noms_de_maisons

KALHAUSEN

NOMS DE MAISONS ET AUTRES NOMS DE PERSONNES

Association Historique de Kalhausen

Gérard Kuffler

 



Hussnääme ùnn ònnere Nääme



REPERTOIRE DES NOMS
:


(Pour accéder à la partie typologie des noms, cliquez sur les noms dans le répertoire ci-dessous).

Noms de maisons

 
 Àchenersch
 Àlbèèrdésse ou Àlbèèrdsse
 Àléxe
 Àlwenersch
 Ängels
 Bàddisse
 Bäggersch
 Bärwels
 Blääse
 Bohlàmbe
 Bohlèvàddersch
 Bòhnhéfdersch
 Botts
 Brùchbrùnnersch
 Buurs
 Digges
 Eddìngersch
 Fawriggersch
 Frìtze
 Grééde
 Gréts
 Grélle Wissersch
 Griddlersch
 Hànnèdde
 Hànse
 Hèissels
 Hènnrische
 Hiegel Hànse
 Héwàmms
 Hìddìngersch
 Iwàns
 Jààkobs
 Jokkébels
 Joolés
 Kààrlinns
 Kààrmàns
 Kéller Hànse
 Klèèn Schùmmàchersch
 Kochs
 Krämer Nìggels
 Krìschännels
 Krìschdinns
 Krìschdoffels
 Kùrtze
 Làssibs
 Lééne
 Lééns
 Mààdléns
 Maiébs
 Màtze
 Métzersch
 Mihle
 Mìller Hànse
 Miinas
 Müllersch
 Murer Hànse
 Muurés
 Ònggels
 Oswàlds
 Parissersch
 Pièèrs
 Pools
 Putts
 Rischards
 Rot Schniedersch
 Rudolfs
 Rùtschersch
 Schààcks
 Schääfersch
 Schààndersch
 Scharls
 Schbènglersch
 Schdèènbàchersch
 Schdèffes
 Schdoffels
 Schéélicks
 Schmìtts ou Schmètts
 Schmìtt Hànse
 Schokkobbe
 Schrinnersch
 Schùùlmèschdersch
 Schùmmàchersch
 Sòuhìrde
 Schtrùmpwééwersch
 Simonns
 Suuzanns
 Thìewels
 Wàssermànns
 Wééweràms
 Wisslìngersch
 Wisses
 Wòònersch
Noms individuels
qui auraient pu devenir des noms de maisons




  de Àchener Schùmmàcher
  de àlt Brùchbrùnner
  de àlt Jokkébel
  de àlt Frìtz
  de àlt Schmìtt ou Schmètt
  de àlt Schùmmàcher
  de blìnne Rènné
  de Bodde Nìggel
  de Bùmmbajé
  de Chèff Sépp
  de Diacre
  de dick Sépp
  de Dòrfziddùng
  de Eddìnger Kààrl
  de Eddinger Nìggel
  de Fèrcklé
  de Fèrgel Emil
  de Fränzel
  de Gébser
  de Gìnge Pééder
  de Goodo
  ’s Grèmpe Käddel
  de grosse Léhrer
  de Hajo
  de Haalo
  de Hàmblé
  de Hèrre Mààd
  de Héwàmm
  de Hìddìnger Kamil
  ’s Hìddìnger Mari Schann
  ’s Hìddìnger Monick
 de Ike
  de Ìmme Schàmm-Pièèr
  de jùng Jokkébel
  de jùng Schwärzel
  de Kààrl
  ’s Käddlo
  de klèèn Schùmmàcher
  de klèèn Sépp
     Kleine Gòòt
  de Knàll Pééder
  ’s Knébbel Ònna
  de Knèchtlo
  de Làng
  de làng Hèissel
  de Màkler Schàng
  ’s Maische
  de Maître
  de Millionäär
  ’s Mimmel
  de Müller Gòòt
   de Parisslé
  ’s Paschdoore Mari
  de Pééder Pàtt
  de petit Jean
  de Pièèrlé
  de Piffe Sépp
  de Prèisse Jokkopp
  ’s roode Ònna
   de rot Schnieder
  de rot Sépp
  ’s Rùtscher Àgàth
  de Rùsse Màrssel
  de Schàkképel
  de Schléég Hàns
  ’s Schùùlgàsser Mari
  de Schnooge Bojo
  de Schùmmàcher
  de Schüschnìgg
  de Schuschu Pééder
  de Schwärzel
  de Ulààn
  de Wänze Sépp
  ’s Wésch Ònna
  ’s Ziddungs Schossfinn






Noms de maisons et noms individuels
en usage dans le village



INTRODUCTION

Si les habitants de nos villages, pris dans leur globalité, ont été dotés de noms le plus souvent moqueurs et qui peuvent s’apparenter à des sobriquets, comme par exemple "de Kalhuuser Rùsse" (les Russes de Kalhausen), "de Eddìnger Blodzèdde" (les chassieux d'Etting), "de Zéddìnger Mollé" (les brutes de Zetting) ou encore de "Wittrìnger Tèllerlègger" (les lécheurs d'assiettes de Wittring), les  maisons formant l’agglomération villageoise étaient aussi porteuses de noms spécifiques faisant référence aux personnes qui les occupaient et qui se transmettaient de génération en génération.

Cette habitude de donner des noms aux maisons s’était mise en place par nécessité, à une époque où la numérotation des constructions n’avait pas encore cours.

Les "Hussnääme" ou noms de maisons étaient encore très en vogue dans la période après-guerre, au point de supplanter parfois les patronymes. Certains sont encore couramment employés de nos jours, mais les jeunes générations les ignorent pour diverses raisons.

Il m’a paru intéressant et utile de répertorier les noms de maisons de Kalhausen ainsi que les noms donnés à certains individus et de les étudier, car ils font partie intégrante de notre patrimoine, d’un patrimoine qui est en train de disparaître.

Cette étude ne se veut pas exhaustive, elle essaye simplement de dresser un état des lieux, valable surtout pour la seconde moitié du 20° siècle.

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet et d’étudier les noms de maisons, il m’a paru important de commencer par une partie historique qui explique la formation des noms, depuis le nom de baptême jusqu’au patronyme et au nom de maison.

La partie suivante donne un aperçu de la façon utilisée dans la vie courante pour nommer une personne ou une famille et permet de mieux comprendre les noms de maisons.


Les noms de maisons et les noms individuels transcrits dans cette étude  sont bien sûr, pour leur très grande majorité, écrits en "plàtt", ou plutôt en francique rhénan. Pour la graphie de ces noms, j’ai essayé de suivre les recommandations de la Charte de la Graphie Harmonisée des Parlers Franciques -Platt- de la Moselle Germanophone et de transcrire les noms et prénoms, tels qu’ils sont prononcés dans le village.

Certains prénoms français comme Marie ou Victor ont été transcrits en allemand, soit  Mari et Wikdor. L’orthographe peut surprendre, mais c’est dans la logique de la prononciation du francique et de l’allemand.

SOMMAIRE

1. Histoire des noms

1.1 Le prénom unique
1.2 Le second nom devient patronyme.
1.3 D’autres noms

2 Les noms de famille et les noms de maisons

2.1 Manière de nommer une seule personne
2.2 Manière de nommer la famille entière

3. Les noms de maisons et les noms individuels

3.1 Généralités
3.2 Mode de construction des noms de maisons
- le nom de base
- la seconde génération
- la troisième génération
- la quatrième génération
3.3 Compréhension des noms de maisons
3.4 Attribution des noms de maisons
3.5 Transmission des noms de maisons
3.6 Datation des noms de maisons
3.7 Evolution des noms de maisons

4. Typologie des noms de maisons et des noms individuels

4.1 Ceux qui indiquent la provenance
4.2 Ceux qui indiquent l’exercice d’un métier
4.3 Ceux qui font référence à l’aspect
4.4 Ceux qui se rattachent à un ancêtre
- Construction simple
- Construction complexe
4.5 Ceux qui sont énigmatiques ou moqueurs

5. Remarques générales

5.1 La grammaire
5.2 Les prénoms
- réduction
- diminutifs
- altérations
- petits noms
- dialectisation
- orthographes multiples
5.3 Les patronymes
5.4 Les noms de maisons
- formes multiples des noms de maisons
- cas particuliers

6. Conclusion

Avenir des noms de maisons



1. Histoire des noms

1.1 Le prénom unique.

A l’origine, chaque personne était caractérisée dans la communauté villageoise par un prénom qui permettait de la distinguer et de la différencier de toutes les autres. Ce prénom unique qui la personnifiait lui était donné par les membres du groupe ou la famille. C’était en quelque sorte un nom de baptême.

Il pouvait avoir plusieurs origines :

-    une origine germanique, comme Edouard, Guillaume, Gertrude, Hedwige…

-    une origine grecque, comme André, Théophile, Sophie, Agathe…

-    une origine latine, comme Antoine, Emile, Cécile, Virginie…

-    une origine juive, comme Adam, David, Eve, Suzanne…

-    une origine chrétienne, comme Christian, Pierre, Marguerite, Marie…

Ce prénom unique restera longtemps le seul moyen d’identifier une personne. Pendant le premier millénaire, époque de faible démographie, il suffisait largement.

Mais, peu à peu, à cause de l’essor démographique autour de l’an 1000, ce seul prénom ne suffira plus pour disperser la confusion qui régnait dans les villages suite à la multiplicité des noms de baptême identiques et par conséquent des homonymies qui en découlaient. Il faudra rajouter un second nom.

1.2 Le second nom devient patronyme.

Le nom de baptême sera alors, par la force des choses, complété par l’adjonction d’un second nom. Il deviendra donc plus précis,  ce qui permettra de différencier plusieurs porteurs d’un même prénom et d’éviter les confusions.

Ce second nom, qui complète et précise le prénom initial, peut avoir plusieurs origines. Il concerne :

-    soit la maison et ajoute un détail géographique permettant de la situer facilement (colline, arbre, fontaine …)  Exemples : Borner (près de
     la fontaine) ou encore Klamm (près d’un ravin).


-    soit l’occupant et ajoute un détail permettant de l’identifier aisément.


Ce détail peut préciser

-    l’origine de l’occupant (pays, région, localité…) Exemples : Schweitzer (originaire de Suisse), Rimlinger (originaire du village de Rimling)

-    un signe distinctif de son aspect physique (taille, couleur de peau, de cheveux…) Exemples : Gross (de grande taille), Mohr (qui a la peau brune),    
        Schwarz (qui a les cheveux noirs) ou moral (bonté, gentillesse…) Exemples : Kuhn (courageux), Freyermuth (qui a de bons sentiments)

-    son activité (métier, occupation…) Exemples : Wagner (charron), Kieffer (tonnelier)


-    son ascendance (prénom d’un ancêtre) Exemples : Herrmann, Stephanus, Ludwig.


Donné au départ à une personne, le second nom sera ensuite donné à la maison de celui qui le porte et aussi à toutes les personnes qui composent la famille. Ce second nom devient ainsi un nom de maison, un "Hussnààme" et un nom de famille, le patronyme.

En l’absence de toute numérotation, l’utilisation du  nom de maison était alors la seule façon sûre pour désigner clairement une habitation ou une propriété, pour la localiser et s’orienter dans le périmètre du village. Il faisait fonction en quelque sorte d’adresse, non seulement pour les habitants du village, mais aussi pour les autorités seigneuriales et ecclésiastiques qui avaient besoin de situer leurs "contribuables" et "corvéables".

Chaque maison du village avait donc un nom unique, connu de tous les habitants et qui servait dans la vie de tous les jours. Ce nom de maison, ce "Hussnààme", devint indissociable de la maison et de la famille qui l’habitait. Il se transmettait, par héritage, de génération en génération, pour se fixer au fil du temps et devenir le nom de famille aux alentours du 13° siècle.

1.3 D’autres noms.

Mais le problème des homonymies n’était résolu que pour un certain temps, car les progrès démographiques consécutifs à la révolution industrielle du 19° siècle engendrèrent de nouvelles confusions, d’autant plus que les mariages se faisaient à l’intérieur du village, ce qui multipliait les patronymes identiques.

Il y avait désormais trop de familles Demmerlé, Freyermuth, Hoffmann, Klein, Lenhard, List, Muller, Pefferkorn, Schlegel, Stephanus…

Les prénoms identiques étaient également trop nombreux : Madeleine, Marguerite, Marie, Catherine, Elisabeth… Jacques, Jean, Pierre, Paul…

D’autres noms furent alors créés pour dissiper la confusion. Une nouvelle série de noms de maisons, de "Hussnääme", vit alors spontanément le jour pour désigner les maisons et leurs occupants, et par là pour éviter les confusions. Ce sont ces noms plus récents que je me suis attaché à étudier parce qu’ils font partie de notre patrimoine et qu’ils nous font découvrir une partie de l’histoire de notre village.

A côté des "Hussnääme"  qui s’appliquent à une maison et à tous les membres de la famille qui l’occupent, il existe également des noms donnés individuellement à certaines personnes et qui sont susceptibles de devenir des noms de maisons, eux aussi.

Ces noms individuels n’ont aucun rapport avec les "Hussnääme", ils dépeignent souvent une caractéristique physique ou morale qui ne s’applique qu’à un seul individu. Dans ce cas, on peut parfois parler de surnom, de sobriquet, surtout si le nom n’est pas accepté par son porteur et provoque de sa part une réaction de mécontentement. Mais en général, ces noms individuels n’ont pas de connotation moqueuse ou injurieuse.

On parle parfois de "Dòrfnääme" : il faut comprendre alors que ce ne sont pas des noms de villages, mais des noms de maisons ou des noms d’individus en usage seulement dans un village donné.

Je préfère parler de "Hussnääme". D’ailleurs beaucoup de noms de maisons se retrouvent, de façon identique et avec pratiquement la même graphie, dans la totalité des villages de la zone francique.

En Alsace, à cause de la disposition caractéristique de la maison paysanne, on parle également de "Hofnääme", c’est-à-dire de noms de fermes.

Ces "Hussnääme", dans leur très grande majorité, ne sont nullement des surnoms, parce qu’ils ne sont pas moqueurs, ni injurieux. Ce sont bel et bien des noms donnés à une personne, ensuite à une maison et enfin à tous les membres de la famille qui habitent la maison.

Il faut noter que la tradition des "Hussnääme"  a disparu des villes assez tôt car la forte augmentation de la population rendait difficile son utilisation. Elle a pu se maintenir jusqu’à présent dans les petites agglomérations rurales.

Dans les villes, à partir du Moyen Age, certaines maisons caractéristiques comme les commerces, avaient leur nom sous forme d’enseigne, ce qui était très utile pour les clients potentiels, en majorité analphabètes. Cette tradition des enseignes se poursuit de nos jours, surtout pour les restaurants.

