noms_de_maisons
KALHAUSEN
NOMS DE MAISONS ET AUTRES NOMS DE PERSONNES
Association Historique de Kalhausen
Gérard Kuffler
Hussnääme ùnn ònnere Nääme
REPERTOIRE DES NOMS :
(Pour accéder à la partie typologie des noms, cliquez sur les noms dans le répertoire ci-dessous).
Noms de maisons et noms individuels
en usage dans le village
INTRODUCTION
Si les habitants de nos villages,
pris dans leur globalité, ont été dotés de noms le plus souvent
moqueurs et qui peuvent s’apparenter à des sobriquets, comme par
exemple "de Kalhuuser Rùsse" (les Russes de Kalhausen), "de Eddìnger Blodzèdde" (les chassieux d'Etting), "de Zéddìnger
Mollé" (les brutes de Zetting) ou encore de "Wittrìnger Tèllerlègger" (les lécheurs d'assiettes de Wittring), les maisons
formant l’agglomération villageoise étaient aussi porteuses de noms
spécifiques faisant référence aux personnes qui les occupaient et qui
se transmettaient de génération en génération.
Cette habitude de donner des noms
aux maisons s’était mise en place par nécessité, à une époque où la
numérotation des constructions n’avait pas encore cours.
Les "Hussnääme" ou noms de maisons
étaient encore très en vogue dans la période après-guerre, au point de
supplanter parfois les patronymes. Certains sont encore couramment
employés de nos jours, mais les jeunes générations les ignorent pour
diverses raisons.
Il m’a paru intéressant et utile de
répertorier les noms de maisons de Kalhausen ainsi que les noms donnés
à certains individus et de les étudier, car ils font partie intégrante
de notre patrimoine, d’un patrimoine qui est en train de disparaître.
Cette étude ne se veut pas
exhaustive, elle essaye simplement de dresser un état des lieux,
valable surtout pour la seconde moitié du 20° siècle.
Mais avant de rentrer dans le vif
du sujet et d’étudier les noms de maisons, il m’a paru important de
commencer par une partie historique qui explique la formation des noms,
depuis le nom de baptême jusqu’au patronyme et au nom de maison.
La partie suivante donne un aperçu de la façon utilisée dans la vie
courante pour nommer une personne ou une famille et permet de mieux
comprendre les noms de maisons.
Les noms de maisons et les noms
individuels transcrits dans cette étude sont bien sûr, pour leur
très grande majorité, écrits en "plàtt", ou plutôt en francique rhénan.
Pour la graphie de ces noms, j’ai essayé de suivre les recommandations
de la Charte de la Graphie Harmonisée des Parlers Franciques -Platt- de
la Moselle Germanophone et de transcrire les noms et prénoms, tels
qu’ils sont prononcés dans le village.
Certains prénoms français comme
Marie ou Victor ont été transcrits en allemand, soit Mari et
Wikdor. L’orthographe peut surprendre, mais c’est dans la logique de la
prononciation du francique et de l’allemand.
SOMMAIRE
1. Histoire des noms
1.1 Le prénom unique
1.2 Le second nom devient patronyme.
1.3 D’autres noms
2 Les noms de famille et les noms de maisons
2.1 Manière de nommer une seule personne
2.2 Manière de nommer la famille entière
3. Les noms de maisons et les noms individuels
3.1 Généralités
3.2 Mode de construction des noms de maisons
- le nom de base
- la seconde génération
- la troisième génération
- la quatrième génération
3.3 Compréhension des noms de maisons
3.4 Attribution des noms de maisons
3.5 Transmission des noms de maisons
3.6 Datation des noms de maisons
3.7 Evolution des noms de maisons
4. Typologie des noms de maisons et des noms individuels
4.1 Ceux qui indiquent la provenance
4.2 Ceux qui indiquent l’exercice d’un métier
4.3 Ceux qui font référence à l’aspect
4.4 Ceux qui se rattachent à un ancêtre
- Construction simple
- Construction complexe
4.5 Ceux qui sont énigmatiques ou moqueurs
5. Remarques générales
5.1 La grammaire
5.2 Les prénoms
- réduction
- diminutifs
- altérations
- petits noms
- dialectisation
- orthographes multiples
5.3 Les patronymes
5.4 Les noms de maisons
- formes multiples des noms de maisons
- cas particuliers
6. Conclusion
Avenir des noms de maisons
1. Histoire des noms
1.1 Le prénom unique.
A l’origine, chaque personne était
caractérisée dans la communauté villageoise par un prénom qui
permettait de la distinguer et de la différencier de toutes les autres.
Ce prénom unique qui la personnifiait lui était donné par les membres
du groupe ou la famille. C’était en quelque sorte un nom de baptême.
Il pouvait avoir plusieurs origines :
- une origine germanique, comme Edouard, Guillaume, Gertrude, Hedwige…
- une origine grecque, comme André, Théophile, Sophie, Agathe…
- une origine latine, comme Antoine, Emile, Cécile, Virginie…
- une origine juive, comme Adam, David, Eve, Suzanne…
- une origine chrétienne, comme Christian, Pierre, Marguerite, Marie…
Ce prénom unique restera longtemps
le seul moyen d’identifier une personne. Pendant le premier millénaire,
époque de faible démographie, il suffisait largement.
Mais, peu à peu, à cause de l’essor
démographique autour de l’an 1000, ce seul prénom ne suffira plus pour
disperser la confusion qui régnait dans les villages suite à la
multiplicité des noms de baptême identiques et par conséquent des
homonymies qui en découlaient. Il faudra rajouter un second nom.
1.2 Le second nom devient patronyme.
Le nom de baptême sera alors, par
la force des choses, complété par l’adjonction d’un second nom. Il
deviendra donc plus précis, ce qui permettra de différencier
plusieurs porteurs d’un même prénom et d’éviter les confusions.
Ce second nom, qui complète et précise le prénom initial, peut avoir plusieurs origines. Il concerne :
- soit la maison
et ajoute un détail géographique permettant de la situer facilement
(colline, arbre, fontaine …) Exemples : Borner (près de
la fontaine) ou encore Klamm (près d’un ravin).
- soit l’occupant et ajoute un détail permettant de l’identifier aisément.
Ce détail peut préciser
- l’origine de
l’occupant (pays, région, localité…) Exemples : Schweitzer (originaire
de Suisse), Rimlinger (originaire du village de Rimling)
- un signe
distinctif de son aspect physique (taille, couleur de peau, de
cheveux…) Exemples : Gross (de grande taille), Mohr (qui a la peau
brune),
Schwarz
(qui a les cheveux noirs) ou moral (bonté, gentillesse…) Exemples :
Kuhn (courageux), Freyermuth (qui a de bons sentiments)
- son activité (métier, occupation…) Exemples : Wagner (charron), Kieffer (tonnelier)
- son ascendance (prénom d’un ancêtre) Exemples : Herrmann, Stephanus, Ludwig.
Donné au départ à une personne, le
second nom sera ensuite donné à la maison de celui qui le porte et
aussi à toutes les personnes qui composent la famille. Ce second nom
devient ainsi un nom de maison, un "Hussnààme" et un nom de
famille, le patronyme.
En l’absence de toute numérotation,
l’utilisation du nom de maison était alors la seule façon sûre
pour désigner clairement une habitation ou une propriété, pour la
localiser et s’orienter dans le périmètre du village. Il faisait
fonction en quelque sorte d’adresse, non seulement pour les habitants
du village, mais aussi pour les autorités seigneuriales et
ecclésiastiques qui avaient besoin de situer leurs "contribuables" et
"corvéables".
Chaque maison du village avait donc
un nom unique, connu de tous les habitants et qui servait dans la vie
de tous les jours. Ce nom de maison, ce "Hussnààme", devint
indissociable de la maison et de la famille qui l’habitait. Il se
transmettait, par héritage, de génération en génération, pour se fixer
au fil du temps et devenir le nom de famille aux alentours du 13°
siècle.
1.3 D’autres noms.
Mais le problème des homonymies
n’était résolu que pour un certain temps, car les progrès
démographiques consécutifs à la révolution industrielle du 19° siècle
engendrèrent de nouvelles confusions, d’autant plus que les mariages se
faisaient à l’intérieur du village, ce qui multipliait les patronymes
identiques.
Il y avait désormais trop de
familles Demmerlé, Freyermuth, Hoffmann, Klein, Lenhard, List, Muller,
Pefferkorn, Schlegel, Stephanus…
Les prénoms identiques étaient
également trop nombreux : Madeleine, Marguerite, Marie, Catherine,
Elisabeth… Jacques, Jean, Pierre, Paul…
D’autres noms furent alors créés
pour dissiper la confusion. Une nouvelle série de noms de maisons, de
"Hussnääme", vit alors spontanément le jour pour désigner les maisons et
leurs occupants, et par là pour éviter les confusions. Ce sont ces noms
plus récents que je me suis attaché à étudier parce qu’ils font partie
de notre patrimoine et qu’ils nous font découvrir une partie de
l’histoire de notre village.
A côté des "Hussnääme" qui
s’appliquent à une maison et à tous les membres de la famille qui
l’occupent, il existe également des noms donnés individuellement à
certaines personnes et qui sont susceptibles de devenir des noms de
maisons, eux aussi.
Ces noms individuels n’ont aucun
rapport avec les "Hussnääme", ils dépeignent souvent une
caractéristique physique ou morale qui ne s’applique qu’à un seul
individu. Dans ce cas, on peut parfois parler de surnom, de sobriquet,
surtout si le nom n’est pas accepté par son porteur et provoque de sa
part une réaction de mécontentement. Mais en général, ces noms
individuels n’ont pas de connotation moqueuse ou injurieuse.
On parle parfois de "Dòrfnääme" :
il faut comprendre alors que ce ne sont pas des noms de villages, mais
des noms de maisons ou des noms d’individus en usage seulement dans un
village donné.
Je préfère parler de "Hussnääme".
D’ailleurs beaucoup de noms de maisons se retrouvent, de façon
identique et avec pratiquement la même graphie, dans la totalité des
villages de la zone francique.
En Alsace, à cause de la
disposition caractéristique de la maison paysanne, on parle également
de "Hofnääme", c’est-à-dire de noms de fermes.
Ces "Hussnääme", dans leur très
grande majorité, ne sont nullement des surnoms, parce qu’ils ne sont
pas moqueurs, ni injurieux. Ce sont bel et bien des noms donnés à une
personne, ensuite à une maison et enfin à tous les membres de la
famille qui habitent la maison.
Il faut noter que la tradition des
"Hussnääme" a disparu des villes assez tôt car la forte
augmentation de la population rendait difficile son utilisation. Elle a
pu se maintenir jusqu’à présent dans les petites agglomérations rurales.
Dans les villes, à partir du Moyen
Age, certaines maisons caractéristiques comme les commerces, avaient
leur nom sous forme d’enseigne, ce qui était très utile pour les
clients potentiels, en majorité analphabètes. Cette tradition des
enseignes se poursuit de nos jours, surtout pour les restaurants.
Je n’ai pas étudié systématiquement
tous les noms de maisons. En effet les maisons appelées Greffs,
Kààrmànns, Kleine, Lauersch, Néis, Zinse… portent tout simplement le
patronyme des personnes qui l’occupent. Il n’y a donc pas eu de
recherches à faire, comme pour les autres "Hussnääme", pour comprendre
le sens de ces noms de maisons.
Dans la partie 4 (Typologie des noms de maisons),
pour éviter la confusion entre les noms de maisons, les "Hussnääme", et
les noms individuels, j’ai utilisé les lettres suivantes :
NM pour les noms de maisons et NI
pour les noms individuels. Il est clair que tous les occupants de la
maison portent le nom de la maison à côté de leur prénom, sauf celui ou
celle qui a donné son nom à la maison et qui porte un nom individuel.
2. Manière de nommer les personnes
2.1. Manière de nommer une seule personne.
- avec l’article défini et le
prénom : de Hènnrisch (le Henri), ’s Käddel (la Catherine), ’s Mariesche
(la Mariette), ’s Mari-Schann (la Marie-Jeanne), ’s Elfried
(l'Elfriede), ’s
Suuzànn (la Suzanne), ’s Gèèrtrud (la Gertrude)
- avec l’article défini et le
patronyme : de Hiegel (le Hiegel), de Bòòrner (le Borner), de Schuwèng
(le Juving), de Weidersche (la Weider)
- avec l’article défini, le
patronyme et le prénom : de Lauer Kààrl (le Charles Lauer), de Koch Schàng
(le Jean Koch), de Zìnse Jokkob (le Jacques Zins), de Lèdde Léo (le Léon Lett)
’s Kràtze Séssill (la Cécile Kratz),’s Kihle Mari (la Marie Kihl)
- avec le patronyme et le prénom,
mais sans l’article défini (soit deux substantifs juxtaposés) : Frànze
Màddill (Mathilde Frantz), Màtze Kààrl (Charles Matz)
- avec l’article défini et un nom
évocateur (nom d’origine ou nom de métier) : de Bägger (le boulanger),
de Ermìnger (celui qui est originaire d’Oermingen)
- avec l’article défini et un adjectif qualificatif substantivé : de Root (le rouquin), de Wiss (le blond)
- avec deux prénoms dont l’un
complète l’autre (construction typique allemande du génitif saxon) :
Rudolfs Ònna (littéralement, la Anne du Rodolphe, c’est-à-dire
appartenant à la maison de Rodolphe ou à sa famille)
Remarques :
Les articles définis allemands masculins singuliers (der) et féminins singuliers (die) s’écrivent de en dialecte.
L’article défini neutre (das) s’écrit ’s.
On notera aussi que le prénom est placé derrière le patronyme, contrairement à l’usage courant, tant en Français qu’en Allemand.
Certains noms de famille reçoivent la terminaison e qui est celle de la forme plurielle.
Le patronyme peut être mis au féminin avec le suffixe -sche (de Weidersche). A mettre en parallèle avec le suffixe -in
du féminin du patronyme : Grossin, Müllerinn, encore en usage au 18ième
siècle, comme l’atteste l’inscription du linteau de la maison Kirch, au
3 de la rue des jardins.
Des altérations du patronyme sont aussi visibles :
Juving ne devient pas Schuwing en dialecte, mais Schuwèng et le
patronyme Stephanus (forme latine du prénom Etienne) se transforme en
Schdèffe (forme dialectale du prénom allemand Stephan). Ce dernier cas
ne concerne qu’une seule famille Stephanus. Mourer se prononce Muuré et
à l’allemande, Murer.
2.2. Manière de nommer la famille toute entière, le foyer, donc la maison (les Hussnääme ou noms de maisons).
- avec le prénom seul :
Hènnrische (pour de Hènnrische, les Henri, c’est-à-dire les membres de
la famille de Henri ou les personnes habitant dans sa maison), Blääse
(les membres de la famille de Blaise, en allemand Blasius), Àléxe (les
membres de la famille d’Alex), Bàddisse (les membres de la famille de
Jean-Baptiste)
Suuzànns (les membres de la famille
de Suzanne), Grééts (les membres de la famille de Marguerite), Rudolfs
(les membres de la famille de Rodolphe), Schaarls (les membres de la
famille de Charles), Miinas (les membres de la famille de Philomène),
Thìewels (les membres de la famille de Thibaut, Thiébaut ou Diebolt),
Schààcks (les membres de la famille de Jacques), Krìschännels (les
membres de la famille de Christian ou Chrétien), Krìschdoffels (les
membres de la famille de Christophe), Rischards (les membres de la
famille de Richard)…
- avec le patronyme seul :
Néis
(les Neu), Oswàlds (les Oswald), Buurs (les Bour), Digges (les Dick),
Schuwèngs (les Juving), Muurés (les Mourer), Zìnse (les Zins),
Mààtze (les Matz), Sèltzersch (les Seltzer), Kleine (les Klein)…
- avec un adjectif qualificatif :
Wisses (die Weissen en allemand, c’est-à-dire les blonds).
- avec un nom de métier :
Botts (la
famille ou la maison du facteur), Schrinnersch (la famille du
menuisier), Wòònersch (la famille du charron), Bäggersch (la famille du
boulanger), Schùmmàchersch (la famille du cordonnier), Schààndersch (la
famille du chantre d’église)
On remarquera ici l’utilisation de la marque du pluriel des noms propres : terminaisons s, es et sch ainsi que e. L’article défini pluriel dialectal de (die en allemand) n’est pas employé.
3. Les noms de maisons "les Hussnääme" et les noms individuels.
3.1 Généralités
Ces noms de maisons, ces "Hussnääme", se sont formés spontanément, par nécessité, et sur le même modèle que les patronymes.
On ne les rencontre plus que dans le monde rural.
Ils sont donnés par des tiers et donc subis par leurs porteurs, ils ne sont pas choisis ni revendiqués.
Certains, surtout ceux qui
dépeignent un aspect physique ou moral et ceux qui sont des sobriquets,
peuvent ne pas être admis par leurs porteurs et il n’est pas conseillé
de les utiliser en présence de la personne concernée, car ils risquent
de blesser.
Il est possible qu’ils ne soient pas connus de leurs porteurs puisque la communauté les emploie en leur absence.
Les noms de maisons sont attachés à
une maison et hérités ou "vendus" avec elle. Le nom de maison reste,
même si les personnes passent.
