 1836 MORT A PARIS LE 17 MARS 1857 DANS SA VINGT ET UNIEME ANNEE HEUREUX CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR PARCE QU'ILS VERRONT DIEU REQUIESCAT IN PACE |
Plaque brisée sur la tombe :
LAON
JUILLET 18
MORT
A SARREGUEMINES LE 16 AOUT 18
Il s 'agit de la plaque qui se trouvait sur la tombe de Louis Alexandre d'HAUSEN
né le 15 Juillet 1861 à Laon (Aisne) et décédé le 16 Aout 1862 à Sarreguemines.
20- Pierre Charles Marie Raymond DESHAYES
né le 5/08/1841 à Weidesheim et
décédé le 26/01/1861 à Paris à 20 ans.
D. O. M. ICI REPOSE LE CORPS DE Mr RAYMOND DESHAYES MORT A PAU LE 26 JANVIER 1861 DANS SA 20ème ANNEE BIENHEUREUX CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR CAR ILS VERRONT DIEU REQUIESCAT IN PACE |
21- Achille DESHAYES, ancien magistrat, né en 1803 à Metz et décédé le 7/07/1873 à Paris.
Epoux de Charlotte Dorothée LAMBERT de BALLYHIER
22- Charlotte Dorothée LAMBERT de BALLYHIER : née le 15/02/1804 à
Nancy et décédée le 14/04/1870 à Paris à 66 ans.
Elle était veuve en
premières noces d'Alexandre d'HAUSEN et en secondes noces
d'Achille DESHAYES.
ICI REPOSE LE CORPS
|
23- Jean JUVING : né le 23/06/1807
à Hutting et décédé le 5/03/1875 à
Weidesheim à 67 ans.
JEAN JUVING EPOUX D'ANNE DELLINGER GARDE FORESTIER NE LE 26 JUIN 1808 MORT A WEIDESHEIM LE 5 MARS 1875 |
Monument écroulé, apparemment en pierre de Jaumont.
Fût droit rectangulaire (100x61x17) tombé à terre, avec grande croix en haut-relief.
Absence de couronnement.
Epitaphe gravée entourée d’un cadre saillant.
24- Marie Thérèse d'HAUSEN, née le 29/05/1858 à Laon et décédée à
Versailles le 17 /08/ 1934 à 76 ans.
Elle était l'épouse de Pierre de
ROUCY. Commandant Pierre DE ROUCY, né le 23/09/1854 et décédé le 9/01/1941 à 87 ans.
ICI REPOSENT LES CORPS DE Mme PIERRE DE ROUCY NEE MARIE THERESE D'HAUSEN DE WEIDESHEIM PIEUSEMENT DEC. A VERSAILLES LE 17 AOUT 1934 DANS SA 77° ANNEE ET DU Cdt PIERRE DE ROUCY 23.9.1854—9.1.1941 |
Particularité : plaque-épitaphe en marbre blanc et non en marbre noir
comme sur les autres tombes du même style.
25- Pierre d'HAUSEN né le 26/09/1864 à Laon et décédé en 1947 à Weidesheim à 83 ans.
PIERRE D'HAUSEN NE A WEIDESHEIM 1864-1947 |
Dalle simple en plate-forme, c’est-à-dire posée sur un socle plus large, avec une croix en relief et une épitaphe restreinte.
A comparer avec la tombe de Maxime de Roucy.
Il semble que ce style de pierre tombale horizontale (plate-tombe) ait
été utilisé à partir de la seconde moitié du 20° siècle pour les
inhumations des d’Hausen (voir aussi la tombe 18 de maxime de Roucy).
Les monuments en forme de temple grec datent en effet du 19°siècle et
de la première moitié du 20°.
26- Agnès AMI, née à Schmittviller vers 1711 et décédée le 11/03/ 1749
à Weidesheim. Epouse de Jacques SEILER qui était meunier à la
Gallenmühle.
HIR. IST.BEGRABEN.ANGNESZ. AMI.UND.IST.GE STORBEN. DEN.XI MERTZ.IM.JAR 1749. UND.HIR.ALTER WAR.38.JAR.UND.LEBTE.19.JAR.IN.DEREN |
Traduction
" Ici est enterrée Agnès AMI décédée
le 11 Mars de l'année 1749 à l’âge de
38 ans. Elle vécut 19 ans ici."