Je n’ai pas étudié systématiquement tous les noms de maisons. En effet les maisons appelées Greffs, Kààrmànns, Kleine, Lauersch, Néis, Zinse… portent tout simplement le patronyme des personnes qui l’occupent. Il n’y a donc pas eu de recherches à faire, comme pour les autres "Hussnääme", pour comprendre le sens de ces  noms de maisons.

Dans la partie 4 (Typologie des noms de maisons), pour éviter la confusion entre les noms de maisons, les "Hussnääme", et les noms individuels, j’ai utilisé les lettres suivantes :

NM pour les noms de maisons et NI pour les noms individuels. Il est clair que tous les occupants de la maison portent le nom de la maison à côté de leur prénom, sauf celui ou celle qui a donné son nom à la maison et qui porte un nom individuel.



2. Manière de nommer les personnes


2.1.    Manière de nommer une seule personne.


- avec l’article défini et le prénom : de Hènnrisch (le Henri), ’s Käddel (la Catherine), ’s Mariesche (la Mariette), ’s Mari-Schann (la Marie-Jeanne), ’s Elfried
  (l'Elfriede), ’s Suuzànn (la Suzanne), ’s Gèèrtrud (la Gertrude)


- avec l’article défini et le patronyme : de Hiegel (le Hiegel), de Bòòrner (le Borner), de Schuwèng (le Juving),  de Weidersche (la Weider)

- avec l’article défini, le patronyme et le prénom : de Lauer Kààrl (le Charles Lauer), de Koch Schàng (le Jean Koch), de Zìnse Jokkob (le Jacques Zins), de Lèdde  Léo (le Léon Lett)

  ’s  Kràtze Séssill (la Cécile Kratz),’s Kihle Mari (la Marie Kihl)

- avec le patronyme et le prénom, mais sans l’article défini (soit deux substantifs juxtaposés) : Frànze Màddill  (Mathilde Frantz), Màtze Kààrl (Charles Matz)

- avec l’article défini et un nom évocateur (nom d’origine ou nom de métier) : de Bägger (le boulanger), de Ermìnger (celui qui est originaire d’Oermingen)

- avec l’article défini et un adjectif qualificatif substantivé : de Root (le rouquin), de Wiss (le blond)

- avec deux prénoms dont l’un complète l’autre (construction typique allemande du génitif saxon) : Rudolfs Ònna (littéralement, la Anne du Rodolphe, c’est-à-dire appartenant à la maison de Rodolphe ou à sa famille)


Remarques :

Les articles définis allemands masculins singuliers (der) et féminins singuliers (die) s’écrivent de en dialecte.

L’article défini neutre (das) s’écrit ’s.

On notera aussi que le prénom est placé derrière le patronyme, contrairement à l’usage courant, tant en Français qu’en Allemand.

Certains noms de famille reçoivent la terminaison e qui est celle de la forme plurielle.

Le patronyme peut être mis au féminin avec le suffixe  -sche  (de Weidersche). A mettre en parallèle avec le suffixe -in  du féminin du patronyme : Grossin, Müllerinn, encore en usage au 18ième siècle, comme l’atteste l’inscription du linteau de la maison Kirch, au 3 de la rue des jardins.

Des altérations du patronyme sont aussi visibles :

Juving ne devient pas Schuwing en dialecte, mais Schuwèng et le patronyme Stephanus (forme latine du prénom Etienne) se transforme en Schdèffe (forme dialectale du prénom allemand Stephan). Ce dernier cas ne concerne qu’une seule famille Stephanus. Mourer se prononce Muuré et à l’allemande, Murer.



2.2.    Manière de nommer la famille toute entière, le foyer, donc la maison (les Hussnääme ou noms de maisons).

- avec le prénom seul :
Hènnrische (pour de Hènnrische, les Henri, c’est-à-dire les membres de la famille de Henri ou les personnes habitant dans sa maison), Blääse (les membres de la famille de Blaise, en allemand Blasius), Àléxe (les membres de la famille d’Alex), Bàddisse (les membres de la famille de Jean-Baptiste)


Suuzànns (les membres de la famille de Suzanne), Grééts (les membres de la famille de Marguerite), Rudolfs (les membres de la famille de Rodolphe), Schaarls (les membres de la famille de Charles), Miinas (les membres de la famille de Philomène), Thìewels (les membres de la famille de Thibaut, Thiébaut ou Diebolt), Schààcks (les membres de la famille de Jacques), Krìschännels (les membres de la famille de Christian ou Chrétien), Krìschdoffels (les membres de la famille de Christophe), Rischards (les membres de la famille de Richard)…

- avec le patronyme seul :
Néis (les Neu), Oswàlds (les Oswald), Buurs (les Bour), Digges (les Dick), Schuwèngs (les Juving), Muurés (les Mourer),  Zìnse (les Zins), Mààtze (les Matz), Sèltzersch (les Seltzer), Kleine (les Klein)…

   
- avec un adjectif qualificatif :
 Wisses (die Weissen en allemand, c’est-à-dire les blonds).


- avec un nom de métier :
 Botts (la famille ou la maison du facteur), Schrinnersch (la famille du menuisier), Wòònersch (la famille du charron), Bäggersch (la famille du boulanger),  Schùmmàchersch (la famille du cordonnier), Schààndersch (la famille du chantre d’église) 


On remarquera ici l’utilisation de la marque du pluriel des noms propres : terminaisons  ses et  sch  ainsi que  e. L’article défini pluriel dialectal  de (die en allemand) n’est pas employé.

3. Les noms de maisons "les Hussnääme" et les noms individuels.

3.1 Généralités

Ces noms de maisons, ces "Hussnääme", se sont formés spontanément, par nécessité, et sur le même modèle que les patronymes.

On ne les rencontre plus que dans le monde rural.

Ils sont donnés par des tiers et donc subis par leurs porteurs, ils ne sont pas choisis ni revendiqués.

Certains, surtout ceux qui dépeignent un aspect physique ou moral et ceux qui sont des sobriquets, peuvent ne pas être admis par leurs porteurs et il n’est pas conseillé de les utiliser en présence de la personne concernée, car ils risquent de blesser.

Il est possible qu’ils ne soient pas connus de leurs porteurs puisque la communauté les emploie en leur absence.

Les noms de maisons sont attachés à une maison et hérités ou "vendus" avec elle. Le nom de maison reste, même si les personnes passent.

Tous sont utilisés couramment, au point de supplanter le nom officiel qui peut alors être méconnu, voire inconnu d’une partie de la communauté.

On ne les rencontre pas dans les actes officiels (Etat civil, délibérations du conseil municipal ou du conseil de fabrique). Pour dissiper la confusion, on utilise, pour les comptes-rendus officiels, les dénominations "le vieux" ou "le jeune".

Ils sont très évocateurs et "parlants", pour ne pas laisser de doute sur leur porteur.

Leur orthographe n’a jamais été codifiée, car ils étaient uniquement employés dans la langue orale. C’est pourquoi il est possible qu’ils aient subi des altérations au cours des années.

Leur usage n’est pas limité au périmètre du village, mais s’étend aux communes environnantes.

Certains pourtant sont limités au périmètre d’un quartier ou d’une rue et ne sont alors pas connus du reste de la population du village.

Pour la plupart d’entre eux, ce ne sont nullement des sobriquets, des "Schbottnääme" ou "Schbìtznääme" et ils n’ont donc pas de caractère péjoratif, injurieux ou moqueur.

Les anciennes générations, qui sont dialectophones, les pratiquent toujours, mais à cause de la régression du francique au profit du français, ils sont de moins en moins utilisés.

Il reste que ce sont de précieux témoignages de la vie rurale à une certaine époque qui n’est pas si loin derrière nous.

3.2 Mode de construction des noms de maisons.

Le nom de base

En premier lieu, la maison prend le nom de l’un de ses occupants, en général l’un des membres du nouveau foyer qui vient de la faire construire, de l’acquérir ou d’y emménager.
Ce nom peut être un prénom ou un patronyme unique qui ne rencontre pas d’homonymie, ou le nom d’une personne facilement identifiable, possédant une forte personnalité, une popularité locale.

Dans notre exemple, la maison s’appelle Hènnrische Huss (en allemand Heinrichs Haus, la maison de Henri). Henri Hoffmann, de Hènnrisch, (1850-1932) y habite avec sa famille.
Ce nom de maison est réduit dans un second temps en Hènnrische. Ainsi est créé, ici, à partir d’un prénom, le nom de base ou nom de maison, le  Hussnààme. Ce nom collectif désigne autant la maison que ses occupants.

C’est ainsi que l’on peut dire :

Isch géh zù Hènnrische.  (Je vais chez les Henri ou dans la maison de Henri.)
Isch wèès wù Hènnrische wòhne. (Je sais où habitent les Henri.)
Hènnrische hònn de Sòu geschlàcht. (Les Henri ont tué le cochon.)
Hènnrische ìsch àbgebrènnt. (La maison des Henri a brûlé.)

La question que l’on peut se poser est celle-ci : pourquoi le nom choisi par les concitoyens de Henri  n’a pas été son patronyme,  Hoffmann ?  La raison en est que peut-être d’autres familles Hoffmann existent au village et la confusion aurait été possible. Le choix s’est donc porté sur le prénom, certainement unique dans le village et facilement identifiable.

La première épouse de Henri, Madeleine Gross (1853-1897), à moins d’avoir gardé  le nom de la maison paternelle, peut avoir été nommée Hènnrische Léén, c’est-à-dire, Madeleine, qui habite dans la maison de Henri.

La seconde épouse de Henri, Thérèse Gap (1862-1953) prend, elle-aussi, le nom de sa  maison d’adoption. Elle devient Hènnrische Thèréss.
Madeleine et Thérèse portent donc chacune, devant leur prénom, le nom de la maison qu’elles habitent à tour de rôle.
 
Originaire du village voisin d’Oermingen, Thérèse aurait aussi bien pu être nommée ’s Ermìnger (celle qui est originaire d’Oermingen) ou, pour plus de précision, ’s Ermìnger Thèréss (Thérèse qui est originaire d’Oermingen).

Ce nom Ermìnger se base sur une caractéristique individuelle, l’origine de Thérèse. C’est par conséquent un nom individuel d’origine qui complète le prénom. Il aurait pu devenir un nom de maison, Ermìngersch, mais ce ne fut pas le cas.
Les deux noms, Hènnrische ou Ermìnger ont peut-être été utilisés simultanément pour Thérèse, on ne le sait pas.


Seconde génération

Les enfants héritent du nom de la maison, soit Hènnrische. Ils se nomment Hènnrische Mari-Thèréss (1902-1987), Hènnrische Haari (1904-1967) et Hènnrische Nìggel (1906-1973).

En épousant Jacques Grendelbach de Herbitzheim et en s’établissant dans le Bas-Rhin, Marie-Thérèse quitte la maison et perd son Hussnààme, son nom d’appartenance à la maison qui désormais n’a plus de sens pour elle dans sa nouvelle commune. Elle peut avoir hérité d’un autre nom dans son village d’adoption, à savoir, "’s Kalhuuser Mari-Thèréss" (nom individuel d’origine) ou "Grènnelbàchs Mari-Thèréss" (nom d’appartenance à la nouvelle maison, celle de son mari, donc nom de maison).

Henri Nicolas (Hènnrische Nìggel) reste célibataire et n’a pas de descendance.

Henri Clément (Hènnrische Haari) épouse Louise List (1904-1979) qui perd théoriquement son nom de maison Muurer Hànse Luiss (Louise qui appartient à la maison de Jean Mourer) pour devenir désormais "Hènnrische Luiss" (Louise qui appartient à la maison de Henri).
Les deux noms de maisons peuvent pourtant cohabiter sans problème et être utilisés selon les affinités de chacun.

Troisième génération

Les deux filles de Henri et de Louise héritent également du nom de maison et  se nomment "Hènnrische Mari" (1931-2005) et "Hènnrische Deniss" (1933-).
L’aînée, Marie, reste célibataire et n’a pas de descendance. On l’appelle aussi parfois "’s Schùùlgàsser Mari" (Marie qui habite dans la ruelle de l’école), nom individuel d’origine, en rapport avec le domicile situé dans la ruelle de l’école, l’actuelle rue des lilas, mais qui n’est pas un nom de maison.

Denise épouse André Freyermuth (1931-2000) qui a pour nom individuel de "jùng Schwärzel" (le jeune noiraud). Ce pourrait être là un surnom, surtout s’il est blessant pour son porteur. André garde son nom individuel et ne prend pas le nom de  la maison (Hènnrische), dans laquelle il emménage et qu’il occupe avec sa famille pendant une quinzaine d’années.


Quatrième génération

Les descendants de Denise, qui ont fondé des foyers à l’extérieur du village, n’ont pas hérité du nom de la maison et n’en ont certainement pas d’autre. Seule, la fille aînée Marie (1958-), qui habite à Bining, est appelée parfois "’s Biinìnger Mari" dans le cercle restreint d’une partie de la famille demeurant à Kalhausen. C’est un nom individuel d’origine.

Comme on le voit, depuis la seconde moitié du 20° siècle, la tradition des noms de maisons, des "Hussnääme",  est en passe de disparaître. Les maisons occupées par de jeunes ménages ne reçoivent plus de nom.

3.3 Compréhension des noms de maisons, des Hussnääme

Prenons l’exemple de la famille Blaise Pefferkorn, de la ruelle de l’école (de Schùùlgàss).

Blaise, en allemand Blasius, en francique de Blääs, (1833-1907) donne son nom à la maison. Blääse (forme plurielle de Blääs) est donc le nom de la maison, le "Hussnààme". La maison s’appelle par conséquent ainsi, tout comme les membres de la famille qui l’occupent.

Les enfants de Blaise (soit la seconde génération) s’appellent  Blääse Àgàth, Blääse Nìggel, Blääse Schàmm-Pièèr, Blääse Haari, Blääse Wiktor, Bläse Àliss (Aloyse). Chacun porte le "Hussnààme", nom d’appartenance à la maison, à la famille, suivi de son prénom.

L’un d’eux, Victor, né en 1879, prend pour épouse Marie Gross et continue d’habiter la maison paternelle après son mariage.

Les petits-enfants de Blaise et enfants de Victor (la troisième génération) sont  Blääse Àliss (Alice), Blääse Ààdell,  Blääse Wiktor, Blääse Mààrgritt, Blääse "Henri", Blääse Mari-Thèréss, Blääse Schaarl, Blääse Schosséf ou Sépp, Blääse Lussi.

Comme les membres de la seconde génération, ils portent eux aussi le nom de la maison, suivi de leur prénom.

Joseph, né en 1931, a droit, de la part de certains, à un second nom, de klèèn Sépp (le petit Joseph), nom individuel  en rapport à sa taille. On ne peut pas vraiment parler de surnom dans ce cas, bien au contraire, c’est un nom descriptif d’un aspect physique réel.

