Cimetière Weidesheim


Les cimetières de WEIDESHEIM



Sur le site de Weidesheim se trouvent deux cimetières privés, l'un catholique, regroupé autour de l'ancienne chapelle castrale, propriété des descendants des seigneurs de Weidesheim et l'autre mennonite, situé à gauche du premier et appartenant aux propriétaires des fermes de Weidesheim.


Le cimetière castral renferme trente-deux tombes toutes alignées en deux rangs à droite de la nef détruite de la chapelle et du chœur. Des relevés, certes incomplets, ont déjà été faits par Henri NOMINE en 1939 et par l'abbé SAUTER en 1977.

Ces tombes contiennent les dépouilles des propriétaires de Weidesheim, des membres de leur famille et de personnes à leur service. Les pierres tombales ont beaucoup souffert du temps et certaines sont dans un très mauvais état malgré un entretien régulier du cimetière : certaines sont écroulées et sur la plupart  il manque des éléments (croix, épitaphe,…)

On peut nettement diviser le cimetière en deux parties : la partie du fond, à hauteur du chœur, réservée à l’inhumation de la famille d’Hausen, de leur parenté et de leurs alliés et la partie avant, près de l’entrée, dévolue à certains de leurs serviteurs et renfermant des tombes plus anciennes.

La localisation actuelle de certaines tombes ne correspond pas forcément à leur emplacement initial, car elles ont été déplacées et reconstituées après la démolition de la nef de la chapelle, dans les années 50.
    



Le cimetière castral.



Le cimetière mennonite renferme huit tombes concernant les dépouilles des fermiers de Weidesheim et de certains meuniers de la Gallenmühle, située sur le ban d’Achen.





Le cimetière mennonite.




CIMETIERE CASTRAL

On peut cataloguer  les pierres tombales du cimetière privé des propriétaires de Weidesheim en trois parties :

- Les pierres tombales des d’Hausen, Deshayes, de Roucy, au nombre de 14 sont toutes de la même facture, pour un souci d’uniformité et d’égalité peut-être, et datées du 19° siècle. Seules 2, plus récentes, sont différentes et d’un style plus dépouillé.

L’une d’elles est signée « Graveur Michell à Nancy ». Elles semblent donc issues du même atelier.

Ce sont des monuments en stèle-plaque, imitant la façade d’un temple grec, sans style défini, construits en grès et marbre.

  - dimensions : 180 x 79 x 17
  - base droite nue
  - épitaphe gravée sur une plaque de marbre noir, encadrée par deux colonnettes à ressauts circulaires, à base et sommet carrés,
    soutenant un fronton triangulaire
  - dalle funéraire en grès posée sur une maçonnerie de briques, avec croix en relief
  - absence de décor sauf pour le tympan du fronton en marbre noir, orné de deux palmes croisées

Quelques différences minimes sont apparentes entre les différents monuments et concernent les matériaux utilisés (grès seul ou grès et marbre), la forme des colonnettes (en demi-relief ou circulaires), leur emplacement (placées contre la stèle-plaque ou en avant), les dimensions de la plaque-épitaphe, la forme de la dalle (plate ou à 2 rampants, parfois avec sommet tronqué).


- Les pierres tombales des Malmasson, au nombre de 4,  situées à gauche de l’entrée, sont toutes identiques à l’exception de la dernière et elles aussi datées du 19° siècle. Elles semblent sortir du même atelier que les précédentes, mais sont d’une facture plus classique.

  -    stèle-plaque (65 x 37 x22) sur base droite chanfreinée (50 x 30 x 30)
  -    couronnement en fronton d’armoire largement saillant et à ressauts
  -    absence de croix sommitale (trou de scellement visible)
  -    épitaphe gravée sur une plaque de grès en haut-relief avec rivets factices, peinte en noir et imitant le marbre (56 x 28 x 2)
  -    absence de socle pour 2 monuments (destruction ou reconstitution?)
  -    dalle de grès avec grande croix en relief (139 x 59 x16)

- Les autres monuments funéraires, datés pour 3 d’entre eux du 18° siècle, sont beaucoup plus disparates et variés, et situés pratiquement tous du côté droit.

AUTEL GALLO-ROMAIN

A l'entrée du cimetière se trouve la  réplique d'un autel romain, trouvé en 1914 par Rodolphe Muller et dont l'original est au musée de Metz. L'autel mesure 1,07m de haut, 0,39m de large et 0,22m d'épaisseur.

  Inscription en latin :

  IN H (onorem) D (omus) D (ivinae) DEAE
  I (N) NON (I) – COLONI APERIENSES EX
  JUSSU

"En l'honneur de la maison impériale
 les habitants d'Aper ont érigé une statue
 à Junon sur son ordre"



         
         
                                                    Autel original.



LOCALISATION DES TOMBES


Les tombes sont toutes situées, à l’exception de deux, à droite de la nef détruite et contre le chœur de la chapelle.





Cliquez pour agrandir le plan


DANS LE CIMETIERE.


A partir de l’entrée, dans le sens des aiguilles d'une montre :

1-Joseph MALMASSON, né à  Haroué le  17/09/1785, décédé à Weidesheim le 5/12/1846 à 61 ans. Il était l'époux de Marie MEYER.
   Joseph MALMASSON était jardinier à Weidesheim en 1825.
                                                                                                                              














  ICI REPOSE EN PAIX
    LE CORPS DE JOSEPH MALMASSON
     NE  A HAROUE LE 17 SEPTEMBRE 1785
     DECEDE A WEIDESHEIM
      LE 5 DECEMBRE 1846
     EPOUX DE MARIE MEYER
             

                                                                                 


2- Marie Adélaïde MEYER née à Béthune le 23/04/1793, décédée à Weidesheim le 22/04/1864, à 71 ans.
    Elle était l'épouse de Joseph MALMASSON.