Tous sont utilisés couramment, au
point de supplanter le nom officiel qui peut alors être méconnu, voire
inconnu d’une partie de la communauté.
On ne les rencontre pas dans les
actes officiels (Etat civil, délibérations du conseil municipal ou du
conseil de fabrique). Pour dissiper la confusion, on utilise, pour les
comptes-rendus officiels, les dénominations "le vieux" ou "le jeune".
Ils sont très évocateurs et "parlants", pour ne pas laisser de doute sur leur porteur.
Leur orthographe n’a jamais été
codifiée, car ils étaient uniquement employés dans la langue orale.
C’est pourquoi il est possible qu’ils aient subi des altérations au
cours des années.
Leur usage n’est pas limité au périmètre du village, mais s’étend aux communes environnantes.
Certains pourtant sont limités au
périmètre d’un quartier ou d’une rue et ne sont alors pas connus du
reste de la population du village.
Pour la plupart d’entre eux, ce ne
sont nullement des sobriquets, des "Schbottnääme" ou "Schbìtznääme" et
ils n’ont donc pas de caractère péjoratif, injurieux ou moqueur.
Les anciennes générations, qui sont
dialectophones, les pratiquent toujours, mais à cause de la régression
du francique au profit du français, ils sont de moins en moins
utilisés.
Il reste que ce sont de précieux témoignages de la vie rurale à une certaine époque qui n’est pas si loin derrière nous.
3.2 Mode de construction des noms de maisons.
Le nom de base
En premier lieu, la maison prend le
nom de l’un de ses occupants, en général l’un des membres du nouveau
foyer qui vient de la faire construire, de l’acquérir ou d’y emménager.
Ce nom peut être un prénom ou un
patronyme unique qui ne rencontre pas d’homonymie, ou le nom d’une
personne facilement identifiable, possédant une forte personnalité, une
popularité locale.
Dans notre exemple, la maison
s’appelle Hènnrische Huss (en allemand Heinrichs Haus, la maison de
Henri). Henri Hoffmann, de Hènnrisch, (1850-1932) y habite avec sa
famille.
Ce nom de maison est réduit dans un
second temps en Hènnrische. Ainsi est créé, ici, à partir d’un prénom,
le nom de base ou nom de maison, le Hussnààme. Ce nom collectif
désigne autant la maison que ses occupants.
C’est ainsi que l’on peut dire :
Isch géh zù Hènnrische. (Je vais chez les Henri ou dans la maison de Henri.)
Isch wèès wù Hènnrische wòhne. (Je sais où habitent les Henri.)
Hènnrische hònn de Sòu geschlàcht. (Les Henri ont tué le cochon.)
Hènnrische ìsch àbgebrènnt. (La maison des Henri a brûlé.)
La question que l’on peut se poser
est celle-ci : pourquoi le nom choisi par les concitoyens de
Henri n’a pas été son patronyme, Hoffmann ? La raison
en est que peut-être d’autres familles Hoffmann existent au village et
la confusion aurait été possible. Le choix s’est donc porté sur le
prénom, certainement unique dans le village et facilement identifiable.
La première épouse de Henri,
Madeleine Gross (1853-1897), à moins d’avoir gardé le nom de la
maison paternelle, peut avoir été nommée Hènnrische Léén, c’est-à-dire,
Madeleine, qui habite dans la maison de Henri.
La seconde épouse de Henri, Thérèse
Gap (1862-1953) prend, elle-aussi, le nom de sa maison
d’adoption. Elle devient Hènnrische Thèréss.
Madeleine et Thérèse portent donc chacune, devant leur prénom, le nom de la maison qu’elles habitent à tour de rôle.
Originaire du village voisin
d’Oermingen, Thérèse aurait aussi bien pu être nommée ’s Ermìnger
(celle qui est originaire d’Oermingen) ou, pour plus de précision, ’s
Ermìnger Thèréss (Thérèse qui est originaire d’Oermingen).
Ce nom Ermìnger se base sur une
caractéristique individuelle, l’origine de Thérèse. C’est par
conséquent un nom individuel d’origine qui complète le prénom. Il
aurait pu devenir un nom de maison, Ermìngersch, mais ce ne fut pas le
cas.
Les deux noms, Hènnrische ou Ermìnger ont peut-être été utilisés simultanément pour Thérèse, on ne le sait pas.
Seconde génération
Les enfants héritent du nom de la
maison, soit Hènnrische. Ils se nomment Hènnrische Mari-Thèréss
(1902-1987), Hènnrische Haari (1904-1967) et Hènnrische Nìggel
(1906-1973).
En épousant Jacques Grendelbach de
Herbitzheim et en s’établissant dans le Bas-Rhin, Marie-Thérèse quitte
la maison et perd son Hussnààme, son nom d’appartenance à la maison qui
désormais n’a plus de sens pour elle dans sa nouvelle commune. Elle
peut avoir hérité d’un autre nom dans son village d’adoption, à savoir,
"’s Kalhuuser Mari-Thèréss" (nom individuel d’origine) ou "Grènnelbàchs
Mari-Thèréss" (nom d’appartenance à la nouvelle maison, celle de son
mari, donc nom de maison).
Henri Nicolas (Hènnrische Nìggel) reste célibataire et n’a pas de descendance.
Henri Clément (Hènnrische Haari)
épouse Louise List (1904-1979) qui perd théoriquement son nom de maison
Muurer Hànse Luiss (Louise qui appartient à la maison de Jean Mourer)
pour devenir désormais "Hènnrische Luiss" (Louise qui appartient à la
maison de Henri).
Les deux noms de maisons peuvent pourtant cohabiter sans problème et être utilisés selon les affinités de chacun.
Troisième génération
Les deux filles de Henri et de
Louise héritent également du nom de maison et se nomment
"Hènnrische Mari" (1931-2005) et "Hènnrische Deniss" (1933-).
L’aînée, Marie, reste célibataire
et n’a pas de descendance. On l’appelle aussi parfois "’s Schùùlgàsser
Mari" (Marie qui habite dans la ruelle de l’école), nom individuel
d’origine, en rapport avec le domicile situé dans la ruelle de l’école,
l’actuelle rue des lilas, mais qui n’est pas un nom de maison.
Denise épouse André Freyermuth
(1931-2000) qui a pour nom individuel de "jùng Schwärzel" (le jeune
noiraud). Ce pourrait être là un surnom, surtout s’il est blessant pour
son porteur. André garde son nom individuel et ne prend pas le nom
de la maison (Hènnrische), dans laquelle il emménage et qu’il
occupe avec sa famille pendant une quinzaine d’années.
Quatrième génération
Les descendants de Denise, qui ont
fondé des foyers à l’extérieur du village, n’ont pas hérité du nom de
la maison et n’en ont certainement pas d’autre. Seule, la fille aînée
Marie (1958-), qui habite à Bining, est appelée parfois "’s Biinìnger
Mari" dans le cercle restreint d’une partie de la famille demeurant à
Kalhausen. C’est un nom individuel d’origine.
Comme on le voit, depuis la seconde
moitié du 20° siècle, la tradition des noms de maisons, des
"Hussnääme", est en passe de disparaître. Les maisons occupées par
de jeunes ménages ne reçoivent plus de nom.
3.3 Compréhension des noms de maisons, des Hussnääme
Prenons l’exemple de la famille Blaise Pefferkorn, de la ruelle de l’école (de Schùùlgàss).
Blaise, en allemand Blasius, en
francique de Blääs, (1833-1907) donne son nom à la maison. Blääse
(forme plurielle de Blääs) est donc le nom de la maison, le "Hussnààme".
La maison s’appelle par conséquent ainsi, tout comme les membres de la
famille qui l’occupent.
Les enfants de Blaise (soit la
seconde génération) s’appellent Blääse Àgàth, Blääse Nìggel,
Blääse Schàmm-Pièèr, Blääse Haari, Blääse Wiktor, Bläse Àliss (Aloyse).
Chacun porte le "Hussnààme", nom d’appartenance à la maison, à la
famille, suivi de son prénom.
L’un d’eux, Victor, né en 1879, prend pour épouse Marie Gross et continue d’habiter la maison paternelle après son mariage.
Les petits-enfants de Blaise et
enfants de Victor (la troisième génération) sont Blääse Àliss
(Alice), Blääse Ààdell, Blääse Wiktor, Blääse Mààrgritt, Blääse
"Henri", Blääse Mari-Thèréss, Blääse Schaarl, Blääse Schosséf ou Sépp,
Blääse Lussi.
Comme les membres de la seconde génération, ils portent eux aussi le nom de la maison, suivi de leur prénom.
Joseph, né en 1931, a droit, de la
part de certains, à un second nom, de klèèn Sépp (le petit Joseph), nom
individuel en rapport à sa taille. On ne peut pas vraiment parler
de surnom dans ce cas, bien au contraire, c’est un nom descriptif d’un
aspect physique réel.
Seul garçon de la fratrie, après le
décès de ses deux frères, il est aussi appelé "Blääse Bùù" (le
garçon de la maison de Blaise). Il aurait encore pu avoir un quatrième
nom en rapport avec son lieu d’habitation, de "Schùùlgàsser Sépp",
mais cela ne fut pas le cas.
Blääse Wiktor signifie bien
Victor, fils de Blaise, mais Blääse Sépp ne signifie
pas Joseph, fils de Blaise. Il faut comprendre Joseph,
appartenant à la maison de Blaise, à la famille de Blaise.
Cet exemple prouve bien que le nom de maison est valable pour plusieurs générations et qu’il est lié à une maison.
Dans un autre exemple, "Àléxe
Léén" ne signifie pas Madeleine, la fille d’Alexandre, mais
appartenant à la famille d’Alexandre, dont elle est l’épouse, ou encore
habitant la maison d’Alexandre.
En emménageant dans la maison de son
époux, elle a perdu son propre nom de maison, "Kochs Léén", valable avant
son mariage, lorsqu’elle habitait avec son père et sa mère. Pour
certaines personnes, elle continuera pourtant de garder son nom de
maison de jeune fille.
"’S Schrinner Mari" ou "Schrinnersch
Mari" n’est pas Marie la menuisière, mais bel et bien celle qui habite
dans la maison du menuisier.
La confusion n’était pas possible
pour les habitants du village, véritable cercle fermé dont tous les
membres connaissaient parfaitement l’histoire des familles et leurs
liens d’interférence.
L’apport de la généalogie ou la
connaissance de l’histoire des familles nous est donc aujourd’hui
d’une grande utilité pour comprendre le sens de la plupart des noms de
maisons.
3.4 Attribution des noms de maisons
L’origine des noms de maisons
fabriqués à partir d’une profession, d’une activité exercée, d’un lieu
géographique, d’un trait physique ou moral est facilement
explicable, puisqu’elle tombe sous le sens.
En ce qui concerne les noms de
maisons indiquant une filiation et fabriqués à partir du nom d’un
ancêtre, la question se pose : pourquoi le prénom est-il privilégié au
détriment du patronyme ou inversement (Bàddisse et non Thinnèsse,
Hènnrische et non Hoffmànns), le prénom maternel au détriment du prénom
paternel ou inversement, et le patronyme au détriment du matronyme ou
inversement (Bùùrs Mari et non Reichs Mari, Àlbèèrdésse Rooder et non
Müllerschs Rooder) ?
Il ne semble pas que le lien
maternel joue un rôle dans la construction du nom de maison de
filiation, comme il le fait dans la transmission de la langue. Le mode
de construction du nom de filiation semble obéir à des règles
élémentaires :
- Il faut que le
nom choisi soit facilement prononçable (Pèfferkornsch est trop
compliqué à dire, alors on choisit Blääse, Fawriggersch,
Schùmmàchersch, Hànse, Parissersch pour les différentes familles
Pefferkorn.)
- Il faut surtout
que le nom soit le plus évocateur possible et donc on le forme sur le
nom ou le prénom de la personne la plus typée, la plus représentative
du couple ou de la maison (ce n’est pas forcément le chef de famille).
- Les prénoms
esseulés dans le village et donc rares parce que représentés en un seul
exemplaire sont largement utilisés, car ils ne portent pas à confusion
: "Bàddiss", "Blääs", "Suuzànn", "Krìschdinn", "Kààrlinn".
En cas d’homonymie du patronyme, on choisit un prénom ou un autre nom pour distinguer les différentes familles.
3.5 Transmission des noms de maisons
Aloyse Pefferkorn (1881-1944), qui
porte le nom de maison "Blääse", épouse Elisabeth Ludmann en 1911 et
vient habiter au début de la rue des fleurs, dans la maison de son
épouse. Il quitte donc la maison appelée "Blääse" pour une maison qui
porte un nom différent, celui de Parissersch.
En effet Elisabeth, née à
Paris, est appelée "’s Parisser Lissa" et a donné son nom à la maison.
Aloyse, bien qu’il vienne habiter dans la maison nommée "Parissersch", continue d’être appelé "Blääse Àliss".
Pourtant quelques personnes du
village ont aussi très bien pu le surnommer "Parissersch Àliss" puisqu’il
avait emménagé dans la maison de la "Parisienne" et faisait désormais
partie d’une nouvelle maison.
Les deux membres d’un couple ne
portent donc pas forcément le même nom de maison. Ainsi "Kéller Hànse
Pééder" a pour épouse "Ònggels Majo" et "Schmìtt Hànse Schàng",
"Wisslìngersch Ònna".
Cette façon de pratiquer prouve que
le nom de maison, le "Hussnààme", est attaché à la maison, à ceux qui
résident dans la maison et qu’il ne se perd pas quand on quitte la
demeure paternelle, au profit d’un autre nom qui serait tout aussi
adapté.
Il se transmet héréditairement, à l’intérieur de la communauté
villageoise, comme le nom de famille ou un bien matériel.
Le nom de maison, puisqu’il est
attaché à une maison, est "hérité" par les nouveaux occupants de la
maison, en cas de changement de propriétaire. Cela peut expliquer les
difficultés rencontrées pour expliquer le sens de certains noms de
maisons (Digges, Mààtze, Putts).
Dans le cas de l’emménagement d’une
personne dans la communauté villageoise, du fait de son union avec un
résident, le nom de maison en possession dans le village d’origine est
perdu puisqu’il n’a plus de sens dans le nouveau lieu de résidence.
Un nouveau nom individuel peut
alors être attribué, rappelant le lieu d’origine : Érmìnger, Àchener,
Hìddìnger, Schdèènbàcher…Ce nouveau nom peut alors très bien devenir un
nom de maison.
Ou bien le nom d’appartenance à la
nouvelle maison est adopté : Jean Demmerlé, né à Etting, épouse Cécile
Koch et devient ainsi "de Koch Schàng" et non de Éddinger Schàng.
3.6 Datation des noms de maisons
La plupart des "Hussnääme", des noms
de maisons, cités dans ce document datent certainement du
19° siècle et de la première moitié du 20°. Ceux qui sont antérieurs au
19° siècle ne nous sont pas connus car ils ont disparu de la vie du
village et de la mémoire collective ou ont été remplacés par des noms
plus récents.
Ces noms se sont transmis dans les
familles de génération en génération et sont encore utilisés de nos
jours, à l’exception des plus anciens, comme "Schtrùmpwééwersch" et
"Wééweràms", remplacés par des noms actualisés, respectivement
"Schààndersch" et "Hènnrische".
On peut dire que la durée de vie
d’un nom de maison peut facilement atteindre un siècle, soit quatre
générations, voire parfois plus, pour les cas exceptionnels.
Quelques noms individuels ont été
donnés dans la seconde moitié du 20° siècle : de Fergel Émill, de
Millionäär, de Maître, de Diacre, de grosse Léhrer, de
Mihle Schilbèr.
Les personnes concernées par les
noms de maisons et les noms individuels encore utilisés dans le village
sont toutes d’un certain âge déjà, elles ont passé la cinquantaine,
voire la soixantaine. Seule une personne déroge à cette constatation,
puisque née en 1965 (de root Müller). Mais ce nom individuel n’est
connu que de quelques personnes.
Les maisons et les personnes plus
jeunes qui y habitent ne portent donc plus de nom de maison, ni de nom
individuel donnés par leurs concitoyens, pour la simple raison que la
tradition des "Hussnääme" est en train de passer. On peut dire, sans se
tromper, que cette façon de nommer une maison a commencé à
péricliter, puis à disparaître après la seconde guerre mondiale. Nous
verrons plus loin pourquoi.
3.7 Evolution des noms de maisons
Les noms de maisons qui se sont
transmis jusqu’à nous l’ont été uniquement par tradition orale. C’est
pourquoi certains ont pu subir des altérations dans leur forme, ce qui
pose des problèmes pour leur compréhension.
La nécessité fait parfois évoluer le nom de maison ou le nom individuel en l’actualisant.
Ainsi le nom individuel de "jùnge
Fritz", donné à André Simonin, évolue et devient "de àlt Frìtz", au
cours de la vie de son porteur, tout comme de "Àchener Schùmmàcher"
devient "de àlt Schùmmàcher".
"Schéélicks Schàmm-Pièèr" se mue en
"Knèchtlo", puis en "Ìmme Schàmm-Pièèr", selon les étapes de la vie de son
porteur (jeunesse, adolescence, âge adulte).