Seul garçon de la fratrie, après le décès de ses deux  frères, il est aussi appelé "Blääse Bùù" (le garçon de la maison de Blaise). Il aurait encore pu avoir un quatrième nom en rapport avec son lieu d’habitation, de "Schùùlgàsser Sépp", mais cela ne fut pas le cas.

Blääse Wiktor  signifie bien Victor, fils de Blaise, mais  Blääse Sépp  ne signifie pas  Joseph, fils de Blaise. Il faut comprendre Joseph, appartenant à la maison de Blaise, à la famille de Blaise.

Cet exemple prouve bien que le nom de maison est valable pour plusieurs générations et qu’il est lié à une maison.

Dans un autre exemple, "Àléxe Léén"  ne signifie pas Madeleine, la fille d’Alexandre, mais appartenant à la famille d’Alexandre, dont elle est l’épouse, ou encore habitant la maison d’Alexandre.

En emménageant dans la maison de son époux, elle a perdu son propre nom de maison, "Kochs Léén", valable avant son mariage, lorsqu’elle habitait avec son père et sa mère. Pour certaines personnes, elle continuera pourtant de garder son nom de maison de jeune fille.


"’S Schrinner Mari" ou "Schrinnersch Mari" n’est pas Marie la menuisière, mais bel et bien celle qui habite dans la maison du menuisier.

La confusion n’était pas possible pour les habitants du village, véritable cercle fermé dont tous les membres connaissaient parfaitement l’histoire des familles et leurs liens d’interférence.

L’apport de la généalogie ou la connaissance de l’histoire des familles  nous est donc aujourd’hui d’une grande utilité pour comprendre le sens de la plupart des noms de maisons.

3.4 Attribution des noms de maisons

L’origine des noms de maisons fabriqués à partir d’une profession, d’une activité exercée, d’un lieu géographique, d’un trait physique ou moral est facilement explicable, puisqu’elle tombe sous le sens.

En ce qui concerne les noms de maisons indiquant une filiation et fabriqués à partir du nom d’un ancêtre, la question se pose : pourquoi le prénom est-il privilégié au détriment du patronyme ou inversement (Bàddisse et non Thinnèsse, Hènnrische et non Hoffmànns), le prénom maternel au détriment du prénom paternel ou inversement, et le patronyme au détriment du matronyme ou inversement (Bùùrs Mari et non Reichs Mari, Àlbèèrdésse Rooder et non Müllerschs Rooder) ?

Il ne semble pas que le lien maternel joue un rôle dans la construction du nom de maison de filiation, comme il le fait dans la transmission de la langue. Le mode de construction du nom de filiation semble obéir à des règles élémentaires :

-    Il faut que le nom choisi soit facilement  prononçable (Pèfferkornsch est trop compliqué à dire, alors on choisit Blääse, Fawriggersch,  Schùmmàchersch, Hànse, Parissersch  pour les différentes familles Pefferkorn.)

-    Il faut surtout que le nom soit le plus évocateur possible et donc on le forme sur le nom ou le prénom de la personne la plus typée, la plus représentative du couple ou de la maison (ce n’est pas forcément le chef de famille).

-    Les prénoms esseulés dans le village et donc rares parce que représentés en un seul exemplaire sont largement utilisés, car ils ne portent pas à confusion : "Bàddiss", "Blääs", "Suuzànn", "Krìschdinn", "Kààrlinn".

En cas d’homonymie du patronyme, on choisit un prénom ou un autre nom pour distinguer les différentes familles.

3.5 Transmission des noms de maisons

Aloyse Pefferkorn (1881-1944), qui porte le nom de maison "Blääse", épouse Elisabeth Ludmann en 1911 et vient habiter au début de la rue des fleurs, dans la maison de son épouse. Il quitte donc la maison appelée "Blääse" pour une maison qui porte un nom différent, celui de Parissersch.

En effet Elisabeth, née à Paris, est appelée "’s Parisser Lissa" et a donné son nom à la maison.

Aloyse, bien qu’il vienne habiter dans la maison nommée "Parissersch", continue d’être  appelé "Blääse Àliss".

Pourtant quelques personnes du village ont aussi très bien pu le surnommer "Parissersch Àliss" puisqu’il avait emménagé dans la maison de la "Parisienne" et faisait désormais partie d’une nouvelle maison.

Les deux membres d’un couple ne portent donc pas forcément le même nom de maison. Ainsi "Kéller Hànse Pééder" a pour épouse  "Ònggels Majo" et "Schmìtt Hànse Schàng", "Wisslìngersch Ònna".

Cette façon de pratiquer prouve que le nom de maison, le "Hussnààme", est attaché à la maison, à ceux qui résident dans la maison et qu’il ne se perd pas quand on quitte la demeure paternelle, au profit d’un autre nom qui serait tout aussi adapté.
Il se transmet héréditairement, à l’intérieur de la communauté villageoise, comme le nom de famille ou un bien matériel.


Le nom de maison, puisqu’il est attaché à une maison, est "hérité" par les nouveaux occupants de la maison, en cas de changement de propriétaire. Cela peut expliquer les difficultés rencontrées pour expliquer le sens de certains noms de maisons (Digges, Mààtze, Putts).

Dans le cas de l’emménagement d’une personne dans la communauté villageoise, du fait de son union avec un résident, le nom de maison en possession dans le village d’origine est perdu puisqu’il n’a plus de sens dans le nouveau lieu de résidence.

Un nouveau nom individuel peut alors être attribué, rappelant le lieu d’origine : Érmìnger, Àchener, Hìddìnger, Schdèènbàcher…Ce nouveau nom peut alors très bien devenir un nom de maison.

Ou bien le nom d’appartenance à la nouvelle maison est adopté : Jean Demmerlé, né à Etting, épouse Cécile Koch et devient ainsi "de Koch Schàng" et non de Éddinger Schàng.

3.6 Datation des noms de maisons

La plupart des "Hussnääme", des noms de maisons, cités dans ce document datent certainement du  19° siècle et de la première moitié du 20°. Ceux qui sont antérieurs au 19° siècle ne nous sont pas connus car ils ont disparu de la vie du village et de la mémoire collective ou ont été remplacés par des noms plus récents.

Ces noms se sont transmis dans les familles de génération en génération et sont encore utilisés de nos jours, à l’exception des plus anciens, comme "Schtrùmpwééwersch" et "Wééweràms", remplacés par des noms actualisés, respectivement "Schààndersch" et "Hènnrische".

On peut dire que la durée de vie d’un nom de maison peut facilement atteindre un siècle, soit quatre générations, voire parfois plus, pour les cas exceptionnels.

Quelques noms individuels ont été donnés dans la seconde moitié du 20° siècle : de Fergel Émill, de Millionäär, de Maître,  de Diacre, de grosse Léhrer,  de Mihle Schilbèr.

Les personnes concernées par les noms de maisons et les noms individuels encore utilisés dans le village sont toutes d’un certain âge déjà, elles ont passé la cinquantaine, voire la soixantaine. Seule une personne déroge à cette constatation, puisque née en 1965 (de root Müller). Mais ce nom individuel n’est connu que de quelques personnes.

Les maisons et les personnes plus jeunes qui y habitent ne portent donc plus de nom de maison, ni de nom individuel donnés par leurs concitoyens, pour la simple raison que la tradition des "Hussnääme" est en train de passer. On peut dire, sans se tromper, que cette façon de nommer une maison a commencé à péricliter, puis à disparaître après la seconde guerre mondiale. Nous verrons plus loin pourquoi.

3.7 Evolution des noms de maisons

Les noms de maisons qui se sont transmis jusqu’à nous l’ont été uniquement par tradition orale. C’est pourquoi certains ont pu subir des altérations dans leur forme, ce qui pose des problèmes pour leur compréhension.

La nécessité fait parfois évoluer le nom de maison ou le nom individuel en l’actualisant.

Ainsi le nom individuel de "jùnge Fritz", donné à André Simonin, évolue et devient "de àlt Frìtz", au cours de la vie de son porteur, tout comme de "Àchener Schùmmàcher" devient "de àlt Schùmmàcher".

"Schéélicks Schàmm-Pièèr" se mue en "Knèchtlo", puis en "Ìmme Schàmm-Pièèr", selon les étapes de la vie de son porteur (jeunesse, adolescence, âge adulte).

Cela signifie aussi qu’un nom de maison ou un nom individuel n’est pas forcément valable à tout moment d’une vie, bien qu’il puisse être employé pendant toute la vie d’une personne. Le cas de la perte du nom de maison de jeune fille a déjà été évoqué plus haut.

Le nom dernier-né ne prend donc pas forcément l’avantage sur les autres, mais tous coexistent et sont utilisés indifféremment, au gré et selon l’envie de ceux qui les utilisent.

De même, un nom de maison valable pour une génération peut ne plus avoir de sens pour les générations suivantes qui le portent selon la loi de l’hérédité. Dans ce cas, les villageois qui emploient un nom de maison ne connaissent rien de l’origine du nom puisque l’ancêtre auquel il se rapporte est décédé depuis belle lurette et a peut-être disparu de la mémoire collective.


4. Typologie des noms de maisons et des noms individuels


Nota : Pour une bonne compréhension, le nom de maison (NM) est toujours cité en premier. Ensuite est cité le nom individuel (NI) à l’origine du nom de maison.

4.1 Ceux qui sont façonnés d’après la localité d’origine (pour les personnes venant de l’extérieur) ou le lieu d’habitation dans la commune. Ils ont tous le suffixe  "er"  indiquant la provenance.
 


nm1
  Àchenersch (la maison de celle qui vient d’Achen) NM
   


 's Àchener Mari" (Marie originaire d’Achen)
 ou Àchenersch Mari NI

  







 's Àchener Mààdlén






 Marie Hoffmann (1877-1963),

 née à Achen de Guillaume Hoffmann et Madeleine Petry

 Elle épouse Jean Starck (1877-1944). Sa fille Frieda (1912-1998)
 était l'épouse de Christian Nicolas Freyermuth .
 Voir plus loin de Bodde Nìggel.


 sa soeur :


 Madeleine Hoffmann (1883-1956), ép. Florian Dier
NI1
  de Àchener Schùmmàcher


 (le cordonnier originaire d’Achen) NI
 voir plus loin de àlt Schùmmàcher


 Charles Rimlinger père (1886-1962).


 Il avait exercé, un court moment, le métier de cordonnier à Achen,
 après la première guerre mondiale, avant de s’installer au village.


nm4
 Àlwenersch (la maison de celui qui vient de Sarralbe) NM





 de Àlwener (le Sarralbenois) NI

 André Stephanus (1870-1947)


 Originaire d’Etting, il travaillait au chemin de fer à Sarralbe, d’où son nom.
 Il aurait aussi très bien pu s'appeler de Éddìnger.


nm12
 Bòhnhéfdersch  (la maison de celui qui  habitait à la gare) NM



 de Bòhnhéfder (celui qui habitait à la gare) NI   




 Nicolas Assant (1881-1954)


 Ouvrier d’équipe au chemin de fer, il avait habité un moment au quartier
 de la gare avant de s’installer dans la rue des roses.

 Un avancement, au chemin de fer, était synonyme de déménagement dans
 95% des cas.


 Communication de François Freyermuth.

nm14
 Brùchbrùnnersch
(la maison de celui qui  habite près de la fontaine du Brùch) NM


 de Brùchbrùnner (celui qui habite près de la fontaine du Brùch)
 voir plus loin de àlt Brùchbrùnner NI





 Brùchbrùnnersch Mari




 Brùchbrùnnersch Haari


 Brùchbrùnnersch Àlbèr

 Brùchbrùnnersch Wikdor

 Brùchbrùnnersch Thèréss





 André Holzritter (1896-1981)



 son épouse :


 Marie Mourer (1897-1978)

 leurs enfants :


 Henri Holtzritter (1925-1985)


 Albert Holtzritter (1926-1947)

 Victor Holtzritter (1927-1945)

 Thérèse Holtzritter (1933- ), ép. Alfred Brechenmacher

nm17
 Éddìngersch 
 (la maison de celui ou de celle qui vient d’Etting) NM



 's Éddìnger NI






 Éddìngersch Thèréss





 Éddìngersch Pééder, appelé aussi de Knàll Pééder ou
 de Knéll Pééder (voir plus loin)


 
 Éddìngersch Rémi   


 Famille Rémi Klein




 Anne-Marie Freyermuth (1859-1896), ép. Joseph Mourer
 née à Etting de Georges Freyermuth et Marie-Eve Zins

 sa fille :


 Thérèse Mourer (1887-1952), ép. Rémi Klein


 ses enfants :


 Pierre Klein (1913-1978)



 Rémi Klein (1918-1998)


ni12
 de Éddìnger Kààrl (Charles originaire d’Etting) NI   


 Charles Demmerlé (1897-1985)


 Charles Demmerlé était né à Etting et s’était installé à Kalhausen en1925,   après son mariage.

ni12a
 de Éddìnger Nìggel (Nicolas originaire d'Etting) NI


 Jean-Nicolas Steffanus (1900-1978), né à Etting de Jean-Nicolas Steffanus
 et Elisabeth Hoffmann


nm30
  Hìddìngersch (la maison de celui ou de celle qui vient de  Hutting)    NM


 's Hìddìnger  NI





 Hìddìngersch Clémence


 Hìddìngersch Rudolf

 voir plus loin Rudolfs






  Amélie Madeleine Dehlinger (1862-1903), ép. Henri Wendel


  ses enfants :


 Clémence Wendel (1898-1990)


 
 Rodolphe Wendel (1902-1963)


ni24
 de Hìddìnger Kamill (Camille de Hutting) NI

ni26
 's Hìddìnger Monick   NI
ni25
 's Hìddìnger Mari-Schann NI

 Camille Freyermuth (1932-2008)


 Monique Freyermuth (1935-1961), ép. René Demmerlé

 Marie-Jeanne Freyermuth (1939-)

 La famille habitait à Hutting,  de 1931 à 1945.