 
ICI REPOSE EN PAIX
     LE CORPS DE MARIE ADELAIDE MEYER
      NEE A BETHUNE
      LE 23 AVRIL 1793
       DECEDEE A WEIDESHEIM
      LE 22 AVRIL 1864
       EPOUSE DE JOSEPH MALMASSON
  R.I.P


Présence d’un socle qui rehausse l’ensemble

du monument. Base  de facture différente
 par rapport au monument précédent.


3- Françoise  MALMASSON née à Weidesheim le 3/9/1830 et décédée le 20/9/1852 à Kalhausen à 22 ans.
Fille de Joseph et Marie Adélaïde MEYER, elle épouse Jean  Thibault NOBLET (précepteur au château de Weidesheim) le 20/11/1851.
Elle est décédée 1 semaine après avoir accouché d'une fille.
Son parrain est François VERUDIEN, écrivain public à Paris.
















            ICI REPOSE EN PAIX LE CORPS

            DE FRANCOISE MALMASSON
             NEE A WEIDESHEIM
             LE 3 SEPTEMBRE 1830
               ET DECEDEE LE 20 SEPTEMBRE 1852
 
     
   

Pierre tombale la mieux conservée
 parmi les tombes " Malmasson ".
Agencement typique du monument funéraire
de style stèle-plaque : socle, base, fût,
couronnement.
Dommage que la croix d’amortissement soit
manquante.


4- André  MALMASSON, né à Weidesheim le 15/02/1826 et mort à Weidesheim  le 14/05/1896 à 70 ans. Il  était l'époux d'Elisabeth HAMM. Fils de Joseph MALMASSON et de  Marie Adélaïde MEYER.













ICI REPOSE ANDRE MALMASSON
EPOUX DE MARIE HAMM
NE  A WEIDESHEIM
LE 15 FEVRIER 1826
DECEDE LE 14 MAI 1896
A WEIDESHEIM
    

 

Pierre tombale différente des autres modèles « Malmasson ». (certainement une reconstitution après déplacement)
- grande dalle épaisse (195x85x20)
- fût rectangulaire (73x39x26)
- couronnement à ressaut
- épitaphe (48x24) gravée sur une plaque de grès peinte en noir, scellée à l’origine sur le fût, dans un cadre, et qui s’est détachée de son emplacement initial.



5- Jacques KREBS, né le 08/06/ 1720  à Rohrbach-lès-Bitche et  décédé le 9 avril 1737  à Weidesheim à 17 ans. 





  ANNO
  +
17.JHS.37


DEN. 9. TEN.
ABRILL.IST.IN.GOT.
ENT.SCHLAFEN.D
ER.EHR.UND.DUGENT
 JUNGLIN.JACOB.KR
 EBS.GEBIRTIG.ZU.
 RORBACH.SEINES.A
 LTERS 17 JAHR
    





L’honorable et vertueux jeune homme Jacques Krebs,
né à
Rohrbach,  s’est endormi  en Dieu le 9 avril 1737,
à l’âge de 17 ans.



                                                                                   
                                                                                    

Pierre tombale la plus ancienne du cimetière.

Monument monolithe en grès avec décor biface (120 x 42 x 16)
-    stèle légèrement plus étroite à la base (bords non parallèles) et se terminant par une croix massive qui se détache en haut relief
     sur un fond en    forme de carré aux sommets arrondis et aux côtés concaves

-    absence de socle, pierre directement plantée dans le sol
-    fût détérioré (fente en diagonale)
   épaulements en courbes et contre-courbes
-    bras de la croix tréflés
   intersections des bras en légères courbes concaves.

  Décor de la face avant :
au centre de la croix, trigramme du Christ gravé en creux avec le H exagérément large et dont la barre centrale comporte un pontet surmonté d’une croix pattée qui rappelle le calvaire du Christ

 en-dessous, 3 clous en éventail.

 Epitaphe gravée en grandes lettres majuscules sur la croix et le fût.

  Décor de la face arrière :
quatre grandes fleurs en demi-relief occupant tout l’espace disponible sur la croix (une par bras et une au milieu), la fleur centrale se continuant en volutes latérales sur les épaulements

en-dessous, cartouche en relief sur le fût, avec sommet en plein cintre, et comportant une coquille au-dessus d’un crâne surmontant des tibias entrecroisés.

6- Etienne PFISTER, né en 1778 et décédé le 27 /10/ 1842 à 64 ans. Son acte de décès stipule : Etienne PFISTER, époux de Françoise REIFF,  décédé le 27/10/1841 à Weidesheim et non en 1842.