Monument monolithe en grès (100 x 48 x 15)
- stèle-plaque aux bords parallèles couronnée par une
croix trapue droite en haut-relief sur un fond dans le prolongement du
fût et qui se termine en arcs infléchis à pointe coupée
- épaulements concaves
- décor floral stylisé sur les bras de la croix avec
au centre le trigramme du Christ en larges majuscules, en-dessous cœur
surmonté de 3 clous
- épitaphe gravée en capitales sur le fût
- absence de socle
- particularité : le bras supérieur de la croix dépasse du fond
27- Madeleine SCHMITT, née le 2 /08/1812 à Hutting et décédée le 6 /06/ 1856 à Weidesheim à 44 ans. Epouse d'Henri MULLER.
HIER RUHET IN FRIEDEN MAGDALENA SCHMITT EHE FRAU VON HEINRICH MULLER GEBOREN IN HUTTINGEN DEN 2 AUGUST 1812 SIE IST GESTORBEN IN WEIDESHEIM DEN 6 JUNI 1856 SIE HAT INTLASEN 5 KINDER REQUIESCAT IN PACE |
épouse de Henri Muller née à Hutting
le 2 août 1812.
Elle est décédée à Weidesheim
le 6 juin 1856.
Elle a laissé derrière elle 5 enfants.
Qu'elle repose en paix.
Monument monolithe en grès (155 x55 x15) bien proportionné (2 tiers, 1 tiers), aux angles vifs
- stèle-plaque aux bords parallèles, couronnée d’une croix latine massive droite avec le Christ en relief
- épaulements concaves
- épitaphe gravée en lettres gothiques sur le fût
- décor floral sur les bras latéraux de la croix et
tête d’angelot ailée sur le bras supérieur, au-dessus du titulus
- guirlande à 2 courbes et 2 retombées sur l’avant
- absence de socle
28- Dominique PFISTER, né le 9/07/1807 à Weidesheim et décédé le
21/09/1886 à Weidesheim à 79 ans. Il était garde forestier.
Fils de
Martin PFISTER.
Marie Anne Françoise Caroline JUVING, née le 16/10/1809 à Weidesheim et
décédée le 20/12/1888 à Kalhausen à 79 ans.
Elle était l'épouse de
Dominique PFISTER.
DOMINIQUE PFISTER NE A WEIDESHEIM LE 9 JUILLET 1807 MARIE A WEIDESHEIM LE 21 SEPT 1886 PRIEZ POUR LUI ANNE CAROLINE FRANCOISE JUVING EPOUSE DE D. PFISTER NEE ET MORTE A HUTTING MORTE LE 20 DEC. 1888 A 78 ANS |
ICI REPOSE LE CORPS DE Mme CAROLINE PFISTER EPOUSE DE J REEB NEE LE 28.II.1842 DEC. LE 15.VIII.1922 |
Monument certainement recomposé dont les éléments ont été
arbitrairement placés ainsi : à l’arrière le couronnement sans la croix
sommitale manquante, à l’avant la stèle-plaque et sa base, éléments qui
normalement ne font qu’un.
On a curieusement placé une croix sommitale sur la partie avant.
Monument ressemblant à ceux des Malmasson, mais de dimensions plus petites (55x52x30), signé G.DORN PEDERSBACH.
Epitaphe gravée sur une plaque de grès peinte en noir (41x38)
Grande dalle (150x76x12)
Particularité : comme la place manquait sur la plaque pour y inscrire
les coordonnées de la dernière personne inhumée, Françoise Pfister, on
a utilisé une épaisse plaque-épitaphe de grès qu’on a posée sur
la dalle.
On peut se poser deux questions :
- Pourquoi les tombes Pfister (la 6 et la 28) ne sont-elles pas identiques, comme le sont celles des Malmasson?
La tombe n°6, celle d’Etienne Pfister, date de 1842 et toutes les
autres sont postérieures (1846, 1852, 1864, 1896 pour les Malmasson et
1886, 1888 pour l’autre tombe PFISTER)
On peut supposer que la tombe d’Etienne PFISTER a été financée par les
héritiers, alors que les autres, toutes identiques, (celles des
Malmasson et celle de Dominique et de Caroline) ont été réalisées selon
une seule et même volonté qui pourrait avoir été celle de leur
employeur.
- Pourquoi les deux tombes ne sont-elles pas regroupées comme celles des Malmasson ?
Les tombes Malmasson ont été regroupées après les travaux de démolition
de la nef de la chapelle, alors que les tombes Pfister ne l’ont pas
été.
29- Anne Angélique STRASSER, née vers 1712,
décédée à Weidesheim le 2 /02/1767 à 55 ans.
Elle était la femme d'Adam BOCK.