 Tous les trois sont les enfants de Christian Freyermuth  (1901-1971)
 et Marie Demmerlé (1902-1987)

 Voir plus loin Hiegel Hànse Krìschànn et Schbènglersch Mari

nm52
 de Mihl (le moulin) NM


 's Mihle Mari (en allemand Maria von der Mühle, c’est-à-dire la Marie du moulin)


 de Mihle Rènné voir plus loin de blìnne Rènné

 de Mihle Pièèr

 's Mihle Gàby

 's Mihle Colette


 's Mihle Geneviève

 de Mihle Schìlbèr changé parfois en Schìhle Milbèr   par contrepèterie

 de Mihle Pééder    



 Marie Lang (1908-1998), ép. Joseph Herrmann


 ses fils :


 René Herrmann (1932-1996)

 Pierre Herrmann (1934-2010)

 Gabrielle Herrmann (1936-), ép. Pierre Seltzer. Voir plus loin Pools Pièèrlé

 Colette Herrmann (1937-), ép. Armand Freyermuth

 Geneviève Herrmann (1938-), ép. Joseph Neu


 Thomas Herrmann (1940-)


 Pierre Lang (1919-1999), frère de Marie

 Le père de Marie et de Pierre, Jean-Nicolas Lang, né en 1876
 à Bining, avait acquis le moulin de Kalhausen, appelé Wélschmihl,
 par adjudication en 1883.
 



nm60  ni40
 Parissersch (la maison de celle qui vient de Paris) NM


 's Parisser Lissa  ou Parissersch Lissa NI



 Parissersch André ou de Parisslé (le petit Parisien)




 Elisabeth Ludmann, ép. Aloyse Pefferkorn (1887-1984).
 Voir plus loin Blääse Àliss



 Son fils André Pefferkorn (1914-1956)

 Elisabeth était née à Paris, dans le 11° arrondissement (paroisse Saint  Ambroise).
 Ses parents, Pierre Ludmann et Marie-Anne Reich faisaient partie de ces
 nombreux Kalhousiens émigrés dans la capitale pour raisons économiques.


ni45
 de Prèise Jokkob (Jacques l’Allemand) NI 


 Jacques Zins (1898-1966)



 Aucun des ascendants de Jacques n’est originaire d’Allemagne.
 Par contre, Jacques a fait partie des troupes d’occupation de la Ruhr,
 de février à mars 1923.


 Communication de Bernard Zins.

 Cette région fortement industrialisée avait été occupée en janvier 1923 par les troupes  françaises en représailles des retards de paiement de l’Allemagne, qui s’était déclarée incapable d’exécuter les réparations punitives d’un montant de 226 milliards  de marks-or exigées par la Conférence de Paris à la fin de janvier 1921.

ni51
 de Rùsse Màrssèl  (Marcel le Russe) NI


 Marcel Proszenuck, père (1889-1968)


 Prisonnier de guerre allemand, né à Simionovka, il avait été déplacé dans
 la région en 14-18.
 Un de ces camps de prisonniers russes fonctionnait en effet à Weidesheim.
 Les Russes travaillaient comme ouvriers agricoles dans les fermes
 de Weidesheim et de Kalhausen.

 Marcel avait  épousé, en secondes noces, Cécile Freyermuth en 1919.
 voir plus loin Grééde Séssil


nm67
 Rùtschersch (la maison de celui qui habite à la Rùtsch) NM

 voir aussi plus loin Métzersch

 
 de Rùtscher NI













 Rùtschersch Ònna

 Rùtschersch Mari

 Rùtschersch Bèèrda

 Rùtschersch Deniss

 Rùtschersch "René"
 Rùtschersch "Gaston"
 Rùtschersch "Hubert"




 Familles Muller Laluet




 Florian Muller, boucher, (1838-1892) épousa en 1869 Célestine Muller dont le
 père Florian était aubergiste à la "Rùtsch". Il pratiqua ensuite  les deux métiers,
 boucher et aubergiste, dans la rue des jardins où son père avait fait construire
 une nouvelle maison en 1867. Son fils Nicolas, né en 1879, poursuivit l’activité
 dans la rue des jardins avant de s’installer en 1925 dans une nouvelle  boucherie, rue de la gare. Jacques Laluet, originaire d’Etting, épousa en 1934,  Anne, une des filles de Nicolas et  donna ainsi son nom au commerce actuel.




 Anne Muller, ép. Jacques Laluet (1909-1988)


 Marie Muller, ép. Charles Schaeffer (1915-2004)

 Berthe  Muller, ép. Antoine Simonin (1920-2003)

 Denise Muller, ép. Emile Lenhard (1925-1997)

 René Laluet (1935-)
 Gaston Laluet (1938-)
 Hubert Laluet (1944-)

 Les termes Rùtsch, Rìtsch ou Rètsch désignent la partie en forte pente
 de la rue des jardins (de Hohléck).

ni50
's Rùtscher Àgàth
(Agathe de la Rùtsch) NI

 
 Agathe Jung, ép. Eugène Freyermuth (1879-1934)


 Son père Dominique (1837-1929) et déjà son grand-père Jean-Pierre  (1782-1842) étaient aubergistes à la Rùtsch, avant Florian Muller, dans la seule maison existant à l’époque à cet endroit. Ce débit de boissons était une halte pour les transports  de pierres à partir des carrières situées sur le ban d’Etting.


ni53
 's Schùùlgàsser Mari (Marie de la ruelle de l'école) NI

 voir plus haut Hènnrische


Marie Hoffmann (1931-2005)



Elle habitait dans la ruelle de l’école.

nm73
 Schdèènbàchersch (la maison de celle qui vient de Steinbach) NM


 's Schdèènbàcher Léén (Madeleine qui est originaire de Steinbach) ou ‘s Schdèènbàcher NI


 
 
  Schdèènbàchersch “André”



 's Schdèènbàcher Ònna



 's Schdèènbàcher Schann ou Schdèènbàchersch Schann
 
 
 Il s’agit de Steinbach, faisant partie de la commune de Sarreguemines.


 Madeleine Thiel (1891-1943), épouse de Nicolas Gross



 ses enfants :


 André Gross (1915-1947)


 Anne-Elisabeth Gross (1920-), ép. Nicolas Rosener, puis Pierre Lorang




 Jeanne Gérard (1922-1999) ép. André Gross, puis Camille Klein


 Jeanne est originaire d’Audviller (commune  du Val de Guéblange)
 et non, comme son nom peut sembler l’indiquer, de Steinbach qui fait
 aussi partie de la commune du Val de Guéblange.

 





La famille Herrmann-Lang (Mihle)




La famille Muller Laluet
(Rùtschersch ou encore Métzersch)


   
4.2   Ceux qui indiquent l’exercice d’un métier ou une occupation.

 nm7
 Bäggersch
  (la maison du boulanger) NM


 de Bägger (le boulanger) NI


 Bäggersch Nìggel ou de Bägger Nìggel













 Bäggersch Ààrthur

 Bäggersch Schosséf

 Bäggersch « Raymond »

 Bäggersch Rosché




 Nicolas Fabing (1851-1915)



 Nicolas Fabing junior (1891-1967)

 Nicolas Fabing père, né à Bining en 1851, maire de Kalhausen,
 est décédé en 1915, à l’âge de 63 ans.


 Il avait eu, de son union avec Marie Muller, une fille, Joséphine Catherine,
 qui épousa en 1907 Nicolas Muller, boucher.
 En secondes noces, il épousa Julie Bour, fille de Pierre Bour, instituteur.
 De cette union, il eut un fils Nicolas, né en 1891, qui lui succéda comme boulanger,
 et une fille, Anne, surnommée "‘s roode Ònna" qui tenait une épicerie
 au centre village, dans l’ancien presbytère.



 Arthur Fabing (1917-1978)


 Joseph Fabing (1918-)

 Raymond Fabing (1923-1952)


 Roger Fabing (1925-)

nm13
 Botts (la maison du facteur) NM

 de Bott (le facteur) NI



 
 Botts Mari


 Botts Lussi

 Botts Àliss

 Botts Mààrgritt

 Botts Schàkkob

 Botts  Séssill

 Botts Lissa

 Botts “Lucien”

 Botts Èrnést

 Botts Hélènn




 Jacques Gross (1880-1941)

 ses enfants :

 
 Marie Gross, ép. Eugène Seltzer (1911-)

 Lucie Gross (1912-1943)

 Aloyse Gross (1914-2006)

 Marguerite Gross (1915-1994)

 Jacques Gross (1916-1989)

 Cécile Gross, ép. Aloyse Taesch (1918-2008)

 Elisabeth Gross, ép. Jacques Lenhard (1920-2003)

 Lucien Gross (1921-1944)

 Ernest Gross (1923-2006)

 Hélène Gross, ép. Pierre Lazzarotto (1924-2010)

ni7
 de Bodde Nìggel (Nicolas le facteur) NI

 Voir plus loin Hiegel Hànse

 Christian Nicolas Freyermuth (1912-1991)



 Il distribuait le courrier à Etting et Schmittviller.

ni9
  de Chèff Sépp (Joseph le chef)  NI
 voir aussi plus loin de wisse Sépp

 
Il était à un moment chef de la clique des pompiers.

ni10
 de "diacre"
NI voir aussi plus loin de "maître" ainsi
 que Rùtschersch et Métzersch

 
 René Laluet (1935-)


 Ordonné diacre en l’église de Rohrbach-lès-Bitche en 1989.

nm18
 Fawriggersch
(la maison de celui qui est ouvrier de fabrique,  d’usine) NM

 de Fawrigger (celui qui est employé à la fabrique)NI
 













 
 
 Fawriggersch Émill


 Fawriggersch Luiss

 Fawriggersch Lésdinn

 Fawriggersch Léani

 Fawriggerschs Màndinn





 Henri Pefferkorn (1812-1847)


 Ce dernier est cité dans les registres paroissiaux comme employé à la fabrique de
 chapeaux de paille, préposé dans la fabrique, commis à la fabrique ou encore   maître de la fabrique.
 Son fils Jean (1838-1893) est cité comme contremaître de fabrique. En réalité,
 la famille s’occupait d’un dépôt local mis en place pour l’usine de chapeaux
 de paille
de Langenhagen de Sarre-Union.
 Les Pefferkorn distribuaient la matière première, les feuilles de latanier.
 Les ouvrières venaient se ravitailler selon leurs besoins et  ramenaient le
 produit fini, c’est-à-dire le chapeau tressé.
 Ils tenaient aussi la comptabilité du dépôt et versaient les salaires. Leur
 activité concernait aussi Achen et Etting. L’affaire fut reprise par le gendre de
 Jean Pefferkorn, Emile Borsenberger (1867-1941). La première guerre
 mondiale sonna le déclin de cette industrie.



 Emile Borsenberger (1900-1945)

 Louise Borsenberger (1902-1989)

 Célestine Marie Victorine Borsenberger (1904-1956)

 Léonie Borsenberger (1906-2006), ép. Jean Pierre Pefferkorn

 Marie-Clémentine Borsenberger (1907-2003)

ni13 ni13a
 de Fèrgel Émill, de Fèrklé
(Emile le marchand de
 porcelets) NI


 Emile Freyermuth (1913-1985)


 Après avoir travaillé dans le bâtiment avec son frère André, Emile se lança
 après-guerre dans le commerce ambulant de porcelets.

ni14
 de Gébser ou de Gibser (le plâtrier) NI

 voir plus haut de Hèissler « André »


 André List (1908-1996)
ni17
 's Grèmpe Käddel (Catherine la commerçante de détail) NI


 Le nom allemand Grempler signifie détaillant (Kleinhändler).
  
 Catherine Demmerlé (1879-1971), ép. Dominique Jung


 Elle  gagnait sa vie, avant son mariage avec Dominique Jung, en 1906,
 et son départ de Kalhausen en 1910  pour la Meuse, en faisant le commerce
 de beurre, œufs, lard…qu’elle achetait au village pour les revendre en ville.



nm23
 Griddlersch (la maison du ramasseur de plantes) NM


 
 de Griddler
(le ramasseur de plantes) NI





 Griddlerschs Pééder


 Griddlerschs Schànn-Nìggel

 Griddlerschs Mààrgritt

 Griddlerschs Tiilsche ou 's Griddler  Tiilsche

 Griddlerschs “André”

 Griddlerschs Ònna




 



 André Philipp (1875-1941)
 
 ses enfants :



 Pierre Philipp (1901-1956)

 Jean Nicolas Philipp (1903-1967)

 Marguerite Philipp (1906-1990)

 Mathilde Phillip (1914-1993), ép. Charles Guinebert

 André Philipp (1921-1944)

 Anne Philipp (1921-1998), ép. Hunsinger

 Le nom provient probablement du nom allemand  Kräuter signifiant  les herbes,
 les plantes médicinales. (en dialecte Griddler).

 Un ascendant était sans doute passé maître dans l’herboristerie domestique.

 Communication de Bernard Zins


ni22
 de Hèrre Mààd
(la servante du curé) NI

 Voir plus loin klèèn Schùmmàchersch  


 Marie Pefferkorn (1898-1974)


 Elle était une des ménagères  du curé Albert Michel.

nm29
 Héwàmms (la maison de la sage-femme) NM


ni23
 de Héwàmm (la sage-femme) NI



 
 Héwàmms Emill



 Familles Victor Muller, puis Jacques Simonin


 
 Elisabeth Kratz (1863-1926), épouse Victor Muller, exerça comme sage-femme
 de 1892 jusque dans les années 1920. Elle eut personnellement 11 enfants,
 dont 8 moururent en bas âge.


 
 Emile Muller, le fils de la sage-femme Elisabeth Kratz (1903-1972)


 





 Héwàmms Schàkkob




 Héwàmms Odill


 Héwàmms «Edmond»

 Héwàmms «François» appelé aussi de Fränzel
 (le petit François)


 Héwàmms Elfried

 voir aussi plus loin Simonns

 
 La sage-femme Anne Dahlem (1897-1979) exerça de 1933 à 1962.


 son époux :


 Jacques Simonin (1892-1967)

 ses enfants :


 Odile Simonin, ép. Bernard Meyer (1934-)

 Edmond Simonin (1936-2005)

 François Simonin (1937-)


 Elfriede Simonin (1939-),  ép. Adrien Simon
ni27
 de Ìmme Schàmm-Pièèr
 (Jean- Pierre aux abeilles, c’est-à-dire l’apiculteur) NI
 

 voir ci-dessous de Knechtlo



 Jean-Pierre Demmerlé (1914-1973)
 



ni32
  de Knàll Pééder ou de Knéll Pééder (Pierre qui fait claquer
 le fouet)SI

 voir aussi plus haut Eddingersch Pééder  

 Pierre Klein (1913-1978)



 Employé comme valet de ferme au moulin de la Gàllemihl, Pierre avait l’habitude
 de mener énergiquement son attelage de chevaux, quand il livrait la farine
 aux boulangers du village.



ni33
 's Knébbell Ònna (Anne la cuisinière de quenelles) NI



 Anne Lambrech (1878-1961)


 Elle faisait le ménage chez Jean-Pierre Pefferkorn, épicier et maire du village
 (voir plus loin Maiébs Schàmm-Pièèr). Elle cuisinait peut-être souvent
 des quenelles
de farine.
 
ni34
  de Knèchtlo (le petit valet de ferme) NI

 voir ci-dessus de Ìmme Schàmm-Pièèr et plus loin Schéélicks


 Jean-Pierre Demmerlé (1914-1973)

ni18 ni36
 de "maître ou de grosse Léhrer (le grand maître) NI

 voir aussi  plus haut Rùtschersch et ci-dessous Métzersch  "René"

 
 René Laluet (1935-)



 Il fut appelé "le grand maître", non  à cause de sa taille, mais parce qu'il
 enseignait aux grandes classes, celles des fins d'études.