       HIER RUHEN DIE ASCHEN           
           DES IN GOTT SEELIG VERSTORBENEN               
         STEPHANUS PFISTER               
    EHMANN DER FRANCISCA REIFF           
          GEWESENER FORSTER               
 DER HERSCHAFT HAUSEN  IN WEITZHEIM
SEINES ALTERS 64 JAHR GESTORBEN
DEN 27 OCTOBER 1842

   

Ici reposent les cendres d’ Etienne PFISTER,
garde forestier des nobles Hausen
à Weidesheim, époux de
Françoise REIFF,  pieusement décédé le
27 octobre 1842, dans sa 64 ième  année


                                                            

 
Monument monolithe en grès (120 x 50 x16)

   stèle-plaque droite sur socle
   couronnement à corniche moulurée avec fronton triangulaire à acrotères décorés
-    tympan du fronton orné du delta mystique trinitaire rayonnant en relief, avec l’œil divin
-    croix sommitale disparue
   épitaphe gravée en lettre gothiques sur une plaque en relief et surmontée d’une guirlande à 2 pendants, avec retombées latérales
      séparées au niveau des arêtes

-    au pied du fût, en haut-relief, ossements placés horizontalement et servant de support à une statue de prêtre ou de diacre et à un crâne
      humain   disproportionné

   de part et d’autre de ce décor et sur les côtés, socle saillant imitant une plinthe
   particularité : asymétrie du décor de la base (élément manquant à la droite du personnage)
-    épaisse dalle en forme de rampants avec l’arête supérieure arrondie (70x55x27)

On peut se poser deux questions :

- Pourquoi parle-t-on de cendres ? Etienne Pfister a-t-il été incinéré et ses cendres inhumées dans cette tombe?
- Quelle est la signification de la présence du prêtre ou diacre ?



7- Elisabeth LAMBERT de BALLYHIER,
Veuve de Monsieur le Baron  de LESPEE
Epouse en 2ème noces de Charles Joseph  d'HAUSEN,
née en 1802 à Nancy, décédée
le  28/01/1860  à Sarreguemines.                               



                                                                                       


Cette pierre tombale ainsi que les deux suivantes ont été détruites lors de la tempête de 1999. Il ne reste que le socle et le fronton triangulaire.


8- Maurice d'HAUSEN né le 16/10/ 1830 à
Nancy et décédé le 22/08/1854 à Paris à l'âge de 24 ans.
Il est inhumé à Weidesheim le 13/06/1855.


                                                                                          







9- Charles Joseph d'HAUSEN, né le 19/03/1799
à Weidesheim, décédé le 22/02/1853 à Paris à l'âge de 54 ans.
Il a été inhumé à Weidesheim le 04/03/1853. Son fils
Maurice d'HAUSEN décédé à Paris le 10/08/1854 est
inhumé à Weidesheim le 13/06/1855.


                                                                                           




10- Louis Alexandre d'HAUSEN
né le 15 Juillet 1861 à Laon     
décédé le 16 Aout 1862 à
Sarreguemines.

                                                                                               






11- Alexandre d'HAUSEN  né le 25/06/1790 à Sarreguemines et décédé  le 14/03/1833 à Sarreguemines à 43 ans. Ancien officier de cavalerie, il fut enterré au cimetière de Weidesheim contre le chœur de la chapelle le 18/03/1833.


















D.    O.     M.
ICI REPOSE
LE CORPS DE MONSIEUR
ALEXANDRE D'HAUSEN
DE WEIDESHEIM
NE A SARREGUEMINES
LE 25 JUIN 1790
DECEDE EN LA MÊME VILLE
LE 14 MARS 1833
RESQUIESCAT IN PACE
               

Graveur: MICHELL à Nancy

 Le sigle de 3 lettres D.O.M correspond à  une
 locution latine signifiant « Au Dieu très bon,
 très grand ». Deo optimo, maximo.



12- Alexis d'HAUSEN, né le 27 Janvier 1828 à Nancy,
décédé à Weidesheim le 11 Novembre 1892,
 ancien militaire, époux de
Charlotte Dorothée DESHAYES.




                                                                                           


Réalisation: LAROCHE à Sarreguemines

Cette pierre tombale signée Laroche est plus haute que les autres
du fait de sa base. Les colonnettes sont récentes, réalisées en tube
PVC rempli de béton et peint en blanc pour imiter le marbre.
Il s’agit sans aucun doute d’une restauration.
Plaque-épitaphe brisée posée sur la dalle.



13- Anne Gabrielle STOCK, née le 15/03/1760 à Neunkirch et décédée le 22/04/1838 à Weidesheim à 77 ans.
     Marguerite Julie STOCK, née le 14/02/1759 à Neunkirch et décédée le 19/03/1844 à Weidesheim à 85 ans.








ICI REPOSE ANNE STOCK

NEE A NEUNKIRCH DECEDEE
A WEIDESHEIM LE 15 AVRIL 1838
 ICI REPOSE JULIE STOCK
 NEE A N DECEDEE A W
 LE 18 MARS 1844
 PRIEZ POUR ELLE


L'acte de décès d'Anne donne le
20/04 comme date de décès.
L'acte de décès de Julie donne le
19/03 comme date de décès.


(Pierre tombale à l'extérieur
Nord-Est du Chœur de la chapelle)

Monument incomplet (absence de socle, de base et de croix d’amortissement) qui semble avoir été déplacé à cet endroit.
Stèle-plaque à bords parallèles, à ressaut, surmontée d’un couronnement saillant
Epitaphe gravée en capitales sur le fût





14 – Socle, vestige d'une croix
(en fonte) disparue





















   Décor : rosace en-dessous du millésime 1896



              




15 - Henri Raoul d'HAUSEN né le 24/04/1866 à Laon et décédé le 20/03/1924 à Paris à 58 ans.
