Cela signifie aussi qu’un nom de
maison ou un nom individuel n’est pas forcément valable à tout moment
d’une vie, bien qu’il puisse être employé pendant toute la vie d’une
personne. Le cas de la perte du nom de maison de jeune fille a déjà été
évoqué plus haut.
Le nom dernier-né ne prend donc pas
forcément l’avantage sur les autres, mais tous coexistent et sont
utilisés indifféremment, au gré et selon l’envie de ceux qui les
utilisent.
De même, un nom de maison valable
pour une génération peut ne plus avoir de sens pour les générations
suivantes qui le portent selon la loi de l’hérédité. Dans ce cas, les
villageois qui emploient un nom de maison ne connaissent rien de
l’origine du nom puisque l’ancêtre auquel il se rapporte est décédé
depuis belle lurette et a peut-être disparu de la mémoire collective.
4. Typologie des noms de maisons et des noms individuels
Nota : Pour une bonne
compréhension, le nom de maison (NM) est toujours cité en premier.
Ensuite est cité le nom individuel (NI) à l’origine du nom de maison.
4.1 Ceux qui sont façonnés d’après
la localité d’origine (pour les personnes venant de l’extérieur) ou le
lieu d’habitation dans la commune. Ils ont tous le suffixe
"er" indiquant la provenance.
nm1
Àchenersch (la maison de celle qui vient d’Achen) NM
's Àchener Mari" (Marie originaire d’Achen)
ou Àchenersch Mari NI
's Àchener Mààdlén
|
Marie Hoffmann (1877-1963),
née à Achen de Guillaume Hoffmann et Madeleine Petry
Elle épouse Jean Starck (1877-1944). Sa fille Frieda (1912-1998)
était l'épouse de Christian Nicolas Freyermuth .
Voir plus loin de Bodde Nìggel.
sa soeur :
Madeleine Hoffmann (1883-1956), ép. Florian Dier
|
NI1
de Àchener Schùmmàcher
(le cordonnier originaire d’Achen) NI
voir plus loin de àlt Schùmmàcher
|
Charles Rimlinger père (1886-1962).
Il avait exercé, un court moment, le métier de cordonnier à Achen,
après la première guerre mondiale, avant de s’installer au village.
|
nm4
Àlwenersch (la maison de celui qui vient de Sarralbe) NM
|
|
de Àlwener (le Sarralbenois) NI |
André Stephanus (1870-1947)
Originaire d’Etting, il travaillait au chemin de fer à Sarralbe, d’où son nom.
Il aurait aussi très bien pu s'appeler de Éddìnger.
|
nm12
Bòhnhéfdersch (la maison de celui qui habitait à la gare) NM
de Bòhnhéfder (celui qui habitait à la gare) NI
|
Nicolas Assant (1881-1954)
Ouvrier d’équipe au chemin de fer, il avait habité un moment au quartier
de la gare avant de s’installer dans la rue des roses.
Un avancement, au chemin de fer, était synonyme de déménagement dans
95% des cas.
Communication de François Freyermuth.
|
nm14
Brùchbrùnnersch
(la maison de celui qui habite près de la fontaine du Brùch) NM
de Brùchbrùnner (celui qui habite près de la fontaine du Brùch) voir plus loin de àlt Brùchbrùnner NI
Brùchbrùnnersch Mari
Brùchbrùnnersch Haari
Brùchbrùnnersch Àlbèr
Brùchbrùnnersch Wikdor
Brùchbrùnnersch Thèréss
|
André Holzritter (1896-1981)
son épouse :
Marie Mourer (1897-1978)
leurs enfants :
Henri Holtzritter (1925-1985)
Albert Holtzritter (1926-1947)
Victor Holtzritter (1927-1945)
Thérèse Holtzritter (1933- ), ép. Alfred Brechenmacher
|
nm17
Éddìngersch
(la maison de celui ou de celle qui vient d’Etting) NM
's Éddìnger NI
Éddìngersch Thèréss
Éddìngersch Pééder, appelé aussi de Knàll Pééder ou
de Knéll Pééder (voir plus loin)
Éddìngersch Rémi
|
Famille Rémi Klein
Anne-Marie Freyermuth (1859-1896), ép. Joseph Mourer
née à Etting de Georges Freyermuth et Marie-Eve Zins
sa fille :
Thérèse Mourer (1887-1952), ép. Rémi Klein
ses enfants :
Pierre Klein (1913-1978)
Rémi Klein (1918-1998)
|
ni12
de Éddìnger Kààrl (Charles originaire d’Etting) NI
|
Charles Demmerlé (1897-1985)
Charles Demmerlé était
né à Etting et s’était installé à Kalhausen en1925, après son mariage.
|
ni12a
de Éddìnger Nìggel (Nicolas originaire d'Etting) NI
|
Jean-Nicolas Steffanus (1900-1978), né à Etting de Jean-Nicolas Steffanus
et Elisabeth Hoffmann
|
nm30
Hìddìngersch (la maison de celui ou de celle qui vient de Hutting) NM
's Hìddìnger NI
Hìddìngersch Clémence
Hìddìngersch Rudolf
voir plus loin Rudolfs
|
Amélie Madeleine Dehlinger (1862-1903), ép. Henri Wendel
ses enfants :
Clémence Wendel (1898-1990)
Rodolphe Wendel (1902-1963)
|
ni24
de Hìddìnger Kamill (Camille de Hutting) NI
ni26
's Hìddìnger Monick NI
ni25
's Hìddìnger Mari-Schann NI
|
Camille Freyermuth (1932-2008)
Monique Freyermuth (1935-1961), ép. René Demmerlé
Marie-Jeanne Freyermuth (1939-)
La famille habitait à Hutting, de 1931 à 1945.
Tous les trois sont les enfants de Christian Freyermuth (1901-1971)
et Marie Demmerlé (1902-1987)
Voir plus loin Hiegel Hànse Krìschànn et Schbènglersch Mari
|
nm52
de Mihl (le moulin) NM
's Mihle Mari (en allemand Maria von der Mühle, c’est-à-dire la Marie du moulin)
de Mihle Rènné voir plus loin de blìnne Rènné
de Mihle Pièèr
's Mihle Gàby
's Mihle Colette
's Mihle Geneviève
de Mihle Schìlbèr changé parfois en Schìhle Milbèr par contrepèterie
de Mihle Pééder
|
Marie Lang (1908-1998), ép. Joseph Herrmann
ses fils :
René Herrmann (1932-1996)
Pierre Herrmann (1934-2010)
Gabrielle Herrmann (1936-), ép. Pierre Seltzer. Voir plus loin Pools Pièèrlé
Colette Herrmann (1937-), ép. Armand Freyermuth
Geneviève Herrmann (1938-), ép. Joseph Neu
Thomas Herrmann (1940-)
Pierre Lang (1919-1999), frère de Marie
Le père de Marie et de Pierre, Jean-Nicolas Lang, né en 1876
à Bining, avait acquis le moulin de Kalhausen, appelé Wélschmihl,
par adjudication en 1883.
|
nm60 ni40
Parissersch (la maison de celle qui vient de Paris) NM
's Parisser Lissa ou Parissersch Lissa NI
Parissersch André ou de Parisslé (le petit Parisien)
|
Elisabeth Ludmann, ép. Aloyse Pefferkorn (1887-1984).
Voir plus loin Blääse Àliss
Son fils André Pefferkorn (1914-1956)
Elisabeth était née à Paris, dans le 11° arrondissement (paroisse Saint Ambroise).
Ses parents, Pierre Ludmann et Marie-Anne Reich faisaient partie de ces
nombreux Kalhousiens émigrés dans la capitale pour raisons économiques.
|
ni45
de Prèise Jokkob (Jacques l’Allemand) NI
|
Jacques Zins (1898-1966)
Aucun des ascendants de Jacques n’est originaire d’Allemagne.
Par contre, Jacques a fait partie des troupes d’occupation de la Ruhr,
de février à mars 1923.
Communication de Bernard Zins.
Cette
région fortement industrialisée avait été occupée en janvier 1923 par
les troupes françaises en représailles des retards de paiement de
l’Allemagne, qui s’était déclarée incapable d’exécuter les réparations
punitives d’un montant de 226 milliards de marks-or exigées par
la Conférence de Paris à la fin de janvier 1921.
|
ni51
de Rùsse Màrssèl (Marcel le Russe) NI
|
Marcel Proszenuck, père (1889-1968)
Prisonnier de guerre allemand, né à Simionovka, il avait été déplacé dans
la région en 14-18.
Un de ces camps de prisonniers russes fonctionnait en effet à Weidesheim.
Les Russes travaillaient comme ouvriers agricoles dans les fermes
de Weidesheim et de Kalhausen.
Marcel avait épousé, en secondes noces, Cécile Freyermuth en 1919.
voir plus loin Grééde Séssil
|
nm67
Rùtschersch (la maison de celui qui habite à la Rùtsch) NM
voir aussi plus loin Métzersch
de Rùtscher NI
Rùtschersch Ònna
Rùtschersch Mari
Rùtschersch Bèèrda
Rùtschersch Deniss
Rùtschersch "René"
Rùtschersch "Gaston"
Rùtschersch "Hubert"
|
Familles Muller Laluet
Florian Muller, boucher, (1838-1892) épousa en 1869 Célestine Muller dont le
père Florian était aubergiste à la "Rùtsch". Il pratiqua ensuite les deux métiers,
boucher et aubergiste, dans la rue des jardins où son père avait fait construire
une nouvelle maison en 1867. Son fils Nicolas, né en 1879, poursuivit l’activité
dans
la rue des jardins avant de s’installer en 1925 dans une nouvelle
boucherie, rue de la gare. Jacques Laluet, originaire d’Etting, épousa
en 1934, Anne, une des filles de Nicolas et donna ainsi son
nom au commerce actuel.
Anne Muller, ép. Jacques Laluet (1909-1988)
Marie Muller, ép. Charles Schaeffer (1915-2004)
Berthe Muller, ép. Antoine Simonin (1920-2003)
Denise Muller, ép. Emile Lenhard (1925-1997)
René Laluet (1935-)
Gaston Laluet (1938-)
Hubert Laluet (1944-)
Les termes Rùtsch, Rìtsch ou Rètsch désignent la partie en forte pente
de la rue des jardins (de Hohléck).
|
ni50
's Rùtscher Àgàth (Agathe de la Rùtsch) NI
|
Agathe Jung, ép. Eugène Freyermuth (1879-1934)
Son
père Dominique (1837-1929) et déjà son grand-père Jean-Pierre
(1782-1842) étaient aubergistes à la Rùtsch, avant Florian Muller, dans
la seule maison existant à l’époque à cet endroit. Ce débit de boissons
était une halte pour les transports de pierres à partir des
carrières situées sur le ban d’Etting.
|
ni53
's Schùùlgàsser Mari (Marie de la ruelle de l'école) NI
voir plus haut Hènnrische
|
Marie Hoffmann (1931-2005)
Elle habitait dans la ruelle de l’école.
|
nm73
Schdèènbàchersch (la maison de celle qui vient de Steinbach) NM
's Schdèènbàcher Léén (Madeleine qui est originaire de Steinbach) ou ‘s Schdèènbàcher NI
Schdèènbàchersch “André”
's Schdèènbàcher Ònna
's Schdèènbàcher Schann ou Schdèènbàchersch Schann
|
Il s’agit de Steinbach, faisant partie de la commune de Sarreguemines.
Madeleine Thiel (1891-1943), épouse de Nicolas Gross
ses enfants :
André Gross (1915-1947)
Anne-Elisabeth Gross (1920-), ép. Nicolas Rosener, puis Pierre Lorang
Jeanne Gérard (1922-1999) ép. André Gross, puis Camille Klein
Jeanne est originaire d’Audviller (commune du Val de Guéblange)
et non, comme son nom peut sembler l’indiquer, de Steinbach qui
fait
aussi partie de la commune du Val de
Guéblange.
|
La famille Herrmann-Lang (Mihle)
La famille Muller Laluet
(Rùtschersch ou encore Métzersch)
4.2 Ceux qui indiquent l’exercice d’un métier ou une occupation.
nm7 Bäggersch (la maison du boulanger) NM
de Bägger (le boulanger) NI
Bäggersch Nìggel ou de Bägger Nìggel
Bäggersch Ààrthur
Bäggersch Schosséf
Bäggersch « Raymond »
Bäggersch Rosché
|
Nicolas Fabing (1851-1915)
Nicolas Fabing junior (1891-1967)
Nicolas Fabing père, né à Bining en 1851, maire de Kalhausen,
est décédé en 1915, à l’âge de 63 ans.
Il avait eu, de son union avec Marie Muller, une fille, Joséphine Catherine,
qui épousa en 1907 Nicolas Muller, boucher.
En secondes noces, il épousa Julie Bour, fille de Pierre Bour, instituteur.
De cette union, il eut un fils Nicolas, né en 1891, qui lui succéda comme boulanger,
et une fille, Anne, surnommée "‘s roode Ònna" qui tenait une épicerie
au centre village, dans l’ancien presbytère.
Arthur Fabing (1917-1978)
Joseph Fabing (1918-)
Raymond Fabing (1923-1952)
Roger Fabing (1925-)
|
nm13
Botts (la maison du facteur) NM
de Bott (le facteur) NI
Botts Mari
Botts Lussi
Botts Àliss
Botts Mààrgritt
Botts Schàkkob
Botts Séssill
Botts Lissa
Botts “Lucien”
Botts Èrnést
Botts Hélènn
|
Jacques Gross (1880-1941)
ses enfants :
Marie Gross, ép. Eugène Seltzer (1911-)
Lucie Gross (1912-1943)
Aloyse Gross (1914-2006)
Marguerite Gross (1915-1994)
Jacques Gross (1916-1989)
Cécile Gross, ép. Aloyse Taesch (1918-2008)
Elisabeth Gross, ép. Jacques Lenhard (1920-2003)
Lucien Gross (1921-1944)
Ernest Gross (1923-2006)
Hélène Gross, ép. Pierre Lazzarotto (1924-2010)
|
ni7
de Bodde Nìggel (Nicolas le facteur) NI
Voir plus loin Hiegel Hànse
|
Christian Nicolas Freyermuth (1912-1991)
Il distribuait le courrier à Etting et Schmittviller.
|
ni9
de Chèff Sépp (Joseph le chef) NI voir aussi plus loin de wisse Sépp
|
Il était à un moment chef de la clique des pompiers.
|
ni10
de "diacre" NI voir aussi plus loin de "maître" ainsi
que Rùtschersch et Métzersch
|
René Laluet (1935-)
Ordonné diacre en l’église de Rohrbach-lès-Bitche en 1989.
|
nm18
Fawriggersch (la maison de celui qui est ouvrier de fabrique, d’usine) NM
de Fawrigger (celui qui est employé à la fabrique)NI
Fawriggersch Émill
Fawriggersch Luiss
Fawriggersch Lésdinn
Fawriggersch Léani
Fawriggerschs Màndinn
|
Henri Pefferkorn (1812-1847)
Ce dernier est cité dans les registres paroissiaux comme employé à la fabrique de
chapeaux de paille, préposé dans la fabrique, commis à la fabrique ou encore maître de la fabrique.
Son fils Jean (1838-1893) est cité comme contremaître de fabrique. En réalité,
la famille s’occupait d’un dépôt local mis en place pour l’usine de chapeaux
de paille de Langenhagen de Sarre-Union.
Les Pefferkorn distribuaient la matière première, les feuilles de latanier.
Les ouvrières venaient se ravitailler selon leurs besoins et ramenaient le
produit fini, c’est-à-dire le chapeau tressé.
Ils tenaient aussi la comptabilité du dépôt et versaient les salaires. Leur
activité concernait aussi Achen et Etting. L’affaire fut reprise par le gendre de
Jean Pefferkorn, Emile Borsenberger (1867-1941). La
première guerre
mondiale sonna le déclin de cette industrie.
Emile Borsenberger (1900-1945)
Louise Borsenberger (1902-1989)
Célestine Marie Victorine Borsenberger (1904-1956)
Léonie Borsenberger (1906-2006), ép. Jean Pierre Pefferkorn
Marie-Clémentine Borsenberger (1907-2003)
|
ni13 ni13a de Fèrgel Émill, de Fèrklé (Emile le marchand de
porcelets) NI
|
Emile Freyermuth (1913-1985)
Après avoir travaillé dans le bâtiment avec son frère André, Emile se lança
après-guerre dans le commerce ambulant de porcelets.
|
ni14
de Gébser ou de Gibser (le plâtrier) NI
voir plus haut de Hèissler « André »
|
André List (1908-1996)
|
ni17
's Grèmpe Käddel (Catherine la commerçante de détail) NI
Le nom allemand Grempler signifie détaillant (Kleinhändler).
|
Catherine Demmerlé (1879-1971), ép. Dominique Jung
Elle gagnait sa vie, avant son mariage avec Dominique Jung, en 1906,
et son départ de Kalhausen en 1910 pour la Meuse, en faisant le commerce
de beurre, œufs, lard…qu’elle achetait au village pour les revendre en ville.
|
nm23
Griddlersch (la maison du ramasseur de plantes) NM
de Griddler (le ramasseur de plantes) NI
Griddlerschs Pééder
Griddlerschs Schànn-Nìggel
Griddlerschs Mààrgritt
Griddlerschs Tiilsche ou 's Griddler Tiilsche
Griddlerschs “André”
Griddlerschs Ònna
|
André Philipp (1875-1941)
ses enfants :
Pierre Philipp (1901-1956)
Jean Nicolas Philipp (1903-1967)
Marguerite Philipp (1906-1990)
Mathilde Phillip (1914-1993), ép. Charles Guinebert
André Philipp (1921-1944)
Anne Philipp (1921-1998), ép. Hunsinger
Le nom provient probablement du nom allemand Kräuter signifiant les herbes,
les plantes médicinales. (en dialecte Griddler).