 Il a été directeur de l’Ecole Mixte 1 de 1958 à 1990.

ni35
 de Màkler Schàng (Jean le négociant) NI

 Le nom allemand Mäkler signifie acheteur primaire (Unterkäufer).
 
 Jean Bellott (1863-1943)



 On ne sait rien pour le moment sur ses activités.

 Il achetait sans doute des produits fermiers auprès des familles et les revendait  en  ville.

nm51
 Métzersch (la maison du boucher) NM

 appelée aussi Rùtschersch

 de Métzer NI (le boucher)

 de Métzer Nìggel ou Métzersch Nìggel


 
 Métzersch Ònna




 Métzersch «René»
 Métzersch «Gaston»
 Métzersch «Hubert»

 

 Métzersch Schàng ou Métzersch Pàtt  (le parrain)

 Ce nom désigne le plus souvent une personne célibataire. 

 Familles Nicolas Muller, puis Jacques Laluet, puis Gaston Laluet.





 Nicolas Muller (1879-1951)


 sa fille :

 Anne Muller, ép. Jacques Laluet (1909-1988)

 ses enfants :

 René Laluet (1935-)
 Gaston Laluet (1938-)
 Hubert Laluet (1944-)



 Jean Muller (1875-1950) frère de Nicolas Muller

 
Il était l’homme à tout faire de la boucherie et s’occupait aussi des activités    agricoles.



ni37
  de Millionäär (le millionnaire) NI


 André Freyermuth (1903-1994) était entrepreneur dans
 le bâtiment après-guerre.


ni41
's Paschdoore Mari
(Marie qui habite chez le prêtre) NI

 
  Marie Ichthertz, la sœur du curé Nicolas Ichthertz

 L’abbé Nicolas Ichthertz était curé de Kalhausen de 1945 à 1971.

nm72
  Schääfersch (la maison du berger) NM


 de Schääfer (le berger) NI   



 Nicolas Dier (1862-1947)


  Il travaillait pour le compte d’un éleveur de la région. Absent de son domicile   pendant toute la semaine, il ne rentrait que pour le dimanche.

 Communication d’Adolphe Lenhard.

nm69
 Schààndersch (la maison du chantre) NM


 de Schàànder (le chantre d’église) NI



 's Schàànder Lissa ou Schààndersch Lissa
 voir plus loin Bàddisse Lissa


 Schààndersch «Antoine»

 Schààndersch Nìggel ou de Schàànder Nìggel
 voir plus loin Schtrùmpwééwersch




 Florian Stephanus (1897-1948)


 Il était tout à la fois chantre, sacristain, organiste et sonneur de cloches.

 son épouse Elisabeth Thinnes (1896-1977)

 leurs enfants :

 Antoine Stephanus (1927-1944)

 Nicolas Stephanus (1928-)


nm71
 Schbènglersch (la maison du ferblantier) NM

 de Schbèngler  (le ferblantier) NI

 Ce nom signifie à l’origine le forgeron (Grobschmitt) alors qu’il      désigne actuellement le ferblantier (Klempner).

 Ce nom de maison n’est absolument pas un surnom, bien qu’il  désigne actuellement, dans le langage courant une personne peu  recommandable.

 Schbènglersch Rooder (le rouquin de la maison du ferblantier)



 Schbènglersch Bojo

 Schbènglersch Haari voir plus loin de Hajo  




 Florian Demmerlé, cité en 1807


 Pierre Demmerlé (1789-1879) est fondeur de cuillères. Il est cité, en 1823, comme  maréchal de fer blanc, dans les archives paroissiales.





 Florian Demmerlé (1863-1942). Son épouse est Angelique Hoffmann.
 voir 's  Schéélick



 Florian Demmerlé (1895-1983)


 Henri Demmerlé (1896-1971)
nm77
 Schmétts ou Schmìtts (la maison du forgeron) NM


 de Schmétt (le forgeron) NI
  ni4 de àlt  Schmétt (le vieux forgeron) NI





 
 Schmétts Léo appelé encore de Schmédde Léo
 (Léon le  forgeron)

 
 Schmétts Kààrl  voir plus loin
 Mààtze Kààrl

 Schmétts Wikdor

 Schmétts Pééder

 Schmétts Mari-Séssill

 Schmétts Mari-Odill

 Schmétts Bèèrda

  Schmétts Schosséf

  Schmétts Léné ou Lélé


 
  Schmétts «Blanche» appelée aussi 's «Blanche»  






 Jacques Lett  (1877-1957)

 Né à Oermingen tout comme son épouse, Marie Pastor, il s’est installé
 à Kalhausen après son mariage.


 ses enfants :


 Léon Lett, fils de Jacques. (1903-1984)



 Charles Lett (1905-1966)


 Victor Lett (1907-1972)

 Pierre Lett (1908-1979)

 Marie-Cécile Lett (1910-1995), ép. Louis Wilhelm

 Marie-Odile Lett (1912-1998), ép. Paul Zapolowsky

 Berthe Lett (1914-2008), ép. Nicolas Jacobi

 Joseph Lett (1916-2003)

 Madeleine Jung (1913-1990), ép.  Léon Lett

 leur fille :

 Blanche Lett (1932-), ép. Camille Behr
nm80
 Schrinnersch (la maison du menuisier) NM

 de Schrinner (le menuisier) NI






 Schrinnersch Pééder ou de Schrinner Pééder




 Schrinnersch Lissa  ou 's Schrinner Lissa




 Schrinnerschs Gèèrtrud


 Schrinnerschs Schàmm-Pièèr

 Schrinnerschs Nìggel

 Schrinnerschs Hilda

 's Schrinner Mari  ou Schrinnerschs Mari

 Famille Pierre Lenhard


 Nicolas Lenhard (1840-1903)


 son fils :



 Pierre Lenhard (1882-1961)




 son épouse, Elisabeth Schlegel (1889-1953)

 leurs enfants


 Gertrude Lenhard (1912-1975), ép. Mathias Langguth


 Jean-Pierre Lenhard (1913-1993) voir plus loin Kàrmàns

 Nicolas Lenhard (1920-1945)

 Hilde Lenhard (1922-1935)

 Marie-Thérèse Lenhard (1926-), ép.  Oscar Muller
 voir plus loin Ònggels.

 Cette branche des Lenhard continua l’activité de menuiserie inaugurée par
  Joseph Lenhard, venant de Schalbach et qui se maria en 1796 à Kalhausen.


nm84
 de Schtrùmpwééwer (le tisserand de bas) NI











 Schtrùmpwééwersch Ännréss




 Schtrùmpwééwersch Léén




 Schtrùmpwééwerschs Flooriàn, voir plus haut de Schàànder

 Schtrùmpwééwersch Ààdàm  

 Famille  Florian Stephanus


 Jacques Hoffmann (1777-1845), né à Achen

 C’est lui qui a fait ériger, en 1845, avec son épouse Catherine List, la croix qui
 se trouve sur le chemin de Hutting au lieu-dit "Wàldwies".


 son fils :


 André Hoffmann (1821-1879)


 la fille du précédent:

 Madeleine Hoffmann (1863-1950), ép. Nicolas Stephanus


 leurs deux fils :


 Florian Stephanus (1897-1948)

 Adam Stephanus (1899-1957)

 L’activité de tissage de bas de soie sur métier à tisser se pratiquait à domicile,  comme le tressage de chapeaux de paille, pour le compte d’industriels de la ville.

nm81
 Schùùlmèschdersch (la maison de l’instituteur) NM


 de Schùùlmèschder (l’instituteur) NI

 Schùùlmèschdersch Lussi (Lucie de la maison de l’instituteur)  


 



Lucie Beck (1903-1992), ép. Charles Geisler, puis Eugène Dehlinger


 Elle était la fille de l’instituteur, Pierre Beck.



nm37
 Schùmmàchersch (la maison du cordonnier) ou

 klèèn Schùmmàchersch (la maison du petit cordonnier) NM


 de klèèn Schùmmàcher NI






 Schùmmàchersch Mari

 Schùmmàchersch  "Clémence"

 Schùmmàchersch Àliss

 Schùmmàchersch Katrinn

 Schùmmàchersch Séssill

 Schùmmàchersch Luiss

 
 Schùmmàchersch Määde
(les filles de la maison du cordonnier)

 Le nom Määde désigne des filles célibataires formant un
 seul foyer.



 Famille Laurent Pefferkorn



 Laurent (1872-1944) est attesté comme agriculteur, mais son père Pierre  (1842-1925) et son grand-père Jean-Pierre (1804-1870) étaient cordonniers.

 les enfants de Laurent :


 Marie Pefferkorn (1898-1974), voir plus haut de Hèrre Mààd


 Clémence Pefferkorn (1899-1970), ép. Jean Koch


 Aloyse Pefferkorn (1900-1980)

 Catherine Pefferkorn (1904-1977)

 Cécile Pefferkorn (1906-1982)

 Marie-Louise Pefferkorn (1912-2004), ép. Pierre Kremer



 Marie, Catherine et Cécile Pefferkorn citées ci-dessus.




nm82 ni55
 de  Schùmmàcher (le cordonnier) NI  


 Ferdinand Lenhard (1931-2011)


 Il était cordonnier de métier et a exercé quelque temps au village. Il a dû
 cesser son activité par manque de rentabilité
.

nm83
 Sòuhìrde (la maison du porcher) NM



 de Sòuhìrt (le porcher) NI






 Sòuhìrde Käddel

 Sòuhìrde Mari


 Sòuhìrde Schosséf  

 Sòuhìrde Mààrgritt

 Sòuhìrde Nìggel

 Sòuhìrde Karolinn

 Sòuhìrde Emill


 Sòuhìrde Ònna

 Un porcher communal exerçait son activité au 19° siècle au village. Contre
 une modeste rétribution, il emmenait les porcs des particuliers à la pâture.



 Jean Gross (1841-1916)

 ses enfants :


 Catherine Gross (1871-1959)


 Marie Gross (1875-), ép. Joseph Vienau

 Joseph Gross (1882-1961)

 Marguerite Gross (1880-), ép. François Muller

 Nicolas Gross (1885-1941)


 Caroline Gross (1888-1973)

 Emile Gross (1890-)


 Anne Gross (1893-1951), ép. Auguste Klein (1893-1951)


ni58
 de Ulààn ou de Hulààner (le Uhlan) NI

 
 Florian Thinnes (1865-1942)

 Il a sans doute passé son service militaire dans la cavalerie prussienne,
 comme Uhlan.



nm88
 Wàssermànns (la maison du fontainier) NM

 de Wàssermànn NI

 Wàssermànns Flooriàn (Florian de la maison du fontainier)   






 Florian Dier (1887-1946)


  Fils de fontainier ou de sourcier ?

nm89
  Wééweràms (altération de Wééwerààdàms, la maison d’Adam
 le tisserand) NM


 de Wééwerààdàm ou de Wééweràm (Adam le tisserand) NI


 

 Wééweràms Krìschdinn


 
 Wééweràms Käddel


 Wééweràms Mari

 Wééweràms Hènnrisch voir plus loin Hènnrische

 Wééweràms Mari-Ann






 Adam Hoffmann (1812-1881)

 ses enfants :

 
Christine Hoffmann (1839-1919)


 Catherine Hoffmann (1842-1869)


 Marie-Catherine Hoffmann (1845-1893), ép. Jean Hiegel


 Henri Hoffmann (1850-1932)

 Marie-Anne Hoffmann (1856-1907)

 On tissait de la toile de chanvre qui servait à confectionner des habits et du  linge de lit.

ni60
 's Wésch Ònna (Anne la lavandière) NI

 appelée aussi die Tante (la tante) 

 
 Anne Wagner (1892-1966)


 Elle était femme de ménage chez le forgeron Jacques Lett

nm92
 Wòònersch (la maison du charron) NM

 
 de Wòòner (le charron) NI













 Wòònersch Lééna


 Wòònersch  Schàmm-Pièèr



 Wòònersch Schull

 Wòònersch Schaninn

 Wòònersch Brischitt
   

 

 Nicolas Kihl, né en 1811 à Wiesviller, épouse la fille du forgeron,  Madeleine      Seltzer, en 1842. C’est le début de la dynastie des charrons Kihl.


 Nicolas (1811-1892), Christian (1846-1907), Henri Kihl (1876-1918) excercent   comme charrons.

 Nicolas est cité, en 1845, comme charron-charpentier, dans les registres   paroissiaux.

 les enfants de Henri :

 
 Madeleine Kihl (1908-1985), ép. Albert Schmitt


 Jean-Pierre Kihl (1915-1997)

 les enfants de Madeleine :


 Jules Schmitt (1933-1999)


 Janine Schmitt (1942-2009), ép. Roger Rup

 Brigitte Schmitt (1950-), ép. Robert Maringer
ni61
 's Ziddùngs Schossfinn (Joséphine la porteuse de journaux) NI

 appelée aussi " 's Gimm".

 
 Joséphine Lenhard (1905-1983)

 Son neveu Lucien Bour, dans son enfance, n’arrivait pas à dire Joséphine
 et prononçait "Gimm". Renseignement fourni par Monique Bach.






 Anne Lambrech  

('s Knébbell Ònna)


Joséphine Lenhard
('s Ziddùngs Schossfinn)



La famille Borsenberger
(Fawriggersch)



      La famille Lenhard  
   (Schrinnersch)




La  famille Stephanus
(Schtrùmpwééwersch  ou  Schààndersch)

         
                 
Remarques :

Les noms indiquant la provenance ne sont pas les plus représentés dans un village car les habitants issus de l’extérieur (les "étrangers", de Biegezòwene) n’étaient pas nombreux autrefois puisqu’on on avait tendance à se marier dans le cercle restreint du village.

Il en est de même pour les noms indiquant un métier : les personnes exerçant une activité non agricole étaient en effet peu nombreuses.

On remarquera l’absence de certains noms de métiers tels que Sàddler (sellier-bourrelier), Wììrt  (aubergiste), Kräämer (épicier), Hììrt  (pâtre), Fàssbìnner ou Kìefer (tonnelier), professions pourtant présentes au village.

De même on ne mentionne aucune des activités suivantes pourtant exercées dans le village : cantonnier (Kadonnié), appariteur (Biddell), garde champêtre (Schìtz), suisse d’église (Kììrchèschwitzer). 

4.3  Ceux qui ont pour origine l’aspect physique apparent comme la taille, la silhouette, la couleur des cheveux ou de la peau, ou un trait de caractère.