HIER LIEGT ANN ENGELL STRASSERR IST GE STORB EN DEM 2 HORNVNG IM IAHR ANNO I767 |
Traduction :
Ci-gît Anne Angélique Strasser, décédée le 2 Février 1767
Monument monolithe en grès (92 x43 x16),
planté directement dans le sol, sans socle
de maintien
-stèle-plaque galbée en élévation surmontée
d’une croix trapue aux bras épais
-bras unilobés à lobes réduits et à redents
-intersection des bras en courbe concave
-épaulements en courbe
-décor biface :
A l’avant : ostensoir en haut-relief avec au centre
le trigramme du Christ, flanqué de chaque côté
d’un chandelier avec cierge, le tout posé sur un
crâne humain de facture un peu maladroite,
placé devant des os croisés
décor floral stylisé sur les bras de la croix
A l’arrière : épitaphe en grosses lettres majuscules
gravées depuis le haut de la croix jusqu’au milieu du fût.
Particularité : répétition du mot année dans l’épitaphe
(ANNO et IAHR)
Il semblerait aussi que la pierre tombale ait été tournée de 180°, la
face arrière devenant ainsi la face avant. L’épitaphe se situe toujours
sur l’avant de la pierre.
La tête de mort, comme les ossements font partie de l’iconographie
chrétienne : le crâne fait référence à l’endroit où le Christ a été
crucifié (le Golgotha ou mont du crâne en hébreu), les ossements,
derniers vestiges de la vie, font penser à la vanité de l’existence.
30- Marie FREYERMUTH, née le 31/12/1857 à Etting et décédée le 9/5/1880 à Weidesheim.
FREYERMUTH SIE IST GEBOREN IN ETTING UND GESTORBEN IN WEIDESHEIM BETTET FUR SIE |
Elle est née à Etting et décédée
à Weidesheim. Priez pour elle.
Monument en grès avec socle (15 x 70 x42) et base moulurée (23 x 52 x 36)
-stèle-plaque droite (84 x 41 x 18) surmontée d’un couronnement à
corniche saillante décorée de cercles contenant une fleur stylisée ou
un soleil
-croix sommitale absente
- épitaphe en lettres gothiques en 2 parties, l’une gravée sur champ
creux sur le fût, entourée de deux filets aux angles cassés et
surmontée de 2 branches de laurier avec un ruban, pratiquement
illisible, et l’autre, gravée sur la base, sur un cartouche.
31-Pierre tombale sans inscription avec une tête de mort.
Vestige d’une pierre tombale, sans doute, la partie supérieure d’une stèle-plaque, ou d’une croix.
On distingue le galbe supérieur du fût, l’épaulement concave qui reliait le fût à la croix disparue.
Décor de tête de mort sur tibias croisés encadré par 2 volutes végétales.
32- Bernard ZINSZ, décédé le 4 mars 1767 à 85 ans.
Inscription face (épitaphe) HIRLIGTBEGRABEN DER EHRSAME BERNARDUS ZINNSZ UND IST GESTORBEN DEN 4 DEN MERT SEINES ALDERS 85 JAHR 1767 |
|
Traduction de l’épitaphe :
Inscription dos (Leichentext) DIS IST IN ERRINUNG DES BITERS LEITES VNS HER IESUS KRISTVS |
-stèle-plaque à bords parallèles, surmontée d’une grande croix trapue aux bras épais presque inexistants
-bras fleuronnés terminés par une pointe médiane arrondie, en
profil d’arc brisé, et décorés de volutes latérales affrontées avec
fleurs stylisées
-décor biface :
sur l’avant, épitaphe gravée en majuscules sur le fût, surmontée d’une grande croix pattée en bas-relief
sur l’arrière, à l’intersection des bras de la croix, trigramme du
Christ en larges majuscules, surmonté et flanqué de fleurs
stylisées ;
croix pattée sur la barre centrale du H
Texte religieux gravé sur le fût, au-dessus d’un crâne sur tibias croisés
B. DANS LA CHAPELLE
Devant l'autel, se trouve, en tout honneur, la tombe de
Dominique Charles Ignace D'HAUSEN, né le 15/11/1758 à Sarreguemines et
décédé le 23/03/1824 à Sarreguemines à 66 ans.
Il a fait construire le
château néo-classique de Weidesheim et fut maire de Sarreguemines.