ICI REPOSENT LES CORPS
DE Mr HENRI D'HAUSEN
DE WEIDESHEIM
NE A LAON LE 24 AVRIL 1866
DECEDE A PARIS LE 20 MARS 1924
 

La forme plurielle du verbe « reposer » laisse penser
que la tombe était prévue pour une seconde
inhumation qui n’eut pas lieu.




16- Thérèse Léonie DABRIN née le 07/12/1835 à Paris et décédée le 26/12/1910 à Weidesheim à 75 ans. Elle était veuve de Félix d'HAUSEN  de Weidesheim.













ICI REPOSE LE CORPS

DE MADAME THERESE LEONIE DABRIN
VEUVE DE MONSIEUR
FELIX D'HAUSEN DE WEIDESHEIM
NEE A PARIS LE 7 XII 1835
DECEDEE A WEIDESHEIM
LE 26 XII 1910
PRIEZ POUR ELLE
                       




17- Félix d'HAUSEN né le 25/06/1826 à Nancy

et décédé le 12/04/1882 à Versailles. Epoux
de Thérèse Léonie DABRIN, il était
inspecteur des eaux-et-forêts.

                                                                                        



18- Maxime  de ROUCY  
      né le 27/11/1926
      et décédé le 8/8/2003

                                                                                         


Pierre tombale la plus récente.
Monument horizontal composé d’une
simple dalle plate en pierre reconstituée
(200 x 100 x 15) avec une croix en relief
et une épitaphe restreinte.



19- Pierre Charles Elisa Maxime DESHAYES, né le 28/08/1836  à Weidesheim et décédé le 17/03/1857 à Paris à 21 ans.
     Il était élève ingénieur de la marine.












D.   O.     M.

ICI REPOSE
LE CORPS DE MONSIEUR
MAXIME DESHAYES
ELEVE INGENIEUR DE LA MARINE
NE A WEIDESHEIM LE 28 AOUT 1836
MORT A PARIS LE 17 MARS 1857
DANS SA VINGT ET UNIEME  ANNEE
HEUREUX CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR
PARCE QU'ILS VERRONT DIEU
REQUIESCAT IN PACE
                          


Plaque brisée sur la tombe :
LAON
JUILLET 18
MORT
A SARREGUEMINES LE 16 AOUT 18

Il s 'agit de la plaque qui se trouvait sur la tombe de Louis Alexandre d'HAUSEN
né le 15 Juillet  1861 à Laon (Aisne) et décédé le 16 Aout 1862 à Sarreguemines.



20- Pierre Charles Marie Raymond DESHAYES
     né le 5/08/1841 à Weidesheim et
     décédé le 26/01/1861  à Paris à 20 ans.















D.      O.   M.

ICI REPOSE LE CORPS DE Mr RAYMOND
DESHAYES MORT A PAU
LE 26 JANVIER 1861 DANS SA 20ème ANNEE
BIENHEUREUX CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR
CAR ILS VERRONT DIEU
REQUIESCAT IN PACE
                    




21- Achille DESHAYES, ancien magistrat, né en 1803 à Metz et décédé le 7/07/1873 à Paris.
      Epoux de Charlotte Dorothée LAMBERT de BALLYHIER


                                                                            





22- Charlotte Dorothée LAMBERT  de BALLYHIER : née le 15/02/1804 à Nancy et décédée le 14/04/1870 à Paris à 66 ans.
     Elle était veuve en premières noces d'Alexandre  d'HAUSEN et en secondes noces d'Achille  DESHAYES. 








ICI REPOSE LE CORPS
DE Mme CHARLOTTE DOROTHEE
LAMBERT DE BALLYHIER
VEUVE EN PREMIERES  NOCES
DE Mr ALEXANDRE D'HAUSEN DE WEIDESHEIM
ET EN SECONDES  NOCES DE Mr ACHILLE DESHAYES
DECEDE A PARIS LE 14 AVRIL 1870
DANS SA 66° ANNEE
REQUIESCAT IN PACE


                     





23- Jean JUVING : né le 23/06/1807
     à Hutting et décédé le 5/03/1875 à
     Weidesheim à 67 ans.











JEAN JUVING
EPOUX D'ANNE DELLINGER
GARDE FORESTIER
NE LE 26 JUIN 1808
MORT A WEIDESHEIM
LE 5 MARS 1875
            


Les dates sur la pierre et sur l'acte de naissance ne sont pas les mêmes.

Monument écroulé, apparemment en pierre de Jaumont.
Fût droit rectangulaire (100x61x17) tombé à terre, avec grande croix en haut-relief.
Absence de couronnement.
Epitaphe gravée entourée d’un cadre saillant.




24- Marie Thérèse d'HAUSEN, née le 29/05/1858 à Laon et décédée à Versailles le 17 /08/ 1934 à 76 ans.
      Elle était l'épouse de Pierre de ROUCY.
Commandant Pierre DE ROUCY, né le 23/09/1854 et décédé le 9/01/1941 à 87 ans.















ICI REPOSENT LES CORPS
DE
Mme PIERRE DE ROUCY
NEE MARIE THERESE D'HAUSEN DE WEIDESHEIM
PIEUSEMENT DEC. A VERSAILLES
LE 17 AOUT 1934 DANS SA 77° ANNEE
ET DU Cdt PIERRE DE ROUCY
23.9.1854—9.1.1941
                     
                                                                                                    

Particularité : plaque-épitaphe en marbre blanc et non en marbre noir
comme sur les
autres tombes du même style.