Un ascendant était sans doute passé maître dans l’herboristerie domestique.
Communication de Bernard Zins
|
ni22
de Hèrre Mààd (la servante du curé) NI
Voir plus loin klèèn Schùmmàchersch
|
Marie Pefferkorn (1898-1974)
Elle était une des ménagères du curé Albert Michel.
|
nm29
Héwàmms (la maison de la sage-femme) NM
ni23
de Héwàmm (la sage-femme) NI
Héwàmms Emill
|
Familles Victor Muller, puis Jacques Simonin
Elisabeth Kratz (1863-1926), épouse Victor Muller, exerça comme sage-femme
de 1892 jusque dans les années 1920. Elle eut personnellement 11 enfants,
dont 8 moururent en bas âge.
Emile Muller, le fils de la sage-femme Elisabeth Kratz (1903-1972)
|
Héwàmms Schàkkob
Héwàmms Odill
Héwàmms «Edmond»
Héwàmms «François» appelé aussi de Fränzel
(le petit François)
Héwàmms Elfried
voir aussi plus loin Simonns
|
La sage-femme Anne Dahlem (1897-1979) exerça de 1933 à 1962.
son époux :
Jacques Simonin (1892-1967)
ses enfants :
Odile Simonin, ép. Bernard Meyer (1934-)
Edmond Simonin (1936-2005)
François Simonin (1937-)
Elfriede Simonin (1939-), ép. Adrien Simon
|
ni27
de Ìmme Schàmm-Pièèr
(Jean- Pierre aux abeilles, c’est-à-dire l’apiculteur) NI
voir ci-dessous de Knechtlo
|
Jean-Pierre Demmerlé (1914-1973)
|
ni32
de Knàll Pééder ou de Knéll Pééder (Pierre qui fait claquer
le fouet)SI
voir aussi plus haut Eddingersch Pééder
|
Pierre Klein (1913-1978)
Employé comme valet de ferme au moulin de la Gàllemihl, Pierre avait l’habitude
de mener énergiquement son attelage de chevaux, quand il livrait la farine
aux boulangers du village.
|
ni33
's Knébbell Ònna (Anne la cuisinière de quenelles) NI
|
Anne Lambrech (1878-1961)
Elle faisait le ménage chez Jean-Pierre Pefferkorn, épicier et maire du village
(voir plus loin Maiébs Schàmm-Pièèr). Elle cuisinait peut-être souvent
des quenelles de farine.
|
ni34
de Knèchtlo (le petit valet de ferme) NI
voir ci-dessus de Ìmme Schàmm-Pièèr et plus loin Schéélicks
|
Jean-Pierre Demmerlé (1914-1973)
|
ni18 ni36
de "maître" ou de grosse Léhrer (le grand maître) NI
voir aussi plus haut Rùtschersch et ci-dessous Métzersch "René"
|
René Laluet (1935-)
Il fut appelé "le grand maître", non à cause de sa taille, mais parce qu'il
enseignait aux grandes classes, celles des fins d'études.
Il a été directeur de l’Ecole Mixte 1 de 1958 à 1990.
|
ni35
de Màkler Schàng (Jean le négociant) NI
Le nom allemand Mäkler signifie acheteur primaire (Unterkäufer).
|
Jean Bellott (1863-1943)
On ne sait rien pour le moment sur ses activités.
Il achetait sans doute des produits fermiers auprès des familles et les revendait en ville.
|
nm51
Métzersch (la maison du boucher) NM
appelée aussi Rùtschersch
de Métzer NI (le boucher)
de Métzer Nìggel ou Métzersch Nìggel
Métzersch Ònna
Métzersch «René»
Métzersch «Gaston»
Métzersch «Hubert»
Métzersch Schàng ou Métzersch Pàtt (le parrain)
Ce nom désigne le plus souvent une personne célibataire.
|
Familles Nicolas Muller, puis Jacques Laluet, puis Gaston Laluet.
Nicolas Muller (1879-1951)
sa fille :
Anne Muller, ép. Jacques Laluet (1909-1988)
ses enfants :
René Laluet (1935-)
Gaston Laluet (1938-)
Hubert Laluet (1944-)
Jean Muller (1875-1950) frère de Nicolas Muller
Il était l’homme à tout faire de la boucherie et s’occupait aussi des activités agricoles.
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ni37
de Millionäär (le millionnaire) NI
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André Freyermuth (1903-1994) était entrepreneur dans
le bâtiment après-guerre.
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ni41
's Paschdoore Mari (Marie qui habite chez le prêtre) NI
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Marie Ichthertz, la sœur du curé Nicolas Ichthertz
L’abbé Nicolas Ichthertz était curé de Kalhausen de 1945 à 1971.
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nm72
Schääfersch (la maison du berger) NM
de Schääfer (le berger) NI
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Nicolas Dier (1862-1947)
Il travaillait pour le compte
d’un éleveur de la région. Absent de son domicile pendant toute la
semaine, il ne rentrait que pour le dimanche.
Communication d’Adolphe Lenhard.
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nm69
Schààndersch (la maison du chantre) NM
de Schàànder (le chantre d’église) NI
's Schàànder Lissa ou Schààndersch Lissa
voir plus loin Bàddisse Lissa
Schààndersch «Antoine»
Schààndersch Nìggel ou de Schàànder Nìggel
voir plus loin Schtrùmpwééwersch
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Florian Stephanus (1897-1948)
Il était tout à la fois chantre, sacristain, organiste et sonneur de cloches.
son épouse Elisabeth Thinnes (1896-1977)
leurs enfants :
Antoine Stephanus (1927-1944)
Nicolas Stephanus (1928-)
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nm71
Schbènglersch (la maison du ferblantier) NM
de Schbèngler (le ferblantier) NI
Ce nom signifie à l’origine le forgeron (Grobschmitt) alors
qu’il désigne actuellement le ferblantier
(Klempner).
Ce nom de maison n’est absolument pas un surnom, bien qu’il
désigne actuellement, dans le langage courant une personne peu
recommandable.
Schbènglersch Rooder (le rouquin de la maison du ferblantier)
Schbènglersch Bojo
Schbènglersch Haari voir plus loin de Hajo
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Florian Demmerlé, cité en 1807
Pierre Demmerlé
(1789-1879) est fondeur de cuillères. Il est cité, en 1823, comme
maréchal de fer blanc, dans les archives paroissiales.
Florian Demmerlé (1863-1942). Son épouse est Angelique Hoffmann.
voir 's Schéélick
Florian Demmerlé (1895-1983)
Henri Demmerlé (1896-1971)
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nm77
Schmétts ou Schmìtts (la maison du forgeron) NM
de Schmétt (le forgeron) NI
ni4 de àlt Schmétt (le vieux forgeron) NI
Schmétts Léo appelé encore de Schmédde Léo
(Léon le forgeron)
Schmétts Kààrl voir plus loin
Mààtze Kààrl
Schmétts Wikdor
Schmétts Pééder
Schmétts Mari-Séssill
Schmétts Mari-Odill
Schmétts Bèèrda
Schmétts Schosséf
Schmétts Léné ou Lélé
Schmétts «Blanche» appelée aussi 's «Blanche»
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Jacques Lett (1877-1957)
Né à Oermingen tout
comme son épouse, Marie Pastor, il s’est installé
à Kalhausen après son mariage.
ses enfants :
Léon Lett, fils de Jacques. (1903-1984)
Charles Lett (1905-1966)
Victor Lett (1907-1972)
Pierre Lett (1908-1979)
Marie-Cécile Lett (1910-1995), ép. Louis Wilhelm
Marie-Odile Lett (1912-1998), ép. Paul Zapolowsky
Berthe Lett (1914-2008), ép. Nicolas Jacobi
Joseph Lett (1916-2003)
Madeleine Jung (1913-1990), ép. Léon Lett
leur fille :
Blanche Lett (1932-), ép. Camille Behr
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nm80
Schrinnersch (la maison du menuisier) NM
de Schrinner (le menuisier) NI
Schrinnersch Pééder ou de Schrinner Pééder
Schrinnersch Lissa ou 's Schrinner Lissa
Schrinnerschs Gèèrtrud
Schrinnerschs Schàmm-Pièèr
Schrinnerschs Nìggel
Schrinnerschs Hilda
's Schrinner Mari ou Schrinnerschs Mari
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Famille Pierre Lenhard
Nicolas Lenhard (1840-1903)
son fils :
Pierre Lenhard (1882-1961)
son épouse, Elisabeth Schlegel (1889-1953)
leurs enfants
Gertrude Lenhard (1912-1975), ép. Mathias Langguth
Jean-Pierre Lenhard (1913-1993) voir plus loin Kàrmàns
Nicolas Lenhard (1920-1945)
Hilde Lenhard (1922-1935)
Marie-Thérèse Lenhard (1926-), ép. Oscar Muller
voir plus loin Ònggels.
Cette branche des Lenhard continua l’activité de menuiserie inaugurée par
Joseph Lenhard, venant de Schalbach et qui se maria en 1796 à Kalhausen.
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nm84
de Schtrùmpwééwer (le tisserand de bas) NI
Schtrùmpwééwersch Ännréss
Schtrùmpwééwersch Léén
Schtrùmpwééwerschs Flooriàn, voir plus haut de Schàànder
Schtrùmpwééwersch Ààdàm
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Famille Florian Stephanus
Jacques Hoffmann (1777-1845), né à Achen
C’est lui qui a fait
ériger, en 1845, avec son épouse Catherine List, la croix qui
se trouve sur le chemin de Hutting au lieu-dit "Wàldwies".
son fils :
André Hoffmann (1821-1879)
la fille du précédent:
Madeleine Hoffmann (1863-1950), ép. Nicolas Stephanus
leurs deux fils :
Florian Stephanus (1897-1948)
Adam Stephanus (1899-1957)
L’activité de tissage
de bas de soie sur métier à tisser se pratiquait à domicile,
comme le tressage de chapeaux de paille, pour le compte d’industriels
de la ville.
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nm81
Schùùlmèschdersch (la maison de l’instituteur) NM
de Schùùlmèschder (l’instituteur) NI
Schùùlmèschdersch Lussi (Lucie de la maison de l’instituteur)
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Lucie Beck (1903-1992), ép. Charles Geisler, puis Eugène Dehlinger
Elle était la fille de l’instituteur, Pierre Beck.
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nm37
Schùmmàchersch (la maison du cordonnier) ou
klèèn Schùmmàchersch (la maison du petit cordonnier) NM
de klèèn Schùmmàcher NI
Schùmmàchersch Mari
Schùmmàchersch "Clémence"
Schùmmàchersch Àliss
Schùmmàchersch Katrinn
Schùmmàchersch Séssill
Schùmmàchersch Luiss
Schùmmàchersch Määde (les filles de la maison du cordonnier)
Le nom Määde désigne des filles célibataires formant un
seul foyer.
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Famille Laurent Pefferkorn
Laurent (1872-1944) est attesté comme agriculteur, mais son père Pierre
(1842-1925) et son grand-père Jean-Pierre (1804-1870) étaient
cordonniers.
les enfants de Laurent :
Marie Pefferkorn (1898-1974), voir plus haut de Hèrre Mààd
Clémence Pefferkorn (1899-1970), ép. Jean Koch
Aloyse Pefferkorn (1900-1980)
Catherine Pefferkorn (1904-1977)
Cécile Pefferkorn (1906-1982)
Marie-Louise Pefferkorn (1912-2004), ép. Pierre Kremer
Marie, Catherine et Cécile Pefferkorn citées ci-dessus.
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nm82 ni55
de Schùmmàcher (le cordonnier) NI
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Ferdinand Lenhard (1931-2011)
Il était cordonnier de métier et a exercé quelque temps au
village. Il a dû
cesser son activité par manque de rentabilité.
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nm83
Sòuhìrde (la maison du porcher) NM
de Sòuhìrt (le porcher) NI
Sòuhìrde Käddel
Sòuhìrde Mari
Sòuhìrde Schosséf
Sòuhìrde Mààrgritt
Sòuhìrde Nìggel
Sòuhìrde Karolinn
Sòuhìrde Emill
Sòuhìrde Ònna
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Un porcher communal exerçait son activité au 19° siècle au
village. Contre
une modeste rétribution, il emmenait les porcs
des particuliers à la pâture.
Jean Gross (1841-1916)
ses enfants :
Catherine Gross (1871-1959)
Marie Gross (1875-), ép. Joseph Vienau
Joseph Gross (1882-1961)
Marguerite Gross (1880-), ép. François Muller
Nicolas Gross (1885-1941)
Caroline Gross (1888-1973)
Emile Gross (1890-)
Anne Gross (1893-1951), ép. Auguste Klein (1893-1951)
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ni58
de Ulààn ou de Hulààner (le Uhlan) NI
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Florian Thinnes (1865-1942)
Il a sans doute passé son service militaire dans la cavalerie prussienne,
comme Uhlan.
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nm88
Wàssermànns (la maison du fontainier) NM
de Wàssermànn NI
Wàssermànns Flooriàn (Florian de la maison du fontainier)
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Florian Dier (1887-1946)
Fils de fontainier ou de sourcier ?
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nm89
Wééweràms (altération de Wééwerààdàms, la maison d’Adam
le tisserand) NM
de Wééwerààdàm ou de Wééweràm (Adam le tisserand) NI
Wééweràms Krìschdinn
Wééweràms Käddel
Wééweràms Mari
Wééweràms Hènnrisch voir plus loin Hènnrische
Wééweràms Mari-Ann
|
Adam Hoffmann (1812-1881)
ses enfants :
Christine Hoffmann (1839-1919)
Catherine Hoffmann (1842-1869)
Marie-Catherine Hoffmann (1845-1893), ép. Jean Hiegel
Henri Hoffmann (1850-1932)
Marie-Anne Hoffmann (1856-1907)
On tissait de la toile de chanvre qui servait à confectionner des habits et du linge de lit.
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ni60
's Wésch Ònna (Anne la lavandière) NI
appelée aussi die Tante (la tante)
|
Anne Wagner (1892-1966)
Elle était femme de ménage chez le forgeron Jacques Lett
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nm92
Wòònersch (la maison du charron) NM
de Wòòner (le charron) NI
Wòònersch Lééna
Wòònersch Schàmm-Pièèr
Wòònersch Schull
Wòònersch Schaninn
Wòònersch Brischitt
|
Nicolas Kihl, né en 1811 à Wiesviller, épouse la fille du
forgeron, Madeleine Seltzer, en 1842.
C’est le début de la dynastie des charrons Kihl.
Nicolas (1811-1892), Christian (1846-1907), Henri Kihl (1876-1918) excercent comme charrons.
Nicolas est cité, en 1845, comme charron-charpentier, dans les registres paroissiaux.
les enfants de Henri :
Madeleine Kihl (1908-1985), ép. Albert Schmitt
Jean-Pierre Kihl (1915-1997)
les enfants de Madeleine :
Jules Schmitt (1933-1999)
Janine Schmitt (1942-2009), ép. Roger Rup
Brigitte Schmitt (1950-), ép. Robert Maringer
|
ni61
's Ziddùngs Schossfinn (Joséphine la porteuse de journaux) NI
appelée aussi " 's Gimm".
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Joséphine Lenhard (1905-1983)
Son neveu Lucien Bour,
dans son enfance, n’arrivait pas à dire Joséphine
et prononçait "Gimm". Renseignement fourni par Monique Bach.
|
La famille Stephanus
(Schtrùmpwééwersch ou Schààndersch)
Remarques :
Les noms indiquant la provenance ne
sont pas les plus représentés dans un village car les habitants issus
de l’extérieur (les "étrangers", de Biegezòwene) n’étaient pas
nombreux autrefois puisqu’on on avait tendance à se marier dans le
cercle restreint du village.
Il en est de même pour les noms
indiquant un métier : les personnes exerçant une activité non agricole
étaient en effet peu nombreuses.
On remarquera l’absence de certains
noms de métiers tels que Sàddler (sellier-bourrelier), Wììrt
(aubergiste), Kräämer (épicier), Hììrt (pâtre), Fàssbìnner ou
Kìefer (tonnelier), professions pourtant présentes au village.
De même on ne mentionne aucune des
activités suivantes pourtant exercées dans le village : cantonnier
(Kadonnié), appariteur (Biddell), garde champêtre (Schìtz), suisse
d’église (Kììrchèschwitzer).
4.3 Ceux
qui ont pour origine l’aspect physique apparent comme la taille, la
silhouette, la couleur des cheveux ou de la peau, ou un trait de
caractère.