Ce sont des noms individuels dans leur grande majorité.


ni2
 de àlt Brùchbrùnner NI (le vieux qui habite près de la fontaine du     Brùch) voir plus haut de Brùchbrùnner


 
 André Holtzritter (1896-1981)

ni5
 de  àlt Schùmmàcher (le vieux cordonnier) NI  voir plus haut
 de Àchener Schùmmàcher   



 Charles Rimlinger, père (1886-1962)

ni6
 de blìnne Rènné (René l’aveugle) NI voir plus haut de Mihle Rènné
   

 
 René Herrmann (1932-1996)


ni10a
 de dick Sépp (le gros Joseph) NI
 voir aussi plus loin Schokkobbe Schosséf   



 Joseph Lohmann (1934-1999)

ni28
 de jung Schwärzel (le jeune noiraud) NI


 André Freyermuth (1933-2000)

 
 Nom donné au fils par opposition au père appelé  de Schwärzel.


ni29
 de klèèn Schùmmàcher (le petit cordonnier) NI

 voir plus haut klèèn Schùmmàchersch   


 Laurent Pefferkorn (1872-1944)

ni30
 de klèèn Sépp (le petit Joseph) NI voir plus loin Blääse Sépp
  

 
 Joseph Pefferkorn (1931-2012)

ni42
 de «petit Jean» NI

 
 Jean Klein (1925-1991)

ni46
 's roode Ònna (Anne la rouquine) NI

   

 Anne Fabing (1892-1959)


 Elle tenait une épicerie au centre-village, d’abord dans l’immeuble Jacques    Lett, (emplacement devant la caserne des pompiers), puis dans l’ancien    presbytère (emplacement de la mairie actuelle).


ni47
 de rot Nìggel (Nicolas le rouquin) NI

 voir plus loin Hànse Nìggel
  


 Nicolas Pefferkorn (1915-1997)

ni44
 de Piffe Sépp NI (Joseph le fumeur de pipe)
 voir plus loin Làssibs Schosséf  


 Joseph Dier (1921-1999)

nm65 ni48
 de rot Schnieder (le tailleur rouquin) NI   


 
 Pierre Kremer père (1882-1950)


ni49
 de rot Sépp (Joseph le rouquin) NI
 voir plus loin Grééts Schosséf   


 Joseph Muller (1932-1999)  


ni57
 de Schwärzel (le noiraud) NI   



 Jean-Pierre Freyermuth (1906-1989)

nm91
 Wisses (la maison du blond) NM


 de Wiss NI
 Wisses Hàns ou de wisse Hàns

 Wisses Bojo


 Wisses Màddill




 de wisse Sépp, plus facile à dire que Wisses Sépp 
 voir plus haut de Chèff Sépp




 Wisses Schossfinn


 Wisses Bèrnardinn
   

 Famille Laurent Mourer



 Jean-Pierre Mourer (1892-1955)

 Florian Mourer (1908-1959)

 Mathilde Mourer (1914-1993)

 son époux :


 Joseph Philipp (1911-1989)


 leurs filles :


 Joséphine Philipp (1941-), ép. Chrétien Steffanus


 Bernardine Philipp (1944-) ép. Gaston Beck




 Anne Fabing
('s roode Ònna)




René Herrman
(de blìnne Rènné ou de Mihle Rènné)

  Charles Rimlinger
  (de Àchener
Schùmmàcher ou de àld Schùmmàcher)

          
Remarques :

La construction se compose en général de l’article défini, de l’adjectif qualificatif et du nom. On notera qu’aucun de ces noms n’est empreint d’ironie, de moquerie, comme peuvent l’être certains patronymes tel Malmasson (mauvais maçon) ou encore Behr (homme bourru comme un ours).

On aurait pu s’attendre à quelques adjectifs moqueurs, comme schdràck (fainéant), knébbisch (boutonneux), schèèl (bigleux), làhm (lent), tàbbisch (maladroit), knìggisch (pingre), kàhl (chauve)…

Parmi les adjectifs ou noms employés, certains devaient ne pas plaire aux individus concernés. De toute façon, les noms n’étaient utilisés qu’en l’absence de leurs porteurs, lorsqu’on parlait d’eux à la troisième personne.
Donc on n’offensait personne ouvertement et publiquement. Et puis, de toute façon, il fallait les subir, bon gré ou mal gré.



4.4     Ceux qui ont pour origine le patronyme ou le prénom d’un ancêtre.

4.4.1    La plupart du temps leur construction est simple.

Première série

 nm5
 Ängels (la maison d’Angélique) NM


 's Ängel NI







 
 Ängels Schàmm-Pièèr


 Ängels Mari-Ann

 Ängels Schàng

 Ängels Schéélick


 
 Ängels Schàmm-Pièèr ou Ängels Digger


 Ängels Mari

 
 Ängels Uschénn


 

 Ängels Gèèrtrud


 Ängels Schéélick

 Ängels Flooriàn ou Ängels Bojo

 Ängels Mààrgritt


Ängels Määde (les filles de la maison  d’Angélique)



 Angélique Lauer (1820-1893), ép. Jean Pierre Florian Freyermuth.


 Le couple a fait ériger en 1882 la croix située au bout de la rue des roses.    Cette croix est appelée en conséquence « Ängels Kritz ».

 ses enfants :


 Jean-Pierre Freyermuth (1855-1903)


 Marie-Anne Freyermuth (1856-1933)

 Jean Freyermuth (1859-1938)

 Angélique Freyermuth (1860-1930)

 les enfants de Jean Freyermuth :


 Jean-Pierre Freyermuth (1899-1962)


 Marie Freyermuth (1900-1961)

 Eugène Freyermuth (1902-1974)


 Gertrude Freyermuth (1904-1965)



 Angélique Freyermuth (1906-1972)



 Florian Freyermuth (1907-1971)


 Marguerite Freyermuth (1910-1965)


 Marie, Gertrude, Angélique et Marguerite étaient restées célibataires et   vivaient ensemble.


nm8
 Bäärwels (la maison de Barbe) NM

 's Bäärwel NI



 
 Bäärwels Schossfinn

ni55a
 Bäärwels Flooriàn, appelé aussi de Schùschnìgg NI




 
 Bäärwels Mari


 Bäärwels Rosa

 Bäärwels Thèréss

 Bäärwels Schann


 Bäärwels Schàkkob

 Bäärwels Schàmm-Pièèr

 Bäärwels Séssill  




 Barbe Demmerlé (1867-1938), ép. Florian Lang

 ses enfants :


 Joséphine Lang (1895-1965), ép. Antoine Weibel

 Florian Lang (1896-1977)

 Avait-il une ressemblance avec Kurt von Schuschnigg (1897-1977),  chancelier autrichien lors de l’Anschluss en 1938 ?


 Marie lang (1897-1968)

 Rosalie Lang (1899-1972)

 Thérèse Lang (1901-1960)

 Jeanne Lang (1903-1991), ép. Georges Ludmann, ép. Guillaume Schrub


 Jacques Lang (1907-1977)

 Jean-Pierre Lang (1909-1985)

 Cécile Lang (1911-1989), ép. André List

nm15
 Buurs (la maison Bour) NM

 Buurs àlt Mari ou 's àlde Buurs Mari NI




 Buurs Mari




 Buurs Irènn

 Buurs Deniss

 Buurs Florinn  




 Marie Bour (1876-1958), ép. Eugène Reich

 sa fille

 Marie Reich (1908-2008), ép. Emile Seiler

 ses filles :

 Irène Seiler (1931-1992), ép. Jérôme Engel

 Denise Seiler (1933-1983), ép. Jean Jung

 Florentine Seiler (1938-), ép. Raymond Lohmann
nm21
 Grééts (la maison de Marguerite) NM

 's Gréét NI




 Grééts Rischard




 Grééts Emili

 Grééts Pool

 Grééts Luiss

 Grééts Haari





 Grééts Mari

 Grééts Schosséf voir plus haut de root Sépp

 Grééts Eduàr

 Grééts Àlfoss

 voir ci-dessous Rischards
  




 Marguerite Demmerlé (1830-1910), ép. Henri Muller

 son fils :


 Richard Muller (1862-1937)

 ses enfants :


 Emilie Muller (1894-1917)

 Paul Muller (1896-1970)

 Louise Muller (1898-1929)

 Henri Muller (1899-1963)

 les enfants de Paul :


 Marie Muller (1931-)
 
 Richard Joseph Muller (1932-1999)
 

 Edouard Muller (1934-2011)

 Alphonse Muller (1935-2011)

nm31
 Iwàns (la maison d’Yvan, de Jean) NM

 de Iwàn NI

 Iwàns Ònna




 Iwàns Àlbèr


 de Iwàn Sépp  plus facile à dire que Iwàns Sépp




 Iwàns Àlbèrdinn


 Iwàns "Lucien"
ni35a
 Iwàns Mari, appelée aussi 's Maische ou Iwàns Maischel   




 Jean Kormilzin (1889-)

 son épouse, Anne Mourer (1894-1961)


 leurs enfants :

 Albert Kormilzin (1920-1944)

 Joseph Kormilzin (1921-)

 Actuellement le doyen du village.

 Albertine Kormilzin, ép. Adrien Haffner (1926-2012)

 Lucien Kormilzin (1930-)

 Marie Kormilzin, ép. Jean Muller (1934-)

Jean Kormilzin, tailleur de métier, était né en 1889 à Alexandrowo en Russie. Il avait aussi été déplacé dans la région comme prisonnier de guerre en 14-18. Si Yvan signifie Jean en russe, il désigne aussi le Russe en général.

nm32
 Jààkobs (la maison de Jacques) NM

 de Jààkob NI








 de jùnge Jààkob (le jeune Jacques) NI


 Jààkobs Flooriàn



 Jààkobs Schàmm-Pièèr


 Jààkobs Mari


 Jààkobs Nìggel

ni34a
 Jààkobs Flooriàn appelé encore Jààkobs Lànger
 
(le grand de la maison de Jacques) ou de Làng NI

 Jààkobs Oguscht
 
 Jààkobs Schossfinn
  




 Jacques Metzger (1774-1861)

 Ses parents, Pierre Metzger et Anne Seltzer,  ont fait ériger la croix qui se    trouve à l’intersection de la rue des jardins et de la rue des roses. Cette croix  s’appelle "Jààkobs Kritz".

 son fils :

 Jacques Metzger (1808-1877)

 son fils :

 Florian Metzger (1849-1935)

 ses enfants :

 Jean-Pierre Metzger (1882-1965)

 Marie Metzger (1884-1969)

 Jean-Nicolas Metzger (1888-1975)

 Florian Metzger (1889-1962)


 Auguste Metzger (1891-1973)


 Joséphine Metzger (1892-1961)
nm33
 Jokkébels (la maison du petit Jacques) NM

 de Jokkébel  NI



 Jokkébels Wikdor



 Jokkébels Pééder
ni3a
 Jokkébels Krìschànn ou de àlt Jokkébel

 Jokkébels Ààdell

 Jokkébels Pool



 
 Jokkébels Lussi

 Jokkébels Ààdell

 Jokkébels Schossfinn

 Jokkébels Roosa

ni51a
 Jokkébels Schàkkob ou de Schàkkébel  NI (le petit Jacques)
ni27a
 de Jokkébel (le petit Joseph) ou de jùng Jokkébel



 Jacques Stephanus (1786-1861)

 son petit-fils :

 Victor Stephanus (1866-1943)

 ses enfants :

 Pierre Stephanus (1900-1982)

 Chrétien Stephanus (1903-1979)

 Adélaïde Stephanus (1905-1983), ép. Jacques Steffanus

 Paul Stephanus (1906-1940)

 les enfants de Pierre Stephanus :


 Marie-Lucie Stephanus (1929-2001), ép. Camille Zins

 Anne-Adèle Stephanus (1931-2011), ép. Emile Hiegel

 Joséphine Stephanus (1934-1999) ép. Lejeune

 Rose Stephanus (1938-), ép. Jean Louis Jung


 Jacques Stephanus (1946-)

 Joseph Stephanus (1934-) C’est le fils de Chrétien Stephanus.(voir ci-dessus)



nm35
 Kààrlinns (la maison de Caroline) NM

 's Kààrlinn NI




 Kààrlinns Ònna

 Kààrlinns Schossfinn

 Kààrlinns Mari
ni26a
 Kààrlinns Haari appelé aussi de Ike (prononcé à l’anglaise) NI  



 Caroline Assant (1873-1941), ép. Henri Metzger

 ses enfants :


 Anne Metzger (1899-1974)

 Joséphine Metzger (1900-1972), ép. Ferdinand Neu

 Marie Metzger (1901-1932)

 Henri Metzger (1904-1973)

 Avait-il une ressemblance avec Dwight David Einsenhower (1890-1969),   général et homme politique américain qui dirigea les opérations de  débarquement en Afrique du nord (1942), en Italie (1943) et en Normandie  (1944), qui commanda en chef les forces victorieuses de la Wehrmacht et qui  fut présidenrt des  Etats Unis d’Amérique de 1953 à 1961 ? Ou était-il un de  ses fervents admirateurs ?

nm43
 Kààrmàns (la maison Karman)  NM

 de Kààrmàn NI



 Kààrmàns Mari ou 's Kààrmàn Mari



 Kààrmàns Bèrnar

voir plus haut Schrinnersch   



 Nicolas Karman (1878-1965), né à Grosbliederstroff

 sa fille :

 Marie Victoire Karman (1914-1999), ép. Jean-Pierre Lenhard

 son fils :

 Bernard Lenhard (1937-2011)

 Il aurait aussi pu être nommé Schrinnersch Bèrnar puisque son père était  Schrinnersch Schàmm-Pièèr.

nm38
 Kochs (la maison Koch) NM
 
 de Koch NI



 Kochs Flooriàn




 Kochs Léén voir plus loin Àléxe Léén

 Kochs Schàng ou de Koch Schàng

 Kochs Uschénn



 Kochs Séssill ou 's Koch Séssill




  de Koch Schàng



 Jean-Nicolas Koch (1832-1909)

 son fils :

 Florian Koch (1867-1938)

 ses enfants :


 Madeleine Koch (1892-1985), ép. Alexandre Grosz

 Jean Koch (1894-1969)

 Eugène Koch (1899-1973)

 la fille de Jean :

 Cécile Koch (1941-)

 son époux :

 Jean Nicolas Demmerlé (1936-)

 Après son mariage, il aurait pu s’appeler de Eddìnger Schàng, puisque  originaire d’Etting. Ces Demmerlé avaient à Etting le nom de maison  Broggersch qui venait de leur mère Marie Brucker.

nm40
 Krìschännels (la maison de Christiannet) NM

 de Krìschännel NI le petit Christian
 
 Krìschännels Schosséf

 Krìschännels Séssill
 
 Krìschännels Haari

 Krìschännels Mari

 Krìschännels Flooriàn

 Krìschännels Schàmm-Pièèr
 
 Krìschännels Àlbèr    

 Il y a un Christian Schreiner (1749-1824) dans l’ascendance des Gross.