25- Pierre d'HAUSEN né le 26/09/1864 à Laon et décédé en 1947 à Weidesheim à 83 ans.



















PIERRE D'HAUSEN

NE A WEIDESHEIM
1864-1947
                    


Dalle simple en plate-forme, c’est-à-dire posée sur un socle plus large, avec une croix en relief et une épitaphe restreinte.
A comparer avec la tombe de Maxime de Roucy.

Il semble que ce style de pierre tombale horizontale (plate-tombe) ait été utilisé à partir de la seconde moitié du 20° siècle pour les inhumations des d’Hausen (voir aussi la tombe 18 de maxime de Roucy). Les monuments en forme de temple grec datent en effet du 19°siècle et de la première moitié du 20°.


26- Agnès AMI, née à Schmittviller vers 1711 et décédée le 11/03/ 1749 à Weidesheim. Epouse de Jacques SEILER qui était meunier à la Gallenmühle.


      












       HIR. IST.BEGRABEN.ANGNESZ.      

                                                                                 
 AMI.UND.IST.GE STORBEN.
DEN.XI MERTZ.IM.JAR 1749.
UND.HIR.ALTER
 WAR.38.JAR.UND.LEBTE.19.JAR.IN.DEREN

       

                    
      

Traduction

" Ici est enterrée Agnès AMI décédée
le 11 Mars de l'année 1749 à l’âge de
 38 ans. Elle vécut 19 ans ici."

Monument monolithe en grès (100 x 48 x 15)
-    stèle-plaque aux bords parallèles couronnée par une croix trapue droite en haut-relief sur un fond dans le prolongement du fût et qui se termine en arcs infléchis à pointe coupée
-    épaulements concaves
-    décor floral stylisé sur les bras de la croix avec au centre le trigramme du Christ en larges majuscules, en-dessous cœur surmonté de 3 clous
-    épitaphe gravée en capitales sur le fût
-    absence de socle
-    particularité : le bras supérieur de la croix dépasse du fond



27- Madeleine SCHMITT, née le 2 /08/1812 à Hutting et décédée le 6 /06/ 1856  à Weidesheim à 44 ans. Epouse d'Henri MULLER.



















HIER RUHET IN FRIEDEN

MAGDALENA SCHMITT
EHE FRAU VON HEINRICH MULLER
GEBOREN IN HUTTINGEN
DEN 2 AUGUST 1812 SIE IST GESTORBEN
IN WEIDESHEIM DEN 6 JUNI
1856 SIE HAT INTLASEN 5 KINDER
REQUIESCAT IN PACE
              


Ici repose en paix Madeleine Schmitt,

épouse de Henri Muller née à Hutting
le 2 août 1812.
Elle est décédée à Weidesheim
le 6 juin 1856.
Elle a laissé derrière elle 5 enfants.
Qu'elle repose en paix.


Monument monolithe en grès (155 x55 x15) bien proportionné (2 tiers, 1 tiers), aux angles vifs

-    stèle-plaque aux bords parallèles, couronnée d’une croix latine massive droite avec le Christ en relief
-    épaulements concaves
-    épitaphe gravée en lettres gothiques sur le fût
-    décor floral sur les bras latéraux de la croix et tête d’angelot ailée sur le bras supérieur, au-dessus du titulus
-    guirlande à 2 courbes et 2 retombées sur l’avant
-    absence de socle


 

28- Dominique  PFISTER, né le 9/07/1807 à Weidesheim et décédé le 21/09/1886 à Weidesheim à 79 ans. Il était garde forestier.
      Fils de Martin PFISTER.

     Marie Anne Françoise Caroline JUVING, née le 16/10/1809 à Weidesheim et décédée le 20/12/1888 à Kalhausen à 79 ans.
     Elle était l'épouse de Dominique PFISTER.














DOMINIQUE PFISTER
NE A WEIDESHEIM LE 9 JUILLET 1807
MARIE A WEIDESHEIM LE 21 SEPT 1886
PRIEZ POUR LUI
ANNE CAROLINE FRANCOISE
JUVING EPOUSE DE D. PFISTER
NEE ET MORTE A HUTTING MORTE
LE 20 DEC. 1888 A 78 ANS


                 


Françoise Caroline Véronique PFISTER, née le 28/02/1842 à Weidesheim et décédée le 15/08/1922 à Weidesheim  à 80 ans.
Epouse de Jacques REEB.


















ICI REPOSE LE CORPS DE

Mme CAROLINE PFISTER
EPOUSE DE J REEB
 NEE LE 28.II.1842
 DEC. LE 15.VIII.1922
                   


Monument certainement recomposé  dont les éléments ont été arbitrairement placés ainsi : à l’arrière le couronnement sans la croix sommitale manquante, à l’avant la stèle-plaque et sa base, éléments qui normalement ne font qu’un.
On a curieusement placé une croix sommitale sur la partie avant.
Monument ressemblant à ceux des Malmasson, mais de dimensions plus petites (55x52x30), signé G.DORN PEDERSBACH.
Epitaphe gravée sur une plaque de grès peinte en noir  (41x38)
Grande dalle (150x76x12)

Particularité : comme la place manquait sur la plaque pour y inscrire les coordonnées de la dernière personne inhumée, Françoise Pfister, on a utilisé une épaisse plaque-épitaphe de  grès qu’on a posée sur la dalle.