Ce sont des noms individuels dans leur grande majorité.
ni2
de àlt Brùchbrùnner NI (le vieux qui habite près de la fontaine du Brùch) voir plus haut de Brùchbrùnner
|
André Holtzritter (1896-1981)
|
ni5
de àlt Schùmmàcher (le vieux cordonnier) NI voir plus haut
de Àchener Schùmmàcher
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Charles Rimlinger, père (1886-1962)
|
ni6
de blìnne Rènné (René l’aveugle) NI voir plus haut de Mihle Rènné
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René Herrmann (1932-1996)
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ni10a
de dick Sépp (le gros Joseph) NI
voir aussi plus loin Schokkobbe Schosséf
|
Joseph Lohmann (1934-1999)
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ni28
de jung Schwärzel (le jeune noiraud) NI
|
André Freyermuth (1933-2000)
Nom donné au fils par opposition au père appelé de Schwärzel.
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ni29
de klèèn Schùmmàcher (le petit cordonnier) NI
voir plus haut klèèn Schùmmàchersch
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Laurent Pefferkorn (1872-1944)
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ni30
de klèèn Sépp (le petit Joseph) NI voir plus loin Blääse Sépp
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Joseph Pefferkorn (1931-2012)
|
ni42
de «petit Jean» NI
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Jean Klein (1925-1991)
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ni46
's roode Ònna (Anne la rouquine) NI
|
Anne Fabing (1892-1959)
Elle tenait une
épicerie au centre-village, d’abord dans l’immeuble
Jacques Lett, (emplacement devant la caserne des
pompiers), puis dans l’ancien presbytère (emplacement
de la mairie actuelle).
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ni47
de rot Nìggel (Nicolas le rouquin) NI
voir plus loin Hànse Nìggel
|
Nicolas Pefferkorn (1915-1997)
|
ni44
de Piffe Sépp NI (Joseph le fumeur de pipe)
voir plus loin Làssibs Schosséf
|
Joseph Dier (1921-1999)
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nm65 ni48
de rot Schnieder (le tailleur rouquin) NI
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Pierre Kremer père (1882-1950)
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ni49
de rot Sépp (Joseph le rouquin) NI
voir plus loin Grééts Schosséf
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Joseph Muller (1932-1999)
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ni57
de Schwärzel (le noiraud) NI
|
Jean-Pierre Freyermuth (1906-1989)
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nm91
Wisses (la maison du blond) NM
de Wiss NI
Wisses Hàns ou de wisse Hàns
Wisses Bojo
Wisses Màddill
de wisse Sépp, plus facile à dire que Wisses Sépp
voir plus haut de Chèff Sépp
Wisses Schossfinn
Wisses Bèrnardinn
|
Famille Laurent Mourer
Jean-Pierre Mourer (1892-1955)
Florian Mourer (1908-1959)
Mathilde Mourer (1914-1993)
son époux :
Joseph Philipp (1911-1989)
leurs filles :
Joséphine Philipp (1941-), ép. Chrétien Steffanus
Bernardine Philipp (1944-) ép. Gaston Beck
|
Remarques :
La construction se compose en
général de l’article défini, de l’adjectif qualificatif et du nom. On
notera qu’aucun de ces noms n’est empreint d’ironie, de moquerie, comme
peuvent l’être certains patronymes tel Malmasson (mauvais maçon)
ou encore Behr (homme bourru comme un ours).
On aurait pu s’attendre à quelques
adjectifs moqueurs, comme schdràck (fainéant), knébbisch (boutonneux),
schèèl (bigleux), làhm (lent), tàbbisch (maladroit), knìggisch
(pingre), kàhl (chauve)…
Parmi les adjectifs ou noms
employés, certains devaient ne pas plaire aux individus concernés. De
toute façon, les noms n’étaient utilisés qu’en l’absence de leurs
porteurs, lorsqu’on parlait d’eux à la troisième personne.
Donc on
n’offensait personne ouvertement et publiquement. Et puis, de toute
façon, il fallait les subir, bon gré ou mal gré.
4.4 Ceux qui ont pour origine le patronyme ou le prénom d’un ancêtre.
4.4.1 La plupart du temps leur construction est simple.
Première série
nm5
Ängels (la maison d’Angélique) NM
's Ängel NI
Ängels Schàmm-Pièèr
Ängels Mari-Ann
Ängels Schàng
Ängels Schéélick
Ängels Schàmm-Pièèr ou Ängels Digger
Ängels Mari
Ängels Uschénn
Ängels Gèèrtrud
Ängels Schéélick
Ängels Flooriàn ou Ängels Bojo
Ängels Mààrgritt
Ängels Määde (les filles de la maison d’Angélique)
|
Angélique Lauer (1820-1893), ép. Jean Pierre Florian Freyermuth.
Le couple a fait ériger
en 1882 la croix située au bout de la rue des roses.
Cette croix est appelée en conséquence « Ängels Kritz ».
ses enfants :
Jean-Pierre Freyermuth (1855-1903)
Marie-Anne Freyermuth (1856-1933)
Jean Freyermuth (1859-1938)
Angélique Freyermuth (1860-1930)
les enfants de Jean Freyermuth :
Jean-Pierre Freyermuth (1899-1962)
Marie Freyermuth (1900-1961)
Eugène Freyermuth (1902-1974)
Gertrude Freyermuth (1904-1965)
Angélique Freyermuth (1906-1972)
Florian Freyermuth (1907-1971)
Marguerite Freyermuth (1910-1965)
Marie, Gertrude, Angélique et Marguerite étaient restées célibataires et vivaient ensemble.
|
nm8
Bäärwels (la maison de Barbe) NM
's Bäärwel NI
Bäärwels Schossfinn
ni55a
Bäärwels Flooriàn, appelé aussi de Schùschnìgg NI
Bäärwels Mari
Bäärwels Rosa
Bäärwels Thèréss
Bäärwels Schann
Bäärwels Schàkkob
Bäärwels Schàmm-Pièèr
Bäärwels Séssill
|
Barbe Demmerlé (1867-1938), ép. Florian Lang
ses enfants :
Joséphine Lang (1895-1965), ép. Antoine Weibel
Florian Lang (1896-1977)
Avait-il une ressemblance
avec Kurt von Schuschnigg (1897-1977), chancelier
autrichien lors de l’Anschluss en 1938 ?
Marie lang (1897-1968)
Rosalie Lang (1899-1972)
Thérèse Lang (1901-1960)
Jeanne Lang (1903-1991), ép. Georges Ludmann, ép. Guillaume Schrub
Jacques Lang (1907-1977)
Jean-Pierre Lang (1909-1985)
Cécile Lang (1911-1989), ép. André List
|
nm15
Buurs (la maison Bour) NM
Buurs àlt Mari ou 's àlde Buurs Mari NI
Buurs Mari
Buurs Irènn
Buurs Deniss
Buurs Florinn
|
Marie Bour (1876-1958), ép. Eugène Reich
sa fille
Marie Reich (1908-2008), ép. Emile Seiler
ses filles :
Irène Seiler (1931-1992), ép. Jérôme Engel
Denise Seiler (1933-1983), ép. Jean Jung
Florentine Seiler (1938-), ép. Raymond Lohmann
|
nm21
Grééts (la maison de Marguerite) NM
's Gréét NI
Grééts Rischard
Grééts Emili
Grééts Pool
Grééts Luiss
Grééts Haari
Grééts Mari
Grééts Schosséf voir plus haut de root Sépp
Grééts Eduàr
Grééts Àlfoss
voir ci-dessous Rischards
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Marguerite Demmerlé (1830-1910), ép. Henri Muller
son fils :
Richard Muller (1862-1937)
ses enfants :
Emilie Muller (1894-1917)
Paul Muller (1896-1970)
Louise Muller (1898-1929)
Henri Muller (1899-1963)
les enfants de Paul :
Marie Muller (1931-)
Richard Joseph Muller (1932-1999)
Edouard Muller (1934-2011)
Alphonse Muller (1935-2011)
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nm31
Iwàns (la maison d’Yvan, de Jean) NM
de Iwàn NI
Iwàns Ònna
Iwàns Àlbèr
de Iwàn Sépp plus facile à dire que Iwàns Sépp
Iwàns Àlbèrdinn
Iwàns "Lucien"
ni35a Iwàns Mari, appelée aussi 's Maische ou Iwàns Maischel
|
Jean Kormilzin (1889-)
son épouse, Anne Mourer (1894-1961)
leurs enfants :
Albert Kormilzin (1920-1944)
Joseph Kormilzin (1921-)
Actuellement le doyen du village.
Albertine Kormilzin, ép. Adrien Haffner (1926-2012)
Lucien Kormilzin (1930-)
Marie Kormilzin, ép. Jean Muller (1934-)
Jean Kormilzin, tailleur de métier, était né en 1889 à Alexandrowo en
Russie. Il avait aussi été déplacé dans la région comme prisonnier de
guerre en 14-18. Si Yvan signifie Jean en russe, il désigne aussi le
Russe en général.
|
nm32
Jààkobs (la maison de Jacques) NM
de Jààkob NI
de jùnge Jààkob (le jeune Jacques) NI
Jààkobs Flooriàn
Jààkobs Schàmm-Pièèr
Jààkobs Mari
Jààkobs Nìggel
ni34a Jààkobs Flooriàn appelé encore Jààkobs Lànger
(le grand de la maison de Jacques) ou de Làng NI
Jààkobs Oguscht
Jààkobs Schossfinn
|
Jacques Metzger (1774-1861)
Ses parents, Pierre Metzger et Anne Seltzer, ont fait ériger la
croix qui se trouve à l’intersection de la rue des jardins et de la rue
des roses. Cette croix s’appelle "Jààkobs Kritz".
son fils :
Jacques Metzger (1808-1877)
son fils :
Florian Metzger (1849-1935)
ses enfants :
Jean-Pierre Metzger (1882-1965)
Marie Metzger (1884-1969)
Jean-Nicolas Metzger (1888-1975)
Florian Metzger (1889-1962)
Auguste Metzger (1891-1973)
Joséphine Metzger (1892-1961)
|
nm33
Jokkébels (la maison du petit Jacques) NM
de Jokkébel NI
Jokkébels Wikdor
Jokkébels Pééder
ni3a Jokkébels Krìschànn ou de àlt Jokkébel
Jokkébels Ààdell
Jokkébels Pool
Jokkébels Lussi
Jokkébels Ààdell
Jokkébels Schossfinn
Jokkébels Roosa
ni51a Jokkébels Schàkkob ou de Schàkkébel NI (le petit Jacques)
ni27a de Jokkébel (le petit Joseph) ou de jùng Jokkébel
|
Jacques Stephanus (1786-1861)
son petit-fils :
Victor Stephanus (1866-1943)
ses enfants :
Pierre Stephanus (1900-1982)
Chrétien Stephanus (1903-1979)
Adélaïde Stephanus (1905-1983), ép. Jacques Steffanus
Paul Stephanus (1906-1940)
les enfants de Pierre Stephanus :
Marie-Lucie Stephanus (1929-2001), ép. Camille Zins
Anne-Adèle Stephanus (1931-2011), ép. Emile Hiegel
Joséphine Stephanus (1934-1999) ép. Lejeune
Rose Stephanus (1938-), ép. Jean Louis Jung
Jacques Stephanus (1946-)
Joseph Stephanus (1934-) C’est le fils de Chrétien Stephanus.(voir ci-dessus)
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nm35
Kààrlinns (la maison de Caroline) NM
's Kààrlinn NI
Kààrlinns Ònna
Kààrlinns Schossfinn
Kààrlinns Mari
ni26a Kààrlinns Haari appelé aussi de Ike (prononcé à l’anglaise) NI
|
Caroline Assant (1873-1941), ép. Henri Metzger
ses enfants :
Anne Metzger (1899-1974)
Joséphine Metzger (1900-1972), ép. Ferdinand Neu
Marie Metzger (1901-1932)
Henri Metzger (1904-1973)
Avait-il une ressemblance avec Dwight David Einsenhower (1890-1969),
général et homme politique américain qui dirigea les opérations de
débarquement en Afrique du nord (1942), en Italie (1943) et en
Normandie (1944), qui commanda en chef les forces victorieuses de la
Wehrmacht et qui fut présidenrt des Etats Unis d’Amérique de 1953
à 1961 ? Ou était-il un de ses fervents admirateurs ?
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nm43
Kààrmàns (la maison Karman) NM
de Kààrmàn NI
Kààrmàns Mari ou 's Kààrmàn Mari
Kààrmàns Bèrnar
voir plus haut Schrinnersch
|
Nicolas Karman (1878-1965), né à Grosbliederstroff
sa fille :
Marie Victoire Karman (1914-1999), ép. Jean-Pierre Lenhard
son fils :
Bernard Lenhard (1937-2011)
Il aurait aussi pu être nommé Schrinnersch Bèrnar puisque son père était Schrinnersch Schàmm-Pièèr.
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nm38
Kochs (la maison Koch) NM
de Koch NI
Kochs Flooriàn
Kochs Léén voir plus loin Àléxe Léén
Kochs Schàng ou de Koch Schàng
Kochs Uschénn
Kochs Séssill ou 's Koch Séssill
de Koch Schàng
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Jean-Nicolas Koch (1832-1909)
son fils :
Florian Koch (1867-1938)
ses enfants :
Madeleine Koch (1892-1985), ép. Alexandre Grosz
Jean Koch (1894-1969)
Eugène Koch (1899-1973)
la fille de Jean :
Cécile Koch (1941-)
son époux :
Jean Nicolas Demmerlé (1936-)
Après son mariage, il aurait pu s’appeler de Eddìnger Schàng, puisque
originaire d’Etting. Ces Demmerlé avaient à Etting le nom de maison
Broggersch qui venait de leur mère Marie Brucker.
|
nm40
Krìschännels (la maison de Christiannet) NM
de Krìschännel NI le petit Christian
Krìschännels Schosséf
Krìschännels Séssill
Krìschännels Haari
Krìschännels Mari
Krìschännels Flooriàn
Krìschännels Schàmm-Pièèr
Krìschännels Àlbèr
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Il y a un Christian Schreiner (1749-1824) dans l’ascendance des Gross.
Joseph Gross (1892-1929)
Cécile Gross (1893-1973)
Henri Gross (1895-1963)
Marie Gross (1897-1972)
Florian Gross (1901-1983) maire de Kalhausen de 1945 à 1965
Jean-Pierre Gross (1905-1975)
Albert Gross (1907-1984) chef de corps des sapeurs-pompiers après guerre
|
nm42
Krìschdinns (la maison de Christine) NM
's Krìschdinn NI
Krìschdinns Schossfinn
Krìschdinns Nìggel
Krìschdinns Àliss
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Christine Hiegel (1884-1956), ép. Jean Assant
ses enfants :
Joséphine Assant (1908-1965), ép. Bellott
Nicolas Assant (1913-1968)
Aloyse Assant (1920-1943)
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nm41
Krìschdoffels (la maison de Christophe) NM
de Krìschdoffel NI
Krìschdoffels Uschénn
|
Christophe Reich (1848-1928)
son fils :
Eugène Reich (1877-1959)
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nm47
Lééns (la maison de Madeleine) NM
's Léén NI
Lééns Mari
Lééns Nìggel voir plus haut de Eddìnger Nìggel
Lééns Hélènn
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Madeleine Starck (1875-1943)
sa fille :
Marie Starck (1902-1982)
son époux :
Jean-Nicolas Steffanus (1900-1978)
leur fille :
Hélène Steffanus (1927-2010), ép. Joseph Kormilzin
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nm48
Mààdléns (la maison de Madeleine) NM
‘s Mààdlén
's Mààdlén
Mààdléns Àgàth
Mààdléns Mari
Mààdléns Ònna
Mààdléns "Jean"
Mààdléns Florinn
Mààdléns Gérhard
Mààdléns Mààdlén
Voir plus haut Àchenersch
|
Madeleine Hoffmann (1883-1956), ép. Florian Dier
Marie-Anne Dier (1914-1935) ses enfants :
Agathe Dier (1912-1982), ép. Jean-Marie Mocudé
Marie-Anne Dier (1914-1936)
Anne-Madeleine Dier (1918-1968), ép. Jean-Pierre Freyermuth
Florian-Jean Dier (1919-1972)
Florentine-Madeleine Dier (1921-), ép. Florian Freyermuth
voir plus loin Ängels Bojo
Gérard-Antoine Dier (1923-1983)
Madeleine-Hélène Dier (1925-), ép. Emile Schlegel
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nm49
Maiébs (la maison de Marie-Eve) NM
's Maiéb (Marie-Eve) NI
Maiébs Schàmm-Pièèr
Maiébs Tiilsche
|
Marie-Eve Juving (1849-1914), ép. Nicolas Pefferkorn
son fils :
Jean-Pierre Pefferkorn (1871-1945)
Mathilde Jansem (1902-1985), ép. Louis Laurent
Mathilde était la fille de Jean Jansen et de Marie Juving,
cousine
de Jean-Pierre Pefferkorn. Elle fut élevée par Jean-Pierre
Pefferkorn
Ce dernier était maire de Kalhausen de 1923 à 1936 et s’occupait
aussi
de son épicerie de la rue de la montagne et du dépôt de chapeaux
de paille.
|
nm54
Miinas (la maison de Philomène) NM
's Miina NI
Miinas Mari
Miinas Nìggel
Miinas Ààdàm
Miinas Nìggel
Miinas Schàkkob
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Philomène Lenhard (1888-1938)
sa fratrie :
Marie Lenhard (1883-1959)
Nicolas Lenhard (1885-1917)
Adam Lenhard (1886-)
les enfants de Nicolas :
Nicolas Lenhard (1915-1998)
Jacques Lenhard (1916-1993) maire de Kalhausen de 1965 à 1977.
|
nm55
Müllersch (la maison Muller) NM
’s Müller NI
ni38a
Müllersch Gòòt ou de Müller Gòòt (la marraine de la maison Muller) NI
voir plus loin Mìller Hànse
|
Anne Muller (1847-1919), ép.Jean Grosz
sa fille :
Anne Grosz (1875-1962)
Les substantifs « Pàtt » et « Gòòt » désignent souvent des personnes
célibataires vivant au foyer d’un frère ou d’une sœur marié.