D. O. M. CI GIT DOMINIQUE IGNACE CHARLES D'HAUSEN DE WEIDESHEIM NE A REMELFING LE 15 9bre 1758 HOMME JUSTE ET CRAIGNANT DIEU MORT A SARGUEMINE LE JOUR DE L'ANNONCIATION 1824 DANS DES SENTIMENTS DE PIETE UNIQUE CONSOLATION AU MALHEUR DE SA VEUVE ET DE SES ENFANTS ___________________________ IL FUT PLUSIEURS FOIS ELU DEPUTE DEPUIS 1814 MAIRE ALORS DE LA VILLE DE SARGUEMINE ET MEMBRE DE LA LEGION D'HONNEUR PRIEZ DIEU POUR LUI |
L’emplacement de la tombe est matérialisé, au pied des marches de l’autel, par une dalle tardive de béton (175x80).
La plaque de marbre noir portant l’épitaphe gravée (65x 49x2,5) a été dressée contre l’autel.
Cette plaque devait à l’origine être scellée par terre, devant l’autel, à l’emplacement de la dalle de béton.
Une seconde tombe se trouve dans le chœur de la chapelle, à gauche, à proximité du banc de communion (disparu).
C’est celle de deux enfants des Bettendorf.
C’est une simple dalle de grès scellée dans le sol (145x55).
- en haut, à gauche, le blason des von Bettendorf, possesseurs d’une
partie du domaine de Weidesheim au 17° siècle
- en bas, à gauche, celui des comtes de Nassau. Les deux autres blasons
appartenant aussi à des familles apparentées sont encore à identifier.
- au centre, de chaque côté, élégant décor floral symétrique, tout en longueur.
- en dessous et sur les côtés, inscriptions non encore élucidées, avec le millésime 1668
- tout en bas, texte religieux écrit en allemand, tiré de l’épitre aux
Philippiens (I,21) dont voici la traduction : « Le Christ est ma vie,
la mort est mon gain. »
Peut-être y est enterrée Amélie Catherine Elisabeth von Bettendorf,
fille du baron Jean Guillaume von Bettendorf et de Dorothée
Elisabeth Anne von Schellert née le 4 mai 1671 et décédée le 12 juin
1671.
Une première inhumation eut sans doute lieu en 1668 (millésime gravé sur la tombe).
D'après les archives municipales de Sarreguemines, Anne HUMBERT épouse
de Louis Normand du Coteau serait inhumée dans la chapelle (4/11/1735)
CIMETIERE MENNONITE
Si le cimetière castral est bien visible de la route, le minuscule lieu
de repos des Mennonites est invisible pour le promeneur. Aucun
chemin d’accès empierré n’y mène et le cimetière est bien trop en
retrait de la route pour être décelé. Entourées d’un épais mur de
pierres sèches recouvert de mousse et de lierre, les tombes se
blottissent à l’ombre de grands arbres.
Situé à gauche de la chapelle, à hauteur du chœur, il est postérieur au
cimetière catholique et renferme, à partir du 19° siècle, les tombes
des fermiers mennonites de Weidesheim et celles de certains meuniers de
la Gallenmühle, située à proximité.
Il est depuis 1985 propriété d’ Eric Nussbaumer.
On distingue, à gauche, à partir de la porte d’entrée, les tombes suivantes :
- les tombes 1 à 4, ainsi que la 8, concernent des fermiers
- les tombes 5 à 7 concernent des meuniers et leurs proches.
1- Madeleine GINGRICH : née le 31/03/1840 à Haboudange, décédée le 21/11/1873 à Weidesheim à 33 ans.
Christian ROGGY : né le 16/09/1819 à Weidesheim, décédé le 1/07/1891 à Weidesheim à 71 ans.
HIER RUHEN DIE EHELEUTE MAGDALENA GUINGERICH GEBOREN D. 31 MARZ 1840 GEST. D. 21 NOWEMBER 1873 H CHRISTIAN ROGGY GESTORBEN 1 JULI 1891 IM ALTER VON 71 JAHR |
Ici reposent les époux Madeleine Gungerich née le 31 mars 1840, décédée
le 21 novembre 1873 et Christian Roggy décédé le 1er juillet 1891 à
l’âge de 71 ans.
2- Joseph GINGRICH : né le 3/05/1814 à Haboudange, décédé le 7/07/1870 à Weidesheim à 56 ans.
Anne ROGGY : née en 1824 et décédée le 13/05/1842 à Weidesheim à 18 ans.
JOSEPH GINGERICH EHEMANN VON ANNA ROGGY ALT 58 JAHRE GESTORBEN DEN 8 JANUAR 1870 |
Ces 2 pierres tombales sont identiques et concernent la même famille de fermiers.