On peut se poser deux questions :

- Pourquoi les tombes Pfister (la 6 et la 28) ne sont-elles pas identiques, comme le sont celles des Malmasson?

La tombe n°6, celle d’Etienne Pfister, date de 1842 et toutes les autres sont postérieures (1846, 1852, 1864, 1896 pour les Malmasson et 1886, 1888 pour l’autre tombe PFISTER)

On peut supposer que la tombe d’Etienne PFISTER a été financée par les héritiers, alors que les autres, toutes identiques, (celles des Malmasson et celle de Dominique et de Caroline) ont été réalisées selon une seule et  même volonté qui pourrait avoir été celle de leur employeur.

- Pourquoi les deux tombes ne sont-elles pas regroupées comme celles des Malmasson ?
Les tombes Malmasson ont été regroupées après les travaux de démolition de la nef de la chapelle, alors que les tombes Pfister ne l’ont pas été.


29- Anne Angélique STRASSER, née vers 1712,
     décédée à Weidesheim le 2 /02/1767 à 55 ans.
     Elle était la femme d'Adam BOCK.























HIER LIEGT

 ANN ENGELL STRASSERR
 IST GE STORB EN DEM
 2 HORNVNG IM IAHR ANNO I767


          
   
                                                    
                                         

Traduction :

Ci-gît Anne Angélique Strasser,  décédée le 2 Février  1767


Monument monolithe en grès (92 x43 x16),
planté directement dans le sol, sans socle
de maintien
-stèle-plaque galbée en élévation surmontée
  d’une croix trapue aux bras épais
-bras unilobés à lobes réduits et à redents
-intersection des bras en courbe concave
-épaulements en courbe
-décor biface :

A l’avant : ostensoir en haut-relief avec au centre
le trigramme du Christ, flanqué de chaque côté
d’un chandelier avec cierge, le tout posé sur un
crâne humain de facture un peu maladroite,
placé devant des os croisés
décor floral stylisé sur les bras de la croix

A l’arrière : épitaphe en grosses lettres majuscules
gravées depuis le haut de la croix jusqu’au milieu du fût.

Particularité : répétition du mot année dans l’épitaphe
(ANNO et IAHR)
Il semblerait aussi que la pierre tombale ait été tournée de 180°, la face arrière devenant ainsi la face avant. L’épitaphe se situe toujours sur l’avant de la pierre.
La tête de mort, comme les ossements font partie de l’iconographie chrétienne : le crâne fait référence à l’endroit où le Christ a été crucifié (le Golgotha ou mont du crâne en hébreu), les ossements, derniers vestiges de la vie, font penser à la vanité de l’existence.



30-  Marie FREYERMUTH, née le 31/12/1857 à Etting et décédée le 9/5/1880 à Weidesheim.

















FREYERMUTH

SIE IST GEBOREN IN ETTING
UND GESTORBEN IN WEIDESHEIM
BETTET FUR SIE
              

Elle est née à Etting et décédée
à Weidesheim. Priez pour elle.

Monument en grès avec socle (15 x 70 x42) et base moulurée (23 x 52 x 36)
-stèle-plaque droite (84 x 41 x 18) surmontée d’un couronnement à corniche saillante décorée de cercles contenant une fleur stylisée ou un soleil
-croix sommitale absente
- épitaphe en lettres gothiques en 2 parties, l’une gravée sur champ creux sur le fût, entourée de deux filets aux angles cassés  et surmontée de 2 branches de laurier avec un ruban, pratiquement illisible, et l’autre, gravée sur la base, sur un cartouche.


31-Pierre tombale sans inscription avec une tête de mort.


                                                                                                                                      



Vestige d’une pierre tombale, sans doute, la partie supérieure d’une stèle-plaque, ou d’une croix.
On distingue le galbe supérieur du fût, l’épaulement concave qui reliait  le fût à la croix disparue.
Décor de tête de mort sur tibias croisés encadré par 2 volutes végétales.



32- Bernard ZINSZ, décédé le 4 mars 1767 à 85 ans.

    

     









                 Inscription
face (épitaphe)                                                                                                                                      HIRLIGTBEGRABEN    
DER EHRSAME BERNARDUS ZINNSZ
  UND IST GESTORBEN DEN 4 DEN MERT
   SEINES ALDERS 85 JAHR 1767

  Traduction de l’épitaphe :

 Ci-gît l’honorable Bernard ZINSZ décédé le 4 mars 1767 à l’âge de 85 ans.

 Traduction du texte religieux  (Leichentext) :

 En souvenir de l’amère souffrance de notre Seigneur Jésus Christ
   
                                                                                       

        























                  Inscription dos    (Leichentext)


                   DIS IST IN ERRINUNG DES 
                  BITERS LEITES VNS HER IESUS KRISTVS
                                    

               

                                                            
Monument monolithe en grès  (110 x 50 x 16), très ornementé

-stèle-plaque à bords parallèles, surmontée d’une grande croix trapue aux bras épais presque inexistants
-bras fleuronnés terminés par une pointe médiane arrondie,  en profil d’arc brisé, et décorés de volutes latérales affrontées avec fleurs stylisées
-décor biface :
sur l’avant, épitaphe gravée en majuscules sur le fût, surmontée d’une grande croix pattée en bas-relief
sur l’arrière, à l’intersection des bras de la croix, trigramme du Christ en larges majuscules, surmonté et flanqué  de fleurs stylisées ;
croix pattée sur la barre centrale du H

Texte religieux gravé sur le fût, au-dessus d’un crâne sur tibias croisés


B. DANS LA CHAPELLE

Devant l'autel, se trouve, en tout honneur, la tombe de

Dominique Charles Ignace D'HAUSEN, né le 15/11/1758 à Sarreguemines et décédé le 23/03/1824 à Sarreguemines à 66 ans.
Il a fait construire le château néo-classique de Weidesheim et fut maire de Sarreguemines.