Ainsi,
Marie Victorine Albertus (1905-1994), célibataire, vivant au foyer
de son beau frère Joseph Greff est appelée "de Goodo".ni16
|
nm57
Muurés (la maison Mourer) NM
de Muuré NI
Muurés Mari
Muurés Màddill
Muurés Monick
|
Jacques Mourer (1865-)
sa fille :
Marie Mourer (1894-1932), ép. Emile Philipp
ses filles :
Mathilde Philipp (1924-1982), ép. Auguste Muller. Voir plus loin Thìewels
Monique Philipp (1928-)
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nm58
Ònggels (la maison de l’oncle) NM
de Ònggel NI
ni28b Ònggels Käddel appelée aussi 's Käddlo NI
Ònggels Majo
Ònggels Théofill
Ònggels Oskar
Ònggels Hildegààrd
Ònggels Flooriàn
Ònggels Uschénn
Ònggels Schosséf
Ònggels «René»
|
Un oncle célibataire vivait au domicile parental de Catherine et Marie.
Catherine Mourer (1899-1977), ép. Eugène Amann
sa sœur :
Marie Mourer (1904-1988), ép. Pierre Muller
ses enfants :
Eugène Théophile Muller (1922-1989)
Oscar Muller (1923-1988)
Hildegarde Muller (1925-2000), ép. François Diener
Florian Muller (1926-2004)
Eugene Muller (1930-1992)
Joseph Muller (1933-1994)
René Muller (1937-1959)
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nm59
Oswàlds (la maison Oswald) NM
de Oswàld NI
Oswàlds Léén
Oswàlds Haari
Oswàlds Mari
Oswàlds Sépp ou de Oswàld Sépp
|
Pierre Oswald (1808-1895) sa fille :
Madeleine Oswald (1839-1917), ép. Pierre Muller
son fils :
Henri Muller (1879-1963)
sa fille et son gendre :
Marie Muller (1915-2002)
Joseph Jung (1915-1988)
Ce
dernier aurait pu s’appeler de Ruhlìnger Sépp, puisque originaire
de Rouhling, comme sa sœur Madeleine Jung épouse Léon Lett.
Voir plus haut Schmètts Léné
|
nm61
Pìèèrs (la maison de Pierre) NM
de Pìèèr NI
Pìèèrs Lissa
Pìèèrs Schossfinn
|
Pierre Freyermuth (1861-1914)
sa fille :
Elisabeth Freyermuth (1906-1990), ép. Jean-Pierre Freyermuth
sa fille :
Joséphine Freyermuth (1934-2003), ép. Adolphe Lenhard
Après le décès accidentel de Pierre Freyermuth, la famille a déménagé
à Sarreguemines, où la mère a trouvé du travail pour élever sa nombreuse
descendance (13 enfants). Elisabeth, la dixième enfant de la
fratrie, par contre, est restée à Kalhausen, où Henri Bour et
Marie Anne Freyermuth, ménage sans enfants, l’ont quasiment adoptée.
Henri, nommé de Bùmmbajé, était son oncle maternel.
Voir plus loin de Bùmmbajé
|
nm62
Pools (la maison de Paul) NM
de Pool NI
Pools Käddell
Pools Mari
Pools Krìschànn
Pools Uschénn
Pools Schàkkob
Pools Mari
ni43 Pools Pièèrlé (Pierrot de la maison de Paul) appelé aussi de Pièèrlé
|
Paul Seltzer (1863-1934)
ses enfants :
Catherine Seltzer (1892-1952)
Marie Seltzer (1895-1976)
Christian Seltzer (1897-1960)
Eugène Seltzer (1901-1973)
Jacques Seltzer (1902-1951)
son épouse :
Marie Rimlinger (1911-1989)
leur fils :
Pierre Seltzer (1933-1992)
|
nm64
Rischards (la maison de Richard) NM
ou Grééts (la maison de Marguerite) voir plus haut
Rischards Emili
Rischards Pool
Rischards Luiss
Rischards Haari
Rischards Mari
Rischards Schosséf voir plus haut de root Sépp
Rischards Eduàr
Rischards Àlfoss
|
Richard Muller (1862-1937)
ses enfants :
Emilie Muller (1894-1917)
Paul Muller (1896-1970)
Louise Muller (1898-1929)
Henri Muller (1899-1963)
les enfants de Paul :
Marie Muller (1931-)
Richard Joseph Muller (1932-1999)
Edouard Muller (1934-2011)
Alphonse Muller (1935-2011)
|
nm66
Rudolfs (la maison de Rodolphe) NM
de Rudolf NI
Rudolfs Ònna
Rudolfs Ywonn
Rudolfs Deniss
voir aussi Hìddìngersch
|
Rodolphe Wendel (1902-1963)
son épouse :
Anne Geiskopf (1908-2007)
leurs filles :
Yvonne Wendel (1938- ), ép. Roger Dellinger
Denise Wendel (1946- ), ép. Théophile Dellinger
|
nm68
Schààcks (la maison de Jacques) NM
de Schààck NI
Schààcks Nìggel
Schààcks Mari
Schààcks Nìggel
Schààcks Schàkkob ou Schààcks Pàtt
Schààcks Àdolf
Schààcks Emill
Schààcks Nìggel
|
Jacques Lenhard (1839-1905)
son fils :
Nicolas Lenhard (1859-1943)
ses enfants :
Marie Lenhard (1888-1875), ép. Auguste Simonin
Nicolas Lenhard (1895-1984)
Jacques Louis Lenhard (1897-1989)
les enfants de Nicolas :
Adolphe Lenhard (1927-2012)
Emile Lenhard (1929-)
Nicolas Lenhard (1930-2009)
|
nm70
Schaarls (la maison de Charles) NM
de Schaarl NI
Schaarls Käddell
Schaarls Haari ni28a
Schaarls Krùmmer (le boîteux de la maison de Charles) appelé aussi
de Kààrl NI
Ce nom individuel n’est pas un surnom péjoratif, moqueur, mais
décrit simplement une caractéristique physique évidente.
|
Charles Lauer (1807-1874)
sa fille :
Catherine Lauer (1856-1931), ép. André Bour
ses fils :
Henri Bour (1894-1974)
Charles Bour (1898-1974)
|
nm74
Schdèffes (la maison d'Etienne) NM
de Schdèffe NI
Schdèffes Mari
Schdèffes Ònna
|
Florian Stephanus (1895-1973)
Marie Assant (1898-1960), sa première épouse
Anne Assant (1902-2003), sa seconde épouse, sœur de la première
|
nm75 Schdoffels (la maison de Christophe) NM
de Schdoffel NI
Schdoffels Ònna
Schdoffels Flooriàn
Schdoffels Schàmm-Pièèr
Schdoffels Käthrinn
Schdoffel n’est pas un surnom ici, bien que le nom allemand
Stoffel signifie lourdaud, balourd.
|
Christophe Klein (1820-)
sa fille :
Anne Klein (1860-1908), ép. Nicolas Lang
ses enfants :
Florian Lang (1893-1915)
Jean-Pierre Lang (1895-1953)
Catherine Dellinger (1934-), ép. Joseph Stock.
Elle a été élevée par son oncle Jean-Pierre Lang et sa tante Madeleine Dannenhoffer.
|
nm76
's Schéélicks (la maison d’Angélique) NM
Schéélick NI
Schéélicks Schàmm-Pièèr voir plus haut de Knechtlo
|
Angélique Hoffmann (1877-1945), ép. Florian Demmerlé.
Voir plus haut Schbènglersch Ròòder
son fils :
Jean-Pierre Demmerlé (1914-1973)
|
nm85
Simonns (la maison Simonin, celle de la sage-femme) NM Voir aussi plus haut Héwàmms
de Simonn NI
Simonns Odill
Simonns « Edmond »
ni13b Simonns « François » ou de Fränzel
Simonns Elfried
|
Jacques Simonin (1892-1967)
Odile Simonin (1934-), ép. Bernard Meyer
Edmond Simonin (1936-2005)
François Simonin (1937-)
Elfriede Simonin (1939-), ép. Adrien Simon
|
nm86
Suuzanns (la maison de Suzanne) NM
's Suuzann NI
|
Suzanne Helmer (1898-1945), ép. Jacques Louis Lenhard
|
nm87
Thìewels (la maison de Thiébault) NM
de Thìewel NI
Thìewels Mari ou Thìewels Gòòt
(la marraine de la maison de Thiébault)
Thìewel Nìggel ou Thìewels Pàtt (le parrain de la maison de Thébault)
Thìewel Oguscht
Thìewel Nìggel
Thìewels Oguscht
Thìewel Schossfinn
|
Thiébault Demmerlé (1853-1931)
ses enfants :
Marie Demmerlé (1894-1962)
Nicolas Demmerlé (1896-1976)
l’époux de Marie :
Auguste Muller (1883-1965)
les enfants d’Auguste et de Marie :
Nicolas Muller (1920-1989)
Auguste Muller (1921-2001)
Joséphine Muller (1924-2006), ép. Nicolas Assant
|
nm90
Wisslìngersch (la maison Weislinger) NM
de Wisslìnger NI
Wisslìngersch Mari
Wisslìngersch Lussi
Wisslìngersch Ònna
|
Marie Dier, ép. Nicolas Bour (1919-2009)
Lucie Dier, ép. Alfred Freyermuth
Anne Dier, ép. Jean Pierre Freyermuth (1925-2013)
Leur mère, Marie Beckrich,
était, avant son mariage, aide ménagère dans la famille Weislinger qui
tenait l’épicerie de la place du village, dans l’ancien presbytère
(emplacement de l’actuelle mairie).
Communication d’Anne Freyermuth.
|
La famille Oswàld
|
La famille Jacques Lenhard
(Suuzanns)
|
Les frères Bour
(Schaarls Haari
et Schaarls Krùmmer) entourant Auguste Metzger
(Jààkobs Oguscht)
|
Seconde série
nm2
Àlbèèrdésse ou Àlbèèrdsse (la maison Albertus) NM de Àlbèèrdes NI
Àlbèèrdésse Ònna
Àlbèèrdésse Rooder (le rouquin de la maison Albertus)
Àlbèèrdésse Léén
|
Joseph Albertus (1813-1891)
sa fille :
Anne Albertus (1854-1909), ép. Florian Muller
son fils :
Florian Muller (1884-1971)
son épouse :
Madeleine Thinnes (1889-1970)
|
nm3
Àléxe (la maison d’Alexandre) NM
de Àléx NI
Àléxe Léén Voir plus haut Kochs Léén
Àléxe « Antoinette »
Àléxe Schann
Àléxe Schosséf
Àléxe Mari
|
Alexandre Grosz (1888-1975)
son épouse :
Madeleine Koch (1892-1985)
leurs enfants :
Marie-Antoinette Grosz (1919-2008), ép. Henri Rimlinger
Jeanne Grosz (1920-), ép. Joseph Scheffer, actuellement la doyenne du village
Joseph Grosz (1924-1948)
Marie-Madeleine Grosz (1931-), ép. Clément Calmes
|
nm6
Bàddisse (la maison de Baptiste) NM
de Bàddiss NI
Bàddisse Schàng
Bàddisse Lissa
Bàddisse Mari
Bàddisse Flooriàn
Bàddisse Màrssèl
Bàddisse Mari
Bàdisses Flooriàn
Bàddisse Nìggel
|
Jean-Baptiste Thinnes (1831-1902)
parmi ses enfants :
Jean Thinnes (1866-1946)
ses enfants :
Elisabeth Thinnes (1896-1977), ép. Florian Stephanus voir Schààndersch
Marie Thinnes (1897-1974), ép. Nicolas Demmerlé
Joseph Florian Thinnes (1898-1965)
les enfants de Florian Thinnes:
Marcel Thinnes (1927-)
Marie-Thérèse Thinnes (1928-), ép. Edouard Freyermuth.
les enfants de Marie Thinnes et de Nicolas Demmerlé :
Florian Demmerlé (1927-)
Nicolas Demmerlé (1933-2005)
|
nm9
Blääse (la maison de Blaise) NM
de Blääs NI
Blääse Nìggel
Blääse Schàmm-Pièèr
Blääse Bäärwel
Blääse Haari
Blääse Wikdor
Blääse Àliss
Blääse Àliss
Blääse Ààdell
Blääse Wikdor
Bläase Mààrgritt
Blääse Mari-Thèréss
Blääse Sépp voir aussi plus haut de klèèn Sépp
|
Blaise Pefferkorn (1833-1907)
ses enfants :
Nicolas Pefferkorn (1866-1919)
Jean-Pierre Pefferkorn (1868-1956)
Marie Barbe Pefferkorn (1870-1947)
Henri Pefferkorn (1877-1931)
Jean-Victor Pefferkorn (1879-1947)
Jean-Aloyse Pefferkorn (1881-1944)
les enfants de Jean Victor :
Alice Pefferkorn (1921-), ép. Marcel Adam
Marie-Adèle Pefferkorn (1923-2003)
Victor Pefferkorn (1924-1948)
Marie-Marguerite Pefferkorn (1925-1997)
Marie-Thérèse Pefferkorn (1928-)
Joseph Pefferkorn (1931-2012)
|
nm19
Frìtze (la maison du jeune gars) NM
ni3 de Frìtz appelé plus tard de àld Frìtz (le vieux gars) NI
Frìtze Käddel
Frìtze Géérhàrd
Frìtze Dooni
Frìtze Mari
Frìtze Uschénn
Frìtze Anni
|
André Simonin (1882-1972)
son épouse :
Catherine Seltzer (1886-1972) leurs enfants :
Gérard Simonin (1914-2005)
Antoine Simonin (1917-1995)
Marie Simonin (1919-1927)
Eugène Simonin (1921-)
Anne Langenfeld (1918-2010) épouse de Gérard Simonin
Dans son adolescence, André Simonin était garçon de café au buffet de
la gare de Sarreguemines. Un client, originaire de Kalhausen l’aurait
ainsi interpellé : « Frìtzel, kùmm emòòl dòò hèèr !», c’est-à-dire «
P’tit gars, viens voir ici ! » On lui a donc donné le nom de Fritz. Communication d’ Anne Simonin.
André, puis Gérard Simonin tenaient le Restaurant des roses à partir de
1919. Auparavant le restaurant était tenu par Joseph Juving. Pour les
habitants du village, on n’allait pas chez Simonin, mais toujours chez
"Schuwengs".
Le restaurant avait gardé son nom "Schuwengs".