Monument monolithe en grès (114 x 49 x 17)
- stèle-plaque légèrement évasée à bords non parallèles
- couronnement saillant en forme de toit surmonté d’un décor floral
- épitaphe gravée en lettres gothiques sur un cartouche en creux en forme d’ogive
- absence de socle et de dalle
- pas de croix sommitale (la croix est absente du décor mennonite)
3- Jules Gaspard GUERBER : né le 8/11/1836 à Bérig-Vintrange, décédé le 13/11/1902 à
Weidesheim à 66 ans.
JULES GERBER EPOUX DE CECILE WARISSE NE A BERIG 1834 DEC. A WEIDESHEIM 1902 |
4- Jacobée ROGGY : née le 7/12/1817 à Weidesheim, décédée le 1/03/1885 à Weidesheim à 68 ans.
HIER RUHET JACOBINE ROGGY EHEFRAU VON JOSEPH DOETWEILLER GEB. 1817 GEST. 1885 |
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Ci-gît Jacobée Roggy, épouse de Joseph Doetweiller, née en 1817, décédée en 1885.
Il ne reste que la dalle et le couronnement de la stèle, en fronton triangulaire avec acrotères.
5- Joseph SCHANTZ : né le 15/05/1817 à Hottviller , décédé le 4/03/1892 à Weidesheim à 75 ans.
Joseph EYMANN : né le 16/07/1856 à Blies-Ebersing, décédé le 29/10/1934 à Achen à 78 ans.
Catherine BIRCKI : née le 24/02/1878 à Keskastel, décédée le 18/04/1963 à Achen à 85 ans.
Monument le plus impressionnant et le plus richement décoré de tout le cimetière (200 x 60 x 28) signé Laroche de Sarreguemines.
Pierre tombale droite en grès, du modèle stèle-plaque, avec socle et base chanfreinée.
Epitaphe gravée sur une plaque de marbre blanc, entourée d’un cadre en haut-relief décoré de motifs géométriques et floraux.
En-dessous 2 mains d’affection en relief pour symboliser la fidélité conjugale.
Au-dessus décor géométrique en relief.
Couronnement par une corniche saillante surmontée d’un fronton
d’armoire exagérément haut, d’aspect massif et lourd, avec acrotères.
Décor floral.
Sur chaque côté du fût, à peu près au milieu, de curieuses décorations
placées perpendiculairement et faisant penser à des patères de
porte-manteaux ou à des poignées.
Dalle en terrazzo en forme de rampants, avec sommet tronqué.
6- Pierre BIRCKI : né le 31/01/1851 à Drulingen et décédé en 1926 à Achen à 75 ans.
HIER RUHT IN FRIEDE PETER BIRKI 1851-1926 |
Pierre Birki
1851-1926.
Simple plaque-épitaphe.
Monument disparu ?
FAMILLE EYMANN
Pierre tombale moderne en granit, très simple, en forme d’église, faisant penser à la façade de la cathédrale de Strasbourg.
Dalle en forme de rampants.
Cette tombe renferme les cendres d’Elise et de Simone Eymann.
Sur le côté droit du cimetière, près de l’entrée, se trouve une seule tombe.
8- Erna NUSSBAUMER née Muller
Née le 13 décembre 1923
Décédée le 30 août 1984
FAMILLE NUSSBAUMER-MULLER
Pierre tombale la plus récente,
de facture moderne, en granit rose.
CONCLUSION
La présente étude, loin de se vouloir exhaustive, a essayé d’établir un état des lieux, aussi complet que possible.
Les deux cimetières que nous venons de découvrir renferment
incontestablement des monuments funéraires de valeur, de factures
diverses, qui s’étalent du 18° siècle à la période contemporaine.
Ces tombes sont l’expression d’un art de qualité, riche et varié, qu’on
ne rencontre plus aujourd’hui, dans nos cimetières modernes, où le
granit lustré et uniforme domine.
Jusqu’à présent les pierres tombales de Weidesheim ont pu être
sauvegardées et préservées des travaux d’urbanisme qui ont souvent fait
disparaître nos cimetières de village.
Malheureusement la plupart des pierres tombales sont laissées à
l’abandon pour des raisons diverses et sont menacées de destruction si
on ne les restaure pas. Certaines sont déjà à l’état de ruines.
Ces pierres tombales anciennes font partie de notre héritage, de notre
patrimoine. Ce sont des témoins irremplaçables d’un passé riche, ce
sont de vénérables et véritables monuments historiques.
Notre devoir est de les respecter et de les protéger autant que possible, avant qu’il ne soit trop tard.
Mars 2011.