 Joseph Gross (1892-1929)

 Cécile Gross (1893-1973)

 Henri Gross (1895-1963)

 Marie Gross (1897-1972)

 Florian Gross (1901-1983) maire de Kalhausen de 1945 à 1965

 Jean-Pierre Gross (1905-1975)

 Albert Gross (1907-1984) chef de corps des sapeurs-pompiers après guerre


nm42
 Krìschdinns (la maison de Christine) NM

 's Krìschdinn NI



 
 Krìschdinns Schossfinn


 Krìschdinns Nìggel

 Krìschdinns Àliss




 Christine Hiegel (1884-1956), ép. Jean Assant

 ses enfants :


 Joséphine Assant (1908-1965), ép. Bellott

 Nicolas Assant (1913-1968)
 
 Aloyse Assant (1920-1943)
nm41
 Krìschdoffels (la maison de Christophe) NM

 de Krìschdoffel  NI



 Krìschdoffels Uschénn  
 



 Christophe Reich (1848-1928)

 son fils :

 Eugène Reich (1877-1959)


nm47
 Lééns (la maison de Madeleine) NM

 's Léén NI


 
 
 Lééns Mari



 Lééns Nìggel voir plus haut de Eddìnger Nìggel


 
 Lééns Hélènn  




 Madeleine Starck (1875-1943)

 sa fille :


 Marie Starck (1902-1982)

 son époux :

 Jean-Nicolas Steffanus (1900-1978)

 leur fille :

 Hélène Steffanus (1927-2010), ép. Joseph Kormilzin

nm48
 Mààdléns (la maison de Madeleine) NM

 ‘s Mààdlén

 's Mààdlén


 Mààdléns Àgàth


 Mààdléns Mari

 Mààdléns Ònna

 Mààdléns "Jean"


 Mààdléns Florinn



 Mààdléns Gérhard

 Mààdléns Mààdlén

 Voir plus haut Àchenersch



 Madeleine Hoffmann (1883-1956), ép. Florian Dier

 Marie-Anne Dier (1914-1935)
 ses enfants :


 Agathe Dier (1912-1982), ép. Jean-Marie Mocudé


 Marie-Anne Dier (1914-1936)

 Anne-Madeleine Dier (1918-1968), ép. Jean-Pierre Freyermuth

 Florian-Jean Dier (1919-1972)


 Florentine-Madeleine Dier (1921-), ép. Florian Freyermuth
 voir plus loin  Ängels Bojo


 Gérard-Antoine Dier (1923-1983)

 Madeleine-Hélène Dier (1925-), ép. Emile Schlegel
nm49
 Maiébs (la maison de Marie-Eve) NM

 's Maiéb (Marie-Eve) NI



 

 Maiébs Schàmm-Pièèr

 Maiébs Tiilsche





 Marie-Eve Juving (1849-1914), ép. Nicolas Pefferkorn

 son fils :



 Jean-Pierre Pefferkorn (1871-1945)

 Mathilde Jansem (1902-1985), ép. Louis Laurent

 Mathilde  était la fille de Jean Jansen et de Marie Juving, cousine
 de Jean-Pierre Pefferkorn. Elle fut élevée par Jean-Pierre Pefferkorn

 Ce dernier  était maire de Kalhausen de 1923 à 1936 et s’occupait aussi
 de son épicerie de la rue de la montagne et du dépôt de chapeaux de paille.



nm54
 Miinas (la maison de Philomène) NM

 's Miina NI



 Miinas Mari

 Miinas Nìggel

 Miinas Ààdàm

 
 

 Miinas Nìggel

 Miinas Schàkkob
   



 Philomène Lenhard (1888-1938)

 sa fratrie :

 Marie Lenhard (1883-1959)
 
 Nicolas Lenhard (1885-1917)

 Adam Lenhard (1886-)

 les enfants de Nicolas :


 Nicolas Lenhard (1915-1998)

 Jacques Lenhard (1916-1993) maire de Kalhausen de 1965 à 1977.
   
nm55
 Müllersch (la maison Muller) NM

 ’s  Müller NI


ni38a
 Müllersch Gòòt ou de Müller Gòòt (la marraine de la maison Muller) NI
 
 voir plus loin Mìller Hànse




 Anne Muller (1847-1919), ép.Jean Grosz

 sa fille :

 Anne Grosz (1875-1962)

 Les substantifs « Pàtt » et « Gòòt » désignent souvent des personnes   célibataires vivant au foyer d’un frère ou d’une sœur marié.

 Ainsi, Marie Victorine Albertus (1905-1994), célibataire, vivant au foyer de  son beau frère Joseph Greff est appelée "de Goodo".ni16
nm57
 Muurés (la maison Mourer) NM

 de Muuré NI

 

 Muurés Mari



 
 Muurés Màddill



 Muurés Monick
   



 Jacques Mourer (1865-)

 sa fille :

 Marie Mourer (1894-1932),  ép. Emile Philipp

 ses filles :

 Mathilde Philipp (1924-1982), ép. Auguste Muller. Voir plus loin Thìewels


 Monique Philipp (1928-)


nm58
 Ònggels (la maison de l’oncle) NM

 de Ònggel NI
ni28b
 Ònggels Käddel appelée aussi 's Käddlo NI



 Ònggels Majo




 Ònggels Théofill

 Ònggels Oskar

 Ònggels Hildegààrd

 Ònggels Flooriàn

 Ònggels  Uschénn

 Ònggels Schosséf

 Ònggels «René»



 Un oncle célibataire vivait au domicile parental de Catherine et Marie.

 Catherine Mourer (1899-1977), ép. Eugène Amann

 sa sœur :

 Marie Mourer (1904-1988), ép. Pierre Muller

 ses enfants :


 Eugène Théophile Muller (1922-1989)

 Oscar Muller (1923-1988)

 Hildegarde Muller (1925-2000), ép. François Diener
 
 Florian Muller (1926-2004)

 Eugene Muller (1930-1992)

 Joseph Muller (1933-1994)

 René Muller (1937-1959)


nm59
 Oswàlds (la maison Oswald) NM

 de Oswàld NI


 Oswàlds Léén



 Oswàlds Haari




 Oswàlds Mari

 Oswàlds Sépp ou de Oswàld Sépp   



 Pierre Oswald (1808-1895)
 sa fille :

 Madeleine Oswald (1839-1917), ép. Pierre Muller

 son fils :

 Henri Muller (1879-1963)

 sa fille et son gendre :

 Marie  Muller (1915-2002)

 Joseph Jung (1915-1988)

 Ce dernier aurait pu s’appeler de Ruhlìnger Sépp, puisque originaire de  Rouhling, comme sa sœur Madeleine Jung épouse Léon Lett.
Voir plus haut Schmètts Léné

nm61
 Pìèèrs (la maison de Pierre) NM

 de Pìèèr NI



 Pìèèrs Lissa



 Pìèèrs Schossfinn  




 Pierre Freyermuth (1861-1914)

 sa fille :

 Elisabeth Freyermuth (1906-1990), ép. Jean-Pierre  Freyermuth

 sa fille :

 Joséphine Freyermuth (1934-2003), ép. Adolphe Lenhard

 Après le décès accidentel de Pierre Freyermuth, la famille a déménagé
 à Sarreguemines, où la mère a trouvé du travail pour élever sa nombreuse   descendance (13 enfants). Elisabeth, la dixième enfant de la fratrie,  par  contre, est restée à Kalhausen, où Henri Bour et Marie Anne Freyermuth, ménage sans enfants, l’ont quasiment adoptée. Henri, nommé de Bùmmbajé, était son oncle maternel.


 Voir plus loin de Bùmmbajé

nm62
 Pools (la maison de Paul) NM

 de Pool NI



 Pools Käddell
 
 Pools Mari

 Pools Krìschànn

 Pools Uschénn

 Pools Schàkkob



 Pools Mari


ni43
 Pools Pièèrlé (Pierrot de la maison de Paul) appelé aussi de Pièèrlé   



 Paul Seltzer (1863-1934)

 ses enfants :

 Catherine Seltzer (1892-1952)

 Marie Seltzer (1895-1976)

 Christian Seltzer (1897-1960)

 Eugène Seltzer (1901-1973)

 Jacques Seltzer (1902-1951)

 son épouse :

 Marie Rimlinger (1911-1989)

 leur fils :

 Pierre Seltzer (1933-1992)



nm64
 Rischards (la maison de Richard) NM
 
 ou Grééts (la maison de Marguerite) voir plus haut




 Rischards Emili

 Rischards Pool

 Rischards Luiss

 Rischards Haari



 
 Rischards Mari

 Rischards Schosséf voir plus haut de root Sépp

 Rischards Eduàr

 Rischards Àlfoss



 Richard Muller (1862-1937)


 ses enfants :

 Emilie Muller (1894-1917)

 Paul Muller (1896-1970)

 Louise Muller (1898-1929)

 Henri Muller (1899-1963)


 les enfants de Paul :

 Marie Muller (1931-)

 Richard Joseph Muller (1932-1999)
 
 Edouard Muller (1934-2011)

 Alphonse Muller (1935-2011)

nm66
 Rudolfs (la maison de Rodolphe) NM

 de Rudolf NI



 
 Rudolfs Ònna



 
 Rudolfs Ywonn

 Rudolfs Deniss

 voir aussi Hìddìngersch  




 Rodolphe Wendel (1902-1963)

 son épouse :

 Anne Geiskopf (1908-2007)

 leurs filles :


 Yvonne Wendel (1938- ), ép. Roger Dellinger

 Denise Wendel (1946- ), ép. Théophile Dellinger


nm68
 Schààcks (la maison de Jacques) NM

 de Schààck NI



 
 Schààcks Nìggel



 
 Schààcks Mari

 Schààcks Nìggel

 Schààcks Schàkkob ou Schààcks Pàtt


 
 Schààcks Àdolf

 Schààcks Emill

 Schààcks Nìggel
  





 Jacques Lenhard (1839-1905)

 son fils :


 Nicolas Lenhard (1859-1943)

 ses enfants :


 Marie Lenhard (1888-1875), ép. Auguste Simonin

 Nicolas Lenhard (1895-1984)

 Jacques Louis Lenhard (1897-1989)

 les enfants de Nicolas :

 Adolphe Lenhard (1927-2012)

 Emile Lenhard (1929-)

 Nicolas Lenhard (1930-2009)

nm70
 Schaarls (la maison de Charles) NM

 de Schaarl NI



 Schaarls Käddell



 Schaarls Haari
ni28a
 Schaarls Krùmmer (le boîteux de la maison de Charles) appelé aussi
 de Kààrl NI

 Ce nom individuel n’est pas un surnom péjoratif, moqueur, mais
 décrit simplement une caractéristique physique évidente.
   



 Charles Lauer (1807-1874)

 sa fille :

 Catherine Lauer (1856-1931), ép. André Bour

 ses fils :

 Henri Bour (1894-1974)

 Charles Bour (1898-1974)






nm74
 Schdèffes (la maison d'Etienne) NM

 de Schdèffe NI

 Schdèffes Mari

 Schdèffes Ònna  




Florian Stephanus (1895-1973)

Marie Assant (1898-1960), sa première épouse

Anne Assant (1902-2003), sa seconde épouse, sœur de la première

nm75
 Schdoffels (la maison de Christophe) NM

 de Schdoffel NI



 Schdoffels Ònna




 Schdoffels Flooriàn

 Schdoffels Schàmm-Pièèr

 Schdoffels Käthrinn  

 Schdoffel n’est pas un surnom ici, bien que le nom allemand
 Stoffel signifie lourdaud, balourd.




 Christophe Klein (1820-)

 sa fille :

 Anne Klein (1860-1908), ép. Nicolas Lang

 ses enfants :

 Florian Lang (1893-1915)

 Jean-Pierre Lang (1895-1953)

 Catherine Dellinger (1934-), ép. Joseph Stock.

 Elle a été élevée par son oncle Jean-Pierre Lang et sa tante Madeleine  Dannenhoffer.

nm76
 's Schéélicks (la maison d’Angélique) NM

 Schéélick NI




 Schéélicks Schàmm-Pièèr voir plus haut de Knechtlo   





 Angélique Hoffmann (1877-1945), ép. Florian Demmerlé.
 Voir plus haut Schbènglersch Ròòder

son fils :

Jean-Pierre Demmerlé (1914-1973)

nm85
 Simonns (la maison Simonin, celle de la sage-femme) NM
 Voir aussi plus haut Héwàmms

 de Simonn NI

 Simonns Odill

 Simonns « Edmond »
ni13b
 Simonns « François » ou de Fränzel
 
 Simonns Elfried   





 Jacques Simonin (1892-1967)

 Odile Simonin (1934-), ép. Bernard Meyer

 Edmond Simonin (1936-2005)

 François Simonin (1937-)

 Elfriede Simonin (1939-), ép. Adrien Simon


nm86
 Suuzanns (la maison de Suzanne) NM

 's Suuzann NI   




 Suzanne Helmer (1898-1945), ép. Jacques Louis Lenhard

nm87
 Thìewels (la maison de Thiébault) NM

 de Thìewel NI



 
 Thìewels Mari  ou Thìewels Gòòt
 (la marraine de la maison de  Thiébault)


 Thìewel Nìggel ou Thìewels Pàtt (le parrain de la maison de Thébault)



 
 Thìewel Oguscht


 

 Thìewel Nìggel

 Thìewels Oguscht

 Thìewel Schossfinn







 Thiébault Demmerlé (1853-1931)

 ses enfants :


 Marie Demmerlé (1894-1962)



 Nicolas Demmerlé (1896-1976)

 l’époux de Marie :


 Auguste Muller (1883-1965)

 les enfants d’Auguste et de Marie :


 Nicolas Muller (1920-1989) 
 
 Auguste Muller (1921-2001)

 Joséphine Muller (1924-2006), ép. Nicolas Assant
nm90
 Wisslìngersch (la maison Weislinger) NM

 
 de Wisslìnger NI


  Wisslìngersch Mari

  Wisslìngersch Lussi

  Wisslìngersch Ònna







 Marie Dier, ép. Nicolas Bour (1919-2009)


  Lucie Dier, ép. Alfred Freyermuth

  Anne Dier, ép. Jean Pierre Freyermuth (1925-2013)

  Leur mère, Marie Beckrich, était, avant son mariage, aide ménagère dans la  famille Weislinger qui tenait l’épicerie de la place du village, dans l’ancien   presbytère (emplacement de l’actuelle mairie).

  Communication d’Anne Freyermuth.