Communication de Bernard Zins.
|
nm20
Grééde (la maison de Marguerite) NM
's Gréét NI
Grééde Schàmm-Pièèr
Grééde Kààrl
Grééde Léén
Grééde Mari
Grééde Krìschànn
Grééde Léstinn
Grééde Séssill
Grééde Mààrssèl
|
Marguerite Jung (1780-1854), ép. Jean Freyermuth
son fils :
Jean-Pierre Freyermuth (1805-1859)
son fils :
Charles Freyermuth (1842-1921)
ses enfants :
Madeleine Freyermuth (1867-1919), ép. Paul Seltzer
Marie Freyermuth (1877-1932), ép. Florian Koch
Charles Freyermuth, dit Chrétien (1879-1965)
Célestine Freyermuth (1888-1950)
Cécile Freyermuth (1891-1956), ép. Marcel Proszenuck
voir plus haut de Rùsse Màarssèl
son fils :
Marcel Proszenuck (1930-2010)
|
nm24
Hànnèdde (la maison de Jeannette) NM. Voir plus loin Bohlàmbe
's Hànnètt NI
Hànnèdde Pééder
Hànnèdde Ännréss
Hànnèdde Mari
Hànnèdde Ònna
Hànnèdde Uschénni
Hànnèdde Ännréss
Hànnèdde Dooni
Hànnèdde Àlfoss
|
Jeannette Dehlinger (1838-1900)
son mari :
Pierre Herrmann (1832-1895)
leur fils :
André Herrmann (1866-1940)
son épouse :
Marie Gross (1865-1940)
leurs enfants :
Anne Herrmann (1895-1962), ép. Emile Kurtz
Marie Eugénie Herrmann (1896-1970)
André Herrmann (1899-1985)
Antoine Herrmann (1903-1979)
Alphonse Herrmann (1907-1972)
|
nm25
Hànse (la maison de Jean) NM
de Hàns NI
Hànse Mari
Hànse Lééna
Hànse Schàmm-Pièèr
Hànse Luiss
Hànse Séssill
Hànse Nìggel voir aussi plus haut de root Nìggell
|
Jean-Pierre Pefferkorn (1868-1956)
ses enfants :
Marie-Barbe Pefferkorn (1898-1974), en religion sœur Marie-Véronique de
la Sainte Face
Madeleine Cécile Pefferkorn (1904-1963)
Jean-Pierre Pefferkorn (1907-1951). Il épouse Léonie Bosenberger. Voir plus haut Fawriggersch
Louise Pefferkorn (1911- 1988)
Cécile Pefferkorn (1913-1975), ép. Nicolas Klein, voir plus loin de
Kùùrtze Nìggel
Nicolas Pefferkorn (1915-1997)
|
nm27
Hènnrische (la maison de Henri) NM voir plus haut Wééweràms
de Hènnrisch NI
Hènnrische Léén
Hènnrische Thèréss
Hènnrische Mari-Thèréss
Hènnrische Haari
Hènnrische Nìggel
Hènnrische Mari
Hènnrische Deniss
|
Henri Hoffmann (1850-1932)
sa première épouse :
Madeleine Gross (1853-1897)
sa seconde épouse :
Thérèse Gapp (1862-1953)
ses enfants :
Marie-Thérèse Hoffmann (1902-1987), ép. Jacques Grendelbach
Henri Clément Hoffmann (1904-1967)
Henri Nicolas Hoffmann (1906-1973)
les enfants de Henri Clément :
Marie Hoffmann (1931-2005). Voir plus haut 's Schùùlgàsser Mari
Denise Hoffmann (1933-), ép. André Freyermuth
voir plus haut de jung Schwärzel
|
nm44
Kùùrtze (la maison Kurz) NM
de Kùùrtz NI
's Kùùrtze Ònna
de Kùùrtze Nìggel
de Kùùrtze Schàkkob
|
Pierre Kurtz (1836-1910)
sa fille :
Anne Kurtz (1884-1959), ép. Florian Klein
ses fils :
Nicolas Klein (1913-1983)
Jacques Klein (1914-1969)
|
nm46
Lééne (la maison de Madeleine) NM
's Léén NI
Lééne Ònna
Lééne Pééder
Lééne « Antoine »
Lééne Kamill
|
Madeleine Muller (1866-1931), ép. Jean Bellott
sa fille :
Anne Bellott (1896-1953),
son époux :
Pierre Wendel (1897-1962)
ses enfants :
Antoine Wendel (1927-1945)
Camille Wendel (1931-1971), ép. Aloyse Schlegel
|
ni41a
de Pééder Pàtt (le parrain Pierre) NI
Voir plus loin Mìller Hànse Pééder
|
Pierre Muller (1839-1925)
Il a fait ériger, en 1917, la croix de la rue de la gare. Cette croix s’appelle
"Pééder Pàtts Kritz".
|
ni52
de Schlég Hàns mis pour de Schlégel Hàns NI
|
Jean Schlegel (1862-1925)
Il était organiste et chantre à l’église.
|
nm79
Schokkobbe (la maison de Jacques) NM
de Schokkob NI
Schokkobbe Schàmm-Pièèr
Schokkobbe Flooriàn
Schokkobbe Schàmm-Pièèr
Schokkobbe “Lucien”
Schokkobbe Gaby
Schokkobbe Schosséf voir aussi plus haut de dick Sépp
Schokkobbe Mari-Roos ou 's Mari-Roos
Schokkobbe Liliann
|
Jacques Lohmann (1837-)
son neveu :
Jean-Pierre Lohmann (1827-1878)
son fils :
Florian Lohmann (1868-1940)
son fils :
Jean-Pierre Lohmann (1904-1975)
ses enfants :
Lucien Lohmann (1932-1969)
Gabrielle Lohmann (1933-), ép. Robert Kurtz
Joseph Lohmann (1934-1999)
Marie-Rose Lohmann (1942-), ép. Etienne Freyermuth
Liliane Lohmann (1947-), ép. Louis Hary
|
La famille Victor Pefferkorn (Blääse)
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La famille Jean-Pierre Pefferkorn (Hànse)
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La famille Hoffmann (Hènnrische)
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La famille Simonin (Frìtze)
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Cette catégorie de noms de maisons
est la plus étoffée car la plus utilisée. Il était facile et très
pratique de rattacher un individu à un de ses parents, vivant ou
mort : c’était le plus souvent le père ou la mère qui devenait pour la
génération suivante le grand-père ou la grand-mère.
La première série de noms suit la
construction caractéristique grammaticale allemande du génitif saxon :
le premier nom complète le second en apportant une idée d’appartenance,
c’est un complément du nom.
Pour les noms de la seconde série,
il y a simplement juxtaposition du nom déterminant et du nom déterminé,
comme on le ferait pour fabriquer un nom composé en allemand. Mais
cette construction n’est pas grammaticalement correcte car le génitif
saxon devrait être employé.
Hènnrischs Nìggel serait correct à
la place de Hènnrische Nìggel ainsi que Müllers Gòòt à la place de de
Müller Gòòt, par exemple. Mais cela est plus difficile à prononcer,
alors la solution de facilité a été choisie.
4.4.2 La
construction est plus complexe dans le cas d’un nom à rallonge,
comprenant 3 mots et associant au prénom une précision supplémentaire.
Plus le nom est long, plus il est précis.
nm22
Grélle Wisserschs (la maison de celui qui a les cheveux d’un
blanc éclatant, vif) NM
de Grélle Wisser NI
Grélle Wissersch Pééder
Grélle Wisserschs Mari
Grélle Wisserschs Käddel
Grélle Wisserschs Pièèr
Grélle Wisserschs Màrssel
Grélle Wisserschs Schàkkob
Grélle Wisserschs “Lucien”
Grélle Wisserschs Luiss
|
Pierre Freyermuth (1886-1967)
son épouse :
Marie Bellott (1893-1925)
sa seconde épouse :
Catherine Obringer (1896-1985)
ses enfants :
Pierre Freyermuth (1921-1997)
Marcel Freyermuth (1922-1997)
Jacques Freyermuth (1924-1988)
Lucien Freyermuth (1936-1999)
Louise Freyermuth (1937-), ép. Joseph Schillé
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nm28
Hiegel Hànse (la maison de Jean Hiegel) NM
de Hiegel Hàns NI
Hiegel Hànse Ònna
Hiegel Hànse « Clémence »
Hiegel Hànse Krìschànn
Hiegel Hànse Käddel
Hiegel Hànse Loorenz
Hiegel Hànse Léstinn
Hiegel Hànse “Philippe”
Hiegel Hànse Nìggel voir plus haut de Bodde Nìggel
|
Jean Hiegel (1832-1912)
sa fille :
Anne Hiegel (1872-1933), ép. Nicolas Freyermuth
leurs enfants :
Clémence Freyermuth (1900-1924)
Christian Freyermuth (1901-)
Catherine Freyermuth (1903-1986)
Laurent Freyermuth (1905-1954)
Célestine Freyermuth (1907-1993), ép. Joseph Nicolas Freyermuth
Philippe Freyermuth (1909-1993)
Christian Nicolas Freyermuth (1912-1991)
|
nm39
Kräämer Nìggels (la maison de Nicolas Kremer) NM
de Kräämer Nìggel NI
Kräämer Nìggels Käddel
Kräämer Nìggels Phìlìpp
Kräämer Nìggels Lissa
|
Nicolas Krémer (1756-)
sa fille :
Catherine Krémer (1795-1875), ép. Philippe Demmerlé
son fils :
Philippe Demmerlé (1822-1890)
sa fille :
Elisabeth Demmerlé (1871-1946), ép. Florian Lohmann. Voir plus
haut Schokkobbe Flooriàn
|
nm53
Mìller Hànse (la maison de Jean Muller) NM
de Mìller Hàns NI
Mìller Hànse Pééder voir plus haut de Pééder Pàtt
Mìller Hànse àlt Ònna ou ‘s àlt Mìller Hànse Ònna (la vieille Anne
de la maison de Jean Muller)
Mìller Hànse Ònna voir plus haut de Müller Gòòt
Mìller Hànse Flooriàn appelé aussi Mìller Hànse Lètzer
(le gaucher de la maison de Jean Muller)
Mìller Hànse Schosséf
Mìller Hànse Àléx voir plus haut Àléxe
|
Jean Muller (1794-1847)
ses enfants :
Pierre Muller (1839-1925)
Anne Muller (1847-1919), ép. Jean Grosz
leurs enfants :
Anne Grosz (1875-1962)
Florian Grosz (1878-1939)
Joseph Grosz (1881-1967)
Joseph Alexandre Grosz (1888-1975)
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nm56
Muurer Hànse ou Muur Hànse (la maison de Jean Mourer) NM
de Muurer Hàns NI
Muur Hànse Käddel
Muur Hànse Schàmm-Pièèr
de jùng Muur Hànse Schàmm-Pièèr
Muur Hànse Mari voir plus haut Jokkébels Mari
Muur Hànse Pééder
Muur Hànse Lissa
Muur Hànse Luiss, voir plus haut Hènnrische Luiss
Muur Hànse Schängel
Muur Hànse Nìggel
Muur Hànse Mari
Muur Hànse Schosséf
Muur Hànse Ònna
|
Jean Mourer (1800-1872)
sa fille :
Catherine Mourer (1831-1896)
et son époux :
Jean-Pierre List (1822-1892)
leur fils :
Jean-Pierre List (1863-1921)
son épouse :
Marie Stephanus (1874-1956)
leurs enfants :
Pierre List (1899-1984)
Elisabeth List (1901-1954), ép. Nicolas Demmerlé
Louise List (1904-1979), ép. Henri Hoffmann
Jean-Pierre List (1908-1978)
Nicolas List (1909-2000)
Marie List (1911-1967), ép. Joseph Weittmann
Joseph List (1912-1980)
Anne List (1914-1998), ép. Jacques Klein
|
nm78
Schmìtt Hànse (la maison de Jean Schmitt) NM
de Schmìtt Hàns NI
de àlt Schmìtt Hànse Schàng
Schmìtt Hànse Àlfréd
Schmìtt Hànse Schàng
Schmìtt Hànse Wikdor
Schmìtt Hànse Mààrda
Schmìtt Hànse Eduàr
|
Jean Freyermuth (1888-1975)
ses enfants :
Alfred Freyermuth (1914-2000)
Jean-Nicolas Freyermuth (1916-2008)
Victor Freyermuth (1919-2008)
Marie-Marthe Freyermuth (1921-1978)
Edouard Freyermuth (1926-2005)
On trouve, dans l’ascendance, une Marie Elisabeth Schmitt née à Achen
en 1699 et décédée en 1776.
|
La famille List
(Muurer Hànse ou Muur Hànse)
4.5 Ceux qui sont
énigmatiques et ceux qui peuvent être des sobriquets. Ils découlent en
principe d’une anecdote. Ils sont collectifs ou individuels. Leur
signification n’a pas toujours pu être trouvée pour le moment.
nm10
Bohlàmbe NM voir plus haut Hànnèdde
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Famille André Herrmann
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nm11
Bohlevàddersch ou Bohnevàddersch NM
de Bohlevàdder NI
Bohlevàdderschs Schàng
Bohlevàdderschs Oguscht
Bohlevàdderschs Lissa
Bohlevàdderschs "Louis"
Bohlevàderschs Àliss
Bohlevàderschs "Adrien"
Bohlevàdersch Schaklinn
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Famille Simon
Jean Simon (1843-1898)
ses enfants :
Auguste Simon (1906-1978)
son épouse
Elisabeth Freyermuth (1910-1993)
Louis Simon (1911-1980)
les enfants d’Auguste :
Alice Simon (1934-), ép. Nicolas Demmerlé
Adrien Simon (1935-)
Jacqueline Simon (1949-), ép. Joseph Dehlinger
Il n’y a pas de Bohl dans l’ascendance de la famille Simon,
bien qu’une famille Bohl soit attestée à Kalhausen au 19° siècle.
Le nom de maison peut alors provenir de Bohle (madrier) ou
de Bohn (haricot).
|
ni8
de Bùmmbajé NI
voir plus haut Pièèrs Lissa
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Henri Bour (1863-1953)
Henri Bour, dans son enfance, n’arrivait pas bien à parler. Un
jour, en voulant appeler un copain dénommé Paul (en allemand Paulus, et
en dialecte Pààlès), il dit : «Bùmm Bààles» pour «Kùmm Pààles»
(Viens, Paul). D’où le surnom de "Bùmmbajé".
Communication de Monique Bach.
|
nm16
Digges (la maison Dick ou de Benoît) NM
de Dick NI
Digges Pééder (Pierre de la maison Dick)
Digges Wiina
Digges "Marie-Claire" appelée encore " 's Marie-Claire"
Digges Théo
|
Pierre Freyermuth (1902-1962)
son épouse :
Ludivine Wirtz (1906-1991)
leurs enfants :
Marie-Claire Freyermuth (1932-1965) ép. Alfred Schaeffer
Théodore Freyermuth (1933-)
Il n’y a pas de Dick dans l’ascendance des familles Freyermuth et
Wirtz. Le nom pourrait caractériser l’immeuble (Digges Huss) dans
lequel aurait emménagé la famille Freyermuth, prenant par là le nom de
l’ancien propriétaire.
La dernière représentante de la famille Dick, Anne Marie, est décédée en 1834.
Dick est aussi le diminutif de Benedick (Benoît).
|
ni11
de Dòrfziddùng (le journal du village) NI
|
Nom donné à une personne au courant de tous les potins du village.
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ni15
de Gìngge Pééder (Pierre le morveux) NI
|
Pierre Freyermuth
Il ne se mouchait certainement pas trop souvent dans son jeune âge.
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ni19
de Hajo NI voir plus haut Schbènglersch Haari
|
Henri Demmerlé (1896-1971) Le nom Hajo semble dériver de Haary.
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ni20
de Haalo NI
|
Henri Bellott (1896-1983)
Le nom Haalo semble également dériver du prénom Haari. Les deux Henri, beaux-frères, travaillaient ensemble à l’entretien du
réseau ferré, "ìn de Rott". Les noms Haalo et Hajo leur ont été
donnés
par leurs camarades de travail et sont calqués l’un sur l’autre.
Communication de François Freyermuth.
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ni21
de Hàmblé NI
|
Jean-Pierre Demmerlé (1899-1981) facteur
Le nom peut être un dérivé de Hàns (Jean) ou de Hàmpellmànn (polichinelle).
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nm26
Hèissels NM (origine incertaine)
Hèissels Schàkkob
Hèissels Ònna
Hèissels Schwàrzer (le noiraud)
Hèissels Rooder (le rouquin )
Hèissels Léén ou 's Hèissel Léén
Hèissels Ònna
Hèissels Schossfinn
Héissels "André" ou de Hèissler "André" voir plus loin de Gebser
ni34b de làng Hèissel, de làng Hèissler (le grand) ou encore de
Hèissel Sépp
|
Jacques List (1832-1904)
ses enfants :
Anne List (1863-1932), ép. Floorian Weibel, puis Nicolas Assant
Jean-Pierre List (1873-1952)
Jacques List (1874-1961)
Madeleine List (1877-1946), ép. Jean Pierre Pefferkorn
les enfants de Jacques List :
Anne List (1906-2005), ép. Robert Prinzkosky
Marie-Joséphine List (1907-1999), ép. André Freyermuth
André List (1908-1996)
Joseph List (1914-1992)
Dans le dialecte de la région de Meisenthal, une maisonnette se dit e Hèissel.
On trouve dans l’ascendance une Anne Marie Haeslinger née à Bitche en
1731 et décédée en 1810. Cela pourrait expliquer la
provenance du terme "Hèissel", propre au dialecte verrier du pays de
Bitche. Le nom de maison pourrait aussi venir du patronyme Haeslinger.
|
nm34
Joolés (la maison de celui ou de celle qui braille) NM
de Joolé ou ’s Joolé NI
Joolés Nìggel
Joolés Ònna
Joolés Lééna
Joolés Schosséf Joolés Màddill
Joolés Àgnèss
Joolés Monick
La racine du surnom est le verbe allemand johlen (crier, brailler, beugler).
|
Nicolas Hoffmann (1896-1927) son épouse :
Anne Freyermuth (1898-1966)
leurs enfants :
Madeleine Hoffmann (1922-1998), ép. Albert Borner
Joseph Hoffmann (1923-1985)
Mathilde Hoffmann (1928-1997), ép. Bernard Lagniel
Agnès Borner (1944-), ép. Mario Castorio
Monique Borner (1948-), ép. Jacky Derache
|
nm36
Keller Hànse (la maison de Jean Keller) NM
de Keller Hàns NI
Keller Hànse Schàng
Kéller Hànse Pééder
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Jean Muller (1865-1921)
son fils :
Pierre Muller (1897-1947)
L'origine du nom de maison n'a pas encore été déterminée.
|
nm45
Làssibs NM
de Làssib NI
Làssibs Schosséf voir aussi plus haut de Piffe Sépp
Làssibs Luiss
Làssibs Emill
Làssibs Mari Luiss
Làssibs Èrnést
Làssibs "Adrienne"
|
Joseph Dier (1894-1962)
ses enfants :
Joseph Dier (1921-1999)
Louise Dier (1925-1990), ép. René Lehmann
Emile Dier (1927-1996)
Marie Louise Dier (1928-1990), ép. Joseph Hoffmann
Ernest Dier (1931-1993)
Adrienne Dier (1936-), ép. Théodore Freyermuth
Làssib serait une altération de Schàssib, lui-même altération de
Schosséb (Joseph). Peut-être aussi un problème de prononciation.