D.         O.      M.

CI GIT DOMINIQUE IGNACE CHARLES
D'HAUSEN DE WEIDESHEIM
NE A REMELFING LE 15 9bre 1758
HOMME JUSTE ET CRAIGNANT DIEU
MORT A SARGUEMINE
LE JOUR DE L'ANNONCIATION 1824
DANS DES SENTIMENTS DE PIETE
UNIQUE CONSOLATION
AU MALHEUR DE SA VEUVE
ET DE SES ENFANTS
___________________________

IL FUT PLUSIEURS FOIS
ELU DEPUTE DEPUIS 1814
MAIRE ALORS DE LA VILLE
DE SARGUEMINE
ET MEMBRE DE LA LEGION D'HONNEUR
PRIEZ DIEU POUR LUI
                                 

L’emplacement de la tombe est matérialisé, au pied des marches de l’autel, par une dalle tardive de béton  (175x80).
La plaque de marbre noir portant l’épitaphe gravée (65x 49x2,5) a été dressée contre l’autel.
Cette plaque devait à l’origine être scellée par terre, devant l’autel, à l’emplacement de la dalle de béton.
Une seconde tombe se trouve dans le chœur de la chapelle, à gauche, à proximité du banc de communion (disparu).
C’est celle de deux enfants des Bettendorf.





                                                 
                

      
      


C’est une simple dalle de grès scellée dans le sol (145x55).
- en haut, à gauche, le blason des von Bettendorf, possesseurs d’une partie du domaine de Weidesheim au 17° siècle     
- en bas, à gauche, celui des comtes de Nassau. Les deux autres blasons appartenant aussi à des familles apparentées sont encore à identifier.
- au centre, de chaque côté, élégant décor floral symétrique, tout en longueur.
- en dessous et sur les côtés, inscriptions non encore élucidées, avec le millésime 1668
- tout en bas, texte religieux écrit en allemand, tiré de l’épitre aux Philippiens (I,21) dont voici la traduction : « Le Christ est ma vie, la mort est mon gain. »
Peut-être y est enterrée Amélie Catherine Elisabeth von Bettendorf, fille du baron  Jean Guillaume von Bettendorf et de Dorothée Elisabeth Anne von Schellert née le 4 mai 1671 et décédée le 12 juin 1671.
Une première inhumation eut sans doute lieu en 1668 (millésime gravé sur la tombe).

D'après les archives municipales de Sarreguemines, Anne HUMBERT épouse de Louis Normand du Coteau serait inhumée dans la chapelle (4/11/1735)


CIMETIERE MENNONITE

Si le cimetière castral est bien visible de la route, le minuscule lieu de repos des Mennonites  est invisible pour le promeneur. Aucun chemin d’accès empierré n’y mène et le cimetière est bien  trop en retrait de la route pour être décelé. Entourées d’un épais mur de pierres sèches recouvert de mousse et de lierre, les tombes se blottissent à l’ombre de grands arbres.
Situé à gauche de la chapelle, à hauteur du chœur, il est postérieur au cimetière catholique et renferme, à partir du 19° siècle, les tombes des fermiers mennonites de Weidesheim et celles de certains meuniers de la Gallenmühle, située à proximité.
Il est depuis 1985 propriété d’ Eric Nussbaumer.

On distingue, à gauche, à partir de la porte d’entrée, les tombes suivantes :
- les tombes 1 à 4, ainsi que la 8, concernent des fermiers
- les tombes 5 à 7 concernent des meuniers et leurs proches.




Cliquez pour agrandir le plan




1- Madeleine  GINGRICH : née le 31/03/1840 à Haboudange, décédée le 21/11/1873  à Weidesheim à 33 ans.
    Christian ROGGY : né le 16/09/1819 à Weidesheim, décédé le 1/07/1891 à Weidesheim à 71 ans.















HIER RUHEN DIE EHELEUTE

MAGDALENA GUINGERICH
GEBOREN D. 31 MARZ 1840
GEST. D. 21 NOWEMBER 1873
H CHRISTIAN ROGGY
GESTORBEN 1 JULI 1891
IM ALTER VON 71 JAHR
                                  


 


 



Ici reposent les époux Madeleine Gungerich née le 31 mars 1840, décédée le 21 novembre 1873 et Christian Roggy décédé le 1er juillet 1891 à l’âge de 71 ans.



  2- Joseph GINGRICH : né  le 3/05/1814 à Haboudange, décédé le 7/07/1870 à Weidesheim à 56 ans.
      Anne ROGGY : née en 1824 et décédée le 13/05/1842 à Weidesheim à 18 ans.

















  JOSEPH GINGERICH

EHEMANN VON ANNA ROGGY
ALT 58 JAHRE
GESTORBEN DEN 8 JANUAR 1870
                                      



Joseph Gingerich, époux d’ Anne Roggy âgé de 58 ans décédé le 8 janvier 1870.