  
   La famille Assant-Bellott
  (Krìschdinns)   








La famille Lenhard
(Miinas)    

La famille Lang
(Schdoffels)

La famille Freyermuth (Digges 





La famille Muller
 (Grééts ou Rischàrds)




La famille Muller
(Thìewels)




La famille Kormilzin
(Iwànns)


La famille Stephanus
  (Jokkébels)        




La famille Koch



 
La famille Oswàld  


La  famille  Jacques Lenhard
                                                                                  (Suuzanns)




Les frères Bour
  (Schaarls Haari
et Schaarls Krùmmer) entourant Auguste Metzger (Jààkobs Oguscht)                                       
                                                                           
                                                                              

            
Seconde série

nm2
 Àlbèèrdésse ou Àlbèèrdsse (la maison Albertus) NM
 
 de Àlbèèrdes NI



 


 Àlbèèrdésse Ònna



 Àlbèèrdésse Rooder (le rouquin de la maison Albertus)


 
 Àlbèèrdésse Léén    






 Joseph Albertus (1813-1891)


 sa fille :

 Anne Albertus (1854-1909), ép. Florian Muller

 son fils :


 Florian Muller (1884-1971)

 son épouse :

 Madeleine Thinnes (1889-1970)

nm3
 Àléxe (la maison d’Alexandre) NM

 de Àléx NI


 
 Àléxe Léén
 Voir plus haut Kochs Léén



 
 Àléxe « Antoinette »

 Àléxe Schann

 Àléxe Schosséf

 Àléxe Mari   




 Alexandre Grosz (1888-1975)

 son épouse :

 Madeleine  Koch (1892-1985)


 leurs enfants :

 Marie-Antoinette Grosz (1919-2008), ép. Henri Rimlinger

 Jeanne Grosz (1920-), ép. Joseph Scheffer, actuellement la doyenne du village

 Joseph Grosz (1924-1948)

 Marie-Madeleine Grosz (1931-), ép. Clément Calmes

nm6
 Bàddisse (la maison de Baptiste) NM

 de Bàddiss NI



 Bàddisse Schàng



 Bàddisse Lissa


  Bàddisse Mari

 
  Bàddisse Flooriàn



 Bàddisse Màrssèl

 Bàddisse Mari



 Bàdisses Flooriàn

 Bàddisse Nìggel  





 Jean-Baptiste Thinnes (1831-1902)

 parmi ses enfants :

 Jean Thinnes (1866-1946)

 ses enfants :

 Elisabeth Thinnes (1896-1977), ép. Florian Stephanus
 voir Schààndersch

 Marie Thinnes (1897-1974), ép. Nicolas Demmerlé

 Joseph Florian Thinnes (1898-1965)

 les enfants de Florian Thinnes:


 Marcel Thinnes (1927-)

 Marie-Thérèse Thinnes (1928-), ép. Edouard Freyermuth.

 les enfants de Marie Thinnes et de Nicolas Demmerlé :

 Florian Demmerlé (1927-)

 Nicolas Demmerlé (1933-2005)


nm9
 Blääse (la maison de Blaise) NM

 de Blääs NI



 
 Blääse Nìggel
 
 Blääse Schàmm-Pièèr

 Blääse Bäärwel

 Blääse Haari

 Blääse Wikdor

 Blääse Àliss



 Blääse Àliss

 Blääse Ààdell

 Blääse Wikdor

 Bläase Mààrgritt

 Blääse Mari-Thèréss

 Blääse Sépp voir aussi plus haut de klèèn Sépp  





 Blaise Pefferkorn (1833-1907)

 ses enfants :

 Nicolas Pefferkorn (1866-1919)

 Jean-Pierre Pefferkorn (1868-1956)

 Marie Barbe Pefferkorn (1870-1947)

 Henri Pefferkorn (1877-1931)

 Jean-Victor Pefferkorn (1879-1947)

 Jean-Aloyse Pefferkorn (1881-1944)

 les enfants de Jean Victor :


 Alice Pefferkorn (1921-), ép. Marcel Adam

 Marie-Adèle Pefferkorn (1923-2003)

 Victor Pefferkorn (1924-1948)

 Marie-Marguerite Pefferkorn (1925-1997)

 Marie-Thérèse Pefferkorn (1928-)

 Joseph Pefferkorn (1931-2012)

nm19
 Frìtze (la maison du jeune gars) NM
ni3
 de Frìtz appelé plus tard de àld Frìtz (le vieux gars) NI



 Frìtze Käddel



 Frìtze Géérhàrd


 Frìtze Dooni

 Frìtze Mari

 Frìtze Uschénn

 Frìtze Anni   





 André Simonin (1882-1972)

 son épouse :

 Catherine Seltzer (1886-1972)
 leurs  enfants :

 Gérard Simonin (1914-2005)

 Antoine Simonin (1917-1995)

 Marie Simonin (1919-1927)

 Eugène Simonin (1921-)

 
 Anne Langenfeld (1918-2010) épouse de Gérard Simonin

 Dans son adolescence, André Simonin était garçon de café au buffet de
 la gare de Sarreguemines. Un client, originaire de Kalhausen l’aurait ainsi  interpellé : « Frìtzel, kùmm emòòl dòò hèèr !», c’est-à-dire « P’tit gars, viens  voir ici ! » On lui a donc donné le nom de Fritz.
 Communication d’ Anne  Simonin.

André, puis Gérard Simonin tenaient le Restaurant des roses à partir de 1919. Auparavant le restaurant était tenu par Joseph Juving. Pour les habitants du village, on n’allait pas chez Simonin, mais toujours chez "Schuwengs".
Le restaurant avait gardé son nom "Schuwengs".
Communication de Bernard Zins.
  

nm20
 Grééde (la maison de Marguerite) NM

 's Gréét NI




 Grééde Schàmm-Pièèr



 Grééde Kààrl



 Grééde Léén

 Grééde Mari

 Grééde Krìschànn

 Grééde Léstinn

 Grééde Séssill





 Grééde Mààrssèl   





 Marguerite Jung (1780-1854), ép. Jean Freyermuth

 son fils :

 Jean-Pierre Freyermuth (1805-1859)

 son fils :

 Charles Freyermuth (1842-1921)

 ses enfants :

 Madeleine Freyermuth (1867-1919), ép. Paul Seltzer

 Marie Freyermuth (1877-1932), ép. Florian Koch

 Charles Freyermuth, dit Chrétien (1879-1965)

 Célestine Freyermuth (1888-1950)

 Cécile Freyermuth (1891-1956), ép. Marcel Proszenuck

 voir plus haut de Rùsse Màarssèl

 son fils :

 Marcel Proszenuck (1930-2010)

nm24
 Hànnèdde (la maison de Jeannette) NM. Voir plus loin Bohlàmbe

 's Hànnètt NI



 Hànnèdde Pééder


 
 Hànnèdde Ännréss




 Hànnèdde Mari



 Hànnèdde Ònna

 Hànnèdde Uschénni

 Hànnèdde Ännréss

 Hànnèdde Dooni

 Hànnèdde Àlfoss  


 


 Jeannette Dehlinger (1838-1900)

 son mari :

 Pierre Herrmann (1832-1895)

 leur fils :

 André Herrmann (1866-1940)

 son épouse :

 Marie Gross (1865-1940)

 leurs enfants :


 Anne Herrmann (1895-1962), ép. Emile Kurtz

 Marie Eugénie Herrmann (1896-1970)

 André Herrmann (1899-1985)

 Antoine Herrmann (1903-1979)

 Alphonse Herrmann (1907-1972)


nm25
 Hànse (la maison de Jean) NM

 de Hàns NI


 

 Hànse Mari


 Hànse Lééna

 
 Hànse Schàmm-Pièèr
 
 Hànse Luiss


 Hànse Séssill


 Hànse Nìggel voir aussi plus haut de root Nìggell  




 Jean-Pierre Pefferkorn (1868-1956)

 ses enfants :

 
 Marie-Barbe Pefferkorn (1898-1974), en religion sœur Marie-Véronique de
 la Sainte Face

 Madeleine Cécile Pefferkorn (1904-1963)

 Jean-Pierre Pefferkorn (1907-1951). Il épouse Léonie Bosenberger.
 Voir plus haut Fawriggersch

 Louise Pefferkorn (1911- 1988)

 Cécile Pefferkorn (1913-1975), ép. Nicolas Klein, voir plus loin de
 Kùùrtze Nìggel

 Nicolas Pefferkorn (1915-1997)



nm27
 Hènnrische  (la maison de Henri) NM
 voir plus haut Wééweràms

 de Hènnrisch NI


 
 
 Hènnrische Léén




 Hènnrische Thèréss



 Hènnrische Mari-Thèréss

 Hènnrische Haari

 Hènnrische Nìggel


 
 Hènnrische Mari

 Hènnrische Deniss





 Henri Hoffmann (1850-1932)

 sa première épouse :

 Madeleine Gross (1853-1897)

 sa seconde épouse :
 
 Thérèse Gapp (1862-1953)

 ses enfants :

 Marie-Thérèse Hoffmann (1902-1987), ép. Jacques Grendelbach

 Henri Clément Hoffmann (1904-1967)


 Henri Nicolas Hoffmann (1906-1973)

 les enfants de Henri Clément :

 Marie Hoffmann (1931-2005). Voir plus haut 's Schùùlgàsser Mari

 Denise Hoffmann (1933-), ép. André Freyermuth

 voir plus haut de jung Schwärzel

nm44
 Kùùrtze (la maison Kurz) NM

 de Kùùrtz NI




 's Kùùrtze Ònna


 de Kùùrtze Nìggel

 de Kùùrtze Schàkkob  




 Pierre Kurtz (1836-1910)

 sa fille :

 Anne Kurtz (1884-1959), ép. Florian Klein

 ses fils :

 Nicolas Klein (1913-1983)

 Jacques Klein (1914-1969)
nm46
 Lééne (la maison de Madeleine) NM

 's Léén NI



 
 Lééne Ònna




 Lééne Pééder


 
 Lééne  « Antoine »

 Lééne Kamill




 Madeleine Muller (1866-1931), ép. Jean Bellott


  sa fille :

  Anne Bellott (1896-1953),

  son époux :

  Pierre Wendel (1897-1962)

  ses enfants :

  Antoine Wendel (1927-1945)

  Camille Wendel (1931-1971), ép. Aloyse Schlegel

ni41a
 de Pééder Pàtt (le parrain Pierre) NI

 Voir plus loin Mìller Hànse Pééder 

 Pierre Muller (1839-1925)


  Il a fait ériger, en 1917, la croix de la rue de la gare. Cette croix s’appelle
 "Pééder Pàtts Kritz".



ni52
 de Schlég Hàns mis pour de Schlégel Hàns NI   


 Jean Schlegel (1862-1925)


  Il était organiste et chantre à l’église.

nm79
 Schokkobbe (la maison de Jacques) NM

 de Schokkob NI



 Schokkobbe Schàmm-Pièèr


 
 Schokkobbe Flooriàn



 

 Schokkobbe Schàmm-Pièèr




 Schokkobbe “Lucien”

 Schokkobbe Gaby

 Schokkobbe Schosséf voir aussi plus haut de dick Sépp

 Schokkobbe Mari-Roos ou 's Mari-Roos

 Schokkobbe Liliann  




 Jacques Lohmann (1837-)

 son neveu :

 Jean-Pierre Lohmann (1827-1878)

 son fils :


 Florian Lohmann (1868-1940)

 son fils :

 Jean-Pierre Lohmann (1904-1975)

 ses enfants :

 Lucien Lohmann (1932-1969)

 Gabrielle Lohmann (1933-), ép. Robert Kurtz

 Joseph Lohmann (1934-1999)

 Marie-Rose Lohmann (1942-), ép. Etienne Freyermuth


 Liliane Lohmann (1947-), ép. Louis Hary





 







La famille Victor Pefferkorn
(Blääse)


La famille Jean-Pierre Pefferkorn (Hànse)







La famille Hoffmann  (Hènnrische)    


 La famille Simonin (Frìtze)


Cette catégorie de noms de maisons est la plus étoffée car la plus utilisée. Il était facile et très pratique de rattacher un individu à un de ses parents, vivant ou mort : c’était le plus souvent le père ou la mère qui devenait pour la génération suivante le grand-père ou la grand-mère.

La première série de noms suit la construction caractéristique grammaticale allemande du génitif saxon : le premier nom complète le second en apportant une idée d’appartenance, c’est un complément du nom.

Pour les noms de la seconde série, il y a simplement juxtaposition du nom déterminant et du nom déterminé, comme on le ferait pour fabriquer un nom composé en allemand. Mais cette construction n’est pas grammaticalement correcte car le génitif saxon devrait être employé.

Hènnrischs Nìggel serait correct à la place de Hènnrische Nìggel ainsi que Müllers Gòòt à la place de de Müller Gòòt, par exemple. Mais cela est plus difficile à prononcer, alors la solution de facilité a été choisie.


4.4.2    La construction est plus complexe dans le cas d’un nom à rallonge, comprenant 3 mots et associant au prénom une précision supplémentaire. Plus le nom est long, plus il est précis.


nm22
 Grélle Wisserschs (la maison de celui qui a les cheveux d’un
 blanc éclatant, vif) NM

 de Grélle Wisser NI

 Grélle Wissersch Pééder


 
 Grélle Wisserschs Mari



 Grélle Wisserschs Käddel



 
 Grélle Wisserschs Pièèr

 Grélle Wisserschs Màrssel

 Grélle Wisserschs Schàkkob

 Grélle Wisserschs “Lucien”

 Grélle Wisserschs Luiss
 






 Pierre Freyermuth (1886-1967)

 son épouse :

 Marie Bellott (1893-1925)

 sa seconde épouse :

 Catherine Obringer (1896-1985)


 ses enfants :

 Pierre Freyermuth (1921-1997)

 Marcel Freyermuth (1922-1997)

 Jacques Freyermuth (1924-1988)

 Lucien Freyermuth (1936-1999)

 Louise Freyermuth (1937-), ép. Joseph Schillé

nm28
 Hiegel Hànse (la maison de Jean Hiegel) NM

 
 de Hiegel Hàns NI




 Hiegel Hànse Ònna




 Hiegel Hànse « Clémence »

 Hiegel Hànse Krìschànn

 Hiegel Hànse Käddel

 Hiegel Hànse Loorenz

 Hiegel Hànse Léstinn

 Hiegel Hànse “Philippe”

 
Hiegel Hànse Nìggel voir plus haut de Bodde Nìggel 
  



 Jean Hiegel (1832-1912)


  sa fille :


 Anne Hiegel (1872-1933), ép. Nicolas Freyermuth


  leurs enfants :

  Clémence Freyermuth (1900-1924)

  Christian Freyermuth (1901-)

  Catherine Freyermuth (1903-1986)

  Laurent Freyermuth (1905-1954)

  Célestine Freyermuth (1907-1993), ép. Joseph Nicolas Freyermuth

  Philippe Freyermuth (1909-1993)

  Christian Nicolas Freyermuth (1912-1991)

nm39
 Kräämer Nìggels (la maison de Nicolas Kremer) NM

 de Kräämer Nìggel NI



 Kräämer Nìggels Käddel