Communication de Gabriel Freyermuth.
|
nm50
Mààtze (la maison Matz ou de Mathias) NM
de Mààtz NI
de Mààtze Kààrl (voir aussi Schmétts Kààrl)
's Mààtze Mari ou 's Määtzell
Mààtze "Fernand"
Mààtze Daniell
Maàtze "François"
|
Charles Lett (1905-1966)
son épouse :
Marie Muller (1911-1990)
leurs enfants :
Fernand Lett (1943-)
Danielle Lett, ép. Robert Muller
François Lett (1947-)
L’origine du nom n’a pas été trouvée. Màtz est le diminutif de Mathias. Le patronyme Matt existait à Herbitzheim.
|
ni31 ni38
’s Mimmel ou Kleine Gòòt
(la marraine ou tante de la maison Klein) NI
|
Anne Klein (1879-1955)
Le nom Mimmel est encore inexpliqué.
|
nm63
Putts (la maison Putt) NM
de Putt NI
Putts Flooriàn
Putts Bàddiss
's àlde Putts Mari
Putts Mari
Putts Ònna
Putts Nìggel
|
Florian Lohmann (1824-1903)
son fils :
Jean-Baptiste Lohmann (1874-1944)
son épouse :
Marie Bellott (1878-1965)
leurs enfants :
Marie Lohmann (1904-1982)
Anne Lohmann (1906-1994), ép. Jean Bour
Nicolas Lohmann (1910-1991)
L’origine du nom n’a pas été trouvée. Le patronyme Putze existe, mais
pas
dans le village. Il n’y a pas de rapport avec le mot e Putt (une
verrue,
un bouton), sinon on aurait dit de Putte Nìggel.
|
ni54
de Schnooge Bojo NI
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Florian Gross (1928-1995)
Le nom "Schnoog" désigne le moucheron, le moustique en dialecte. A
comparer avec la célèbre chanson alsacienne "de Hàns ìm Schnoogeloch".
|
ni56
de Schuschu Pééder NI
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Jean Pierre Malmasson (1892-1961)
Pierre avait une tante parisienne qui l’appelait "mon petit joujou".
Renseignement fourni par Anne Klein.
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ni59
de Wänze Sépp NI
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Joseph Mourer (1902-1962) Le nom allemand « die Wanze » désigne la punaise.
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Henri Demmerlé (de Hajo)
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Jean-Pierre Demmerlé (de Hàmblé)
|
La famille Dier (Làssibs)
|
Pierre Malmasson
(de Schuschu Pééder)
|
5. Remarques générales
5.1. La grammaire
Les règles grammaticales allemandes
sont la plupart du temps respectées pour la construction du pluriel des
noms propres (Hènnrische, Néis) et pour la construction typique du
génitif saxon (Héwàmms Émill, Grélle Wissersch Pééder).
Pourtant, comme mentionné plus haut, la construction grammaticale n’est pas correcte dans le cas des noms juxtaposés.
Il faudrait utiliser le génitif saxon et écrire :
Schrinnersch Mari, tout comme
Sòuhìrdes Ònna, Schàànders Nìggel, Àlbèèrdéssens Rooder, Bàdissens
Flooriàn, Grééts Krìschànn, Àléxens Léén, Lééns Pééder, Blääsens Sépp,
Hènnrischens Nìggel, Hànnèddens Ännréss, Schokkobs Schàmm-Pièèr .
Dans ce cas, la prononciation
serait plus difficile pour certains noms (surtout ceux qui se
terminent par s, x, z ou encore e) : Àlbèèrdéssens, Bàdissens, Àléxens,
Blääsens, Hànnèddens. La solution de facilité est alors adoptée,
c’est-à-dire, la juxtaposition de deux noms, comme Lééne Pééder ou
Blääse Sépp.
Le neutre est privilégié par rapport au féminin pour les prénoms : ’s Lissa, ’s Bäärwel.
5.2. Les prénoms
Réductions
Les prénoms longs sont fréquemment
raccourcis pour des motifs évidents de facilité de prononciation, comme
on le fait encore aujourd’hui.
Leur forme la plus classique de
réduction est celle obtenue par aphérèse, c’est-à-dire par chute
d’un phonème ou groupe de phonèmes au début du mot.
Mééli pour Amélie
Wiina pour Ludwina (Ludivine)
Miina pour Philomina (Philomène)
Schdoffel pour Krìschdoffel (Christophe)
Lééna pour Magdalena (Madeleine)
Schéélick pour Angélique
Thiilsche pour Mathildschen (Mathilde)
Gréét pour Gréétschen,
(Marguerite) est obtenu par apocope (chute d’un phonème en fin de mot),
tout comme Àléx (Alexander.)
Le prénom Lissa pour Elisabetha (Elisabeth) est obtenu par aphérèse et en plus par apocope.
Diminutifs
Les diminutifs, noms qui indiquent
de l’affection, sont créés avec les suffixes -sche,
-lé et -el (en allemand -schen et -lein).
Pièèrlé (Pierrot), Mariesche (Mariette), Léénsche (Madeleine), Maiesche (Marie).
Schàng (Jean) donne Schängel
(Jeannot) et Krìschànn (Christian ou Chrétien) Krìschännel
(Christiannet). Käddel est mis pour Katharina (Catherine).
Frànz (François) devient Fränzel et Schàkkob Schàkkebel (Jacquot).
Le suffixe -le est plutôt utilisé dans le dialecte alsacien : on dit e Miessele pour le souriceau.
Certains diminutifs sont altérés :
Knechtlo pour Knechtel (petit valet de ferme), Käddlo pour Käddel
(Catherine), Ààdélo pour Ààdell et Emilo pour Emill. Il semble que
cette manière de faire ait plutôt été un jeu de mots utilisant la
langue italienne.
Par contre, l’origine de Bojo
(Florian) est inconnue. Faut-il rattacher Bojo aux patronymes Boje,
Boye ou au prénom Bodo ? Il ne découle pas de Florian dont les
diminutifs sont Flory, Flöry et Flörl. Trois individus prénommés
Florian ont été recensés avec ce nom, il n’est donc pas donné
systématiquement à tous les Florian.
Altérations
Certains prénoms sont déformés :
Maria devient Maja et même Majo, Mariesche devient Maische, Maischel.
Jeannette devient Hànnètt
(féminisation du prénom Hàns, alors qu’en allemand le féminin de Jean,
Johan, est Johanna.) et non Schannètt.
Hàns est mis pour Hànnes (Jean),
Léén pour Lééna (Madeleine), Bäärwel pour Barbara, Bojo pour Florian,
Ännréss pour Andreas, (André), Jokkob et Schokkob pour Jakob, et aussi
Joggel (Jacques), Léani et Looni pour Léonie, Vrénel pour Véronique,
Krìschdoffel pour Christophe, Krìschànn pour Christian et Chrétien,
Dìebel pour Diebold (Thiébault, Thibaut), puis Thìewel ou Thìeffel.
Petits noms
Lorenz, (Laurent), devient Lolo et Léén, (Madeleine), devient Léné et même Lélé.
Dialectisation
Les prénoms d’origine
française sont systématiquement "dialectisés" : Jean devient Schàng,
Auguste devient Oguscht (Augustus en allemand), Mathilde
devient Màddill, Jacques devient Schààck, Baptiste
devient Bàddiss, Christian devient Krìschànn, Jeanne devient
Schann, Lucie devient Lussi (Luzia en allemand), Aloyse devient Àliss
(Aloisius en allemand), Pierre devient Pièèr, mais Paul se prononce à
la française (Pool). Jean Pierre se prononce Schàmm Pièèr. Madeleine devient Mààdlén.
D’autres prénoms français sont
utilisés et prononcés à la française, ce qui prouve bien que l’on passe
allègrement, sans problème, d’une langue à l’autre.
Orthographes multiples
Le prénom Jacques est utilisé sous
sept formes différentes : Jààkob, Jokkob, Jokkébel, Joggel, Schàkkob,
Schokkob et Schààck. C’est une manière toute pratique pour
différencier les familles ayant chacune un ancêtre nommé Jacques ou
Jakob.
Jààkobs, c’est la maison
Metzger, Schokkobbe la maison Zins, Jokkébels la maison Stephanus et
Schààcks la maison Lenhard. Schàkkob, Jokkob et Joggel sont utilisés
comme prénoms et non comme noms de maisons.
Le prénom Christophe est utilisé
deux fois pour nommer des maisons différentes : Krìschdoffels et
Schdoffels. Il en est de même pour le prénom Angélique qui est à
la base de deux noms de maisons : Ängels (formé par aphérèse) et
Schéélicks (formé par apocope).
5.3. Les patronymes
Certains patronymes sont déformés :
Juving devient Schuwèng, Mourer est prononcé Muuré, Albertus devient
Àlbèèrdes et Àlbèèrds, Simonin devient Simonn (prononcé Simone),
Schlegel est raccourci en Schlég.
5.4. Les noms de maisons
J’ai répertorié 91 noms de maisons
ainsi que 77 noms individuels n’ayant aucun rapport avec les noms de
maisons, mais dont certains auraient pu devenir des noms de maisons.
Les noms de maisons issus des patronymes, comme Néis ou Kààrmàns,
n’ont pas été étudiés systématiquement.
Formes multiples des noms de maisons
J’ai répertorié 6 doublons en ce
qui concerne les noms de maisons : Rùtschersch et Métzersch,
Hìddìngersch et Rudolfs, Schtrùmpwééwersch et Schàànders, Rischards et
Grèéts, Wééweràms et Hènnrische, Schùmmàchersch et klèèn Schùmmàchersch.
Pour les 5 premiers doublons, le
premier nom de maison est antérieur au second et de ce fait moins
utilisé ou même tombé dans l’oubli. Le second nom est plus récent et
donc actualisé, et c’est lui qui a cours.
Pour les noms individuels, il y a
31 doublons : la tendance a été d’associer au nom de maison, pour une
même personne, un second nom prenant en compte l’aspect physique, la
profession ou une anecdote. Les deux noms, le nom de maison et le nom
individuel, sont utilisés indifféremment. Parfois l’un est antérieur à
l’autre et disparaît au profit du second.
Ainsi de àld Brùchbrùnner remplace de Brùchbrùnner et de Chéf Sépp remplace de wisse Sépp.
Jean-Pierre Demmerlé a été porteur de 3 noms, selon les périodes de son existence :
- d’un nom de maison, Schéélicks Schàmm-Pièèr (Jean-Pierre appartenant à la maison d’Angélique)
- et de deux noms
individuels, de Knèchtlo (le petit valet) et de
Ìmme Schàmm-Pièèr (Jean-Pierre l’apiculteur)
Plusieurs noms concernant une même
maison ou une même personne peuvent donc coexister sans problème et
être utilisés selon les affinités.
Ainsi, avant son mariage, Madeleine
Koch était appelée Kochs Léén (son nom de maison de jeune fille). Le
fait d’épouser Alexandre Grosz et d’emménager avec lui dans une
nouvelle maison provoque la création d’un nouveau nom, celui de Àléxe
Léén. Tout comme la nouvelle épouse quitte, à partir de la date du
mariage, son patronyme au profit de celui de son conjoint, elle quitte
également son nom de maison pour celui de son conjoint, à partir de la
date de son emménagement avec lui.
Cela n’est peut-être pas
systématique et une personne qui se marie et intègre une nouvelle
maison peut facilement avoir pour le restant de ses jours deux noms de
maisons, un ancien et un nouveau, que l’on utilisera de façon égale,
selon les envies.
Pour un même patronyme, il peut y avoir plusieurs noms de maisons tous différents, dans le but d’éviter les confusions :
Muller : Rùtschersch ou Métzersch, Rischards ou Grééts, Mìller Hànse, Thìewels, Ònggels, Oswàlds
Pefferkorn : Fawriggersch, klèèn Schùmmàchersch, Maiébs, Hànse, Blääse, Parissersch
Freyermuth : Hiegel Hànse, Grélle Wissersch, Ängels, Digges, Grééde
Lenhard : Miinas, Schrinnersch, Schààcks, Kààrmàns
Gross : Krìschännels, Botts, Sòuhirde, Schdèènbàchersch
Stephanus : Schààndersch, Jokkébels, Schdèffes
Simonin : Héwàmms ou Simonns, Frìtze
Lang : Mihle, Schdoffels
Wendel : Hìddìngersch ou Rudolfs, Lééne
Mourer : Muurer ou Muuré
Lohmann : Putts, Schokkobe
Hoffmann : Joolés, Wééweràms ou Hènnrische
List : Muur ou Muurer Hànse, Hèissels
Cas particuliers
Floorian Stephanus porte le nom de
Schdèffe et sa maison celui de Schdéffes. (forme dialectale du prénom
allemand Stephan ou Steffen, Etienne).
Le nom de famille
Stephanus est en réalité la traduction latine du prénom Etienne,
selon la mode humaniste apparue au 15° siècle en Italie.
Il en est de
même pour Faber, traduction latine de Schmitt (forgeron), ou encore de
Pfister, dérivé de Pistorius (boulanger).
Le nom individuel attribué à une
personne est parfois un mélange de dialecte et de français : Jean Klein
devient de petit Jean, René Laluet s’appelle de Maître, puis
après son ordination de Diacre.
6. Conclusion
Avenir des noms de maisons
L’usage des noms de maisons, tout
comme la pratique du dialecte, est en nette régression dans le village.
Les jeunes générations ont le français comme langue maternelle et ne
parlent plus la langue de leurs ancêtres, même s’ils la comprennent
souvent un peu.
Les "Hussnääme" sont en nette voie de disparition, comme le francique. Ils continuent à
être utilisés par les anciennes générations, mais de nouveaux noms de
maisons ne sont plus créés, comme cela se pratiquait autrefois.
La première cause de la lente
disparition des noms de maisons est la régression du francique. La
langue française n’offre pas les mêmes possibilités que l’allemand pour
fabriquer aisément des noms d’appartenance (génitif saxon et
juxtaposition de noms).
Une autre raison est le vaste choix
de prénoms disponibles actuellement. Alors que nos aïeux ne suivaient
pas les modes, se contentaient de quelques prénoms traditionnels
(Madeleine, Marguerite, Anne, Marie… ou encore Jean, Jacques, Nicolas,
Florian…) et devaient vaincre les homonymies qui en découlaient, nous
pouvons actuellement employer une multitude de prénoms issus non
seulement du calendrier liturgique, mais encore de séries télévisées,
de chansons et de films.
Ces prénoms modernes, tous bien typés,
n’occasionnent guère de confusions dans le village et ne réclament pas
l’usage de noms de maisons.
Une troisième raison est
l’ouverture des villages au monde extérieur avec l’emménagement de
nombreuses familles "étrangères" grâce aux lotissements dont les
premiers sont apparus dans les années soixante. De nouveaux patronymes
apparaissent et par là non plus, ne créent plus de confusions.
Certaines communes d’Allemagne,
d’Autriche, et plus récemment d’Alsace, comme Eckwersheim, très
attachées aux traditions, ont pris l’initiative de faire figurer sur
les façades des maisons les noms de maisons encore utilisés.
C’est une
manière toute louable de conserver les traditions et le
patrimoine. Et les jeunes générations, plus spécialement les couples
qui viennent de l’extérieur pour s’installer dans les lotissements,
peuvent trouver là, l’occasion de s’intégrer plus facilement à la
communauté.
Photos téléchargées sur le site www.heidenhofen.net
Si les noms de maisons, "les
Hussnääme", et les noms individuels sont en lente voie de disparition,
l’usage des surnoms, des sobriquets, des "Schbottnääme", n’est de toute
façon pas morte et chaque communauté, chaque groupe social en fait
toujours largement emploi : la classe d’école, de collège, de
lycée, le club de sport, l’équipe d’usine, etc.
Il ne s’agit plus ici de nommer un
individu pour le différencier des autres, mais plutôt de se montrer
tantôt moqueur, tantôt affectueux. Ces surnoms, nés pour la plupart
dans le milieu scolaire (autrefois dans les chambrées des casernes) et
qui sont à la vérité des sobriquets, sont réservés à un cercle
d’initiés et ne sortent pas du cercle. L’ensemble de la population
villageoise ne les connaît pas et ne les utilise pas.
Qui connaît dans le village les
Lulu, Titi, Dédé, Pipo, Schlégou, Béllaou, Poclain, Mick, Pilso, mais
aussi les King Kong, Ben Hur, Klimbim, Ning Ning, Nunz, Babelou, Rouks,
Booggie, Screech, Schwinnie et autres ?
La liste n’est pas exhaustive. Les sobriquets ont encore de beaux jours devant eux.
Nota
Un autre
travail, prévu ultérieurement, sera de localiser les "Hussnääme" sur un
plan du village, à l’appui de photos de maisons.
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Gérard Kuffler
Janvier 2014
Mes remerciements vont
- à François Freyermuth, à Denise
Freyermuth et à Joseph Pefferkorn (1931-2012), pour leur aide dans la recherche des
noms de maisons et
des noms individuels.
- à Marianne Haas-Heckel pour son aide dans la graphie des noms franciques,
- à Danielle Crévenat-Werner pour ses conseils et ses encouragements.