Ces 2 pierres tombales sont identiques et concernent la même famille de fermiers.
Monument monolithe  en grès (114 x 49  x 17)
-    stèle-plaque légèrement évasée  à bords non parallèles
-    couronnement saillant en forme de toit surmonté d’un décor floral
-    épitaphe gravée en lettres gothiques sur un cartouche en creux en forme d’ogive
-    absence de socle et de dalle
-    pas de croix sommitale (la croix est absente du décor mennonite)



3- Jules Gaspard  GUERBER : né le 8/11/1836 à Bérig-Vintrange, décédé le 13/11/1902 à    
     Weidesheim à 66 ans.











JULES GERBER
   EPOUX DE CECILE WARISSE

  NE  A BERIG 1834

    DEC. A  WEIDESHEIM 1902
                           


Simple plaque-épitaphe posée sur
des blocs de pierre.
Monument funéraire détruit ?



 4- Jacobée ROGGY : née le 7/12/1817 à Weidesheim, décédée le 1/03/1885 à Weidesheim à 68 ans.
















HIER RUHET

JACOBINE ROGGY
EHEFRAU VON
JOSEPH DOETWEILLER
GEB. 1817
GEST. 1885
                          
                             
 
   

  Ci-gît Jacobée Roggy, épouse de Joseph Doetweiller, née en 1817, décédée en 1885.
  Il ne reste que la dalle et le couronnement de la stèle, en fronton triangulaire avec acrotères.



 5- Joseph SCHANTZ : né le 15/05/1817 à Hottviller , décédé le 4/03/1892 à Weidesheim à 75 ans.
     Joseph EYMANN : né le 16/07/1856 à Blies-Ebersing, décédé le 29/10/1934 à Achen à 78 ans.
     Catherine BIRCKI : née le 24/02/1878 à Keskastel, décédée le 18/04/1963 à Achen à 85 ans.


                                                                                                                                     





Monument le plus impressionnant et le plus richement décoré de tout le cimetière (200 x 60 x 28) signé Laroche de Sarreguemines.
Pierre tombale droite en grès, du modèle stèle-plaque, avec socle et base chanfreinée.

Epitaphe gravée sur une plaque de marbre blanc, entourée d’un cadre en haut-relief décoré de motifs géométriques et floraux.
En-dessous 2 mains d’affection en relief pour symboliser la fidélité conjugale.
Au-dessus décor géométrique en relief.

Couronnement par une corniche saillante surmontée d’un fronton d’armoire exagérément haut, d’aspect massif et lourd, avec acrotères.
Décor floral.

Sur chaque côté du fût, à peu près au milieu, de curieuses décorations placées perpendiculairement et faisant penser à des patères de porte-manteaux ou à des poignées.

Dalle en terrazzo en forme de rampants, avec sommet tronqué.



  6- Pierre BIRCKI : né le 31/01/1851 à Drulingen et décédé en 1926 à Achen à 75 ans.

 











HIER RUHT IN FRIEDE

PETER BIRKI

    1851-1926   


  
Ici repose en paix

 Pierre Birki
 1851-1926.

Simple plaque-épitaphe.
Monument disparu ?


  7- Joseph EYMANN, né  le 12/02/1905 à Achen et décédé le 15/10/1961 à Achen à 56 ans. (Meunier à la Gàllemihl)
      Elise EYMANN née HIRSCHLER, son épouse, née le 1/07/1907, décédée le 10/12/2004.
      Simone EYMANN, née LENHARD, leur belle-fille, de religion catholique, née le 20/01/1948, décédée le  9/06/2007
      Lucien COLOMBE, leur gendre, de religion catholique, né le 4/10/1926, décédé le 27/04/2014



                                                                                             



FAMILLE EYMANN


Pierre tombale moderne en granit, très simple, en forme d’église, faisant penser à la façade de la cathédrale de Strasbourg.
Dalle en forme de rampants.

Cette tombe renferme les cendres d’Elise et de Simone Eymann.

Sur le côté droit du cimetière, près de l’entrée, se trouve une seule tombe.
 


8- Erna NUSSBAUMER née Muller
    Née le 13 décembre 1923
    Décédée le 30 août 1984


                                                                                                                                                   



FAMILLE NUSSBAUMER-MULLER
              
Pierre tombale la plus récente,
de facture moderne, en granit rose.




CONCLUSION

La présente étude, loin de se vouloir exhaustive, a essayé d’établir un état des lieux, aussi complet que possible.

Les deux cimetières que nous venons de découvrir renferment incontestablement des monuments funéraires de valeur, de factures diverses, qui s’étalent du 18° siècle à la période contemporaine.

Ces tombes sont l’expression d’un art de qualité, riche et varié, qu’on ne rencontre plus aujourd’hui, dans nos cimetières modernes, où le granit lustré et uniforme domine.

Jusqu’à présent les pierres tombales de Weidesheim ont pu être sauvegardées et préservées des travaux d’urbanisme qui ont souvent fait disparaître nos cimetières de village.

Malheureusement la plupart des pierres tombales sont laissées à l’abandon pour des raisons diverses et sont menacées de destruction si on ne les restaure pas. Certaines  sont déjà à l’état de ruines.

Ces pierres tombales anciennes font partie de notre héritage, de notre patrimoine. Ce sont des témoins irremplaçables d’un passé riche, ce sont de vénérables et véritables monuments historiques.

Notre devoir est de les respecter et de les protéger autant que possible, avant qu’il ne soit trop tard.

Mars 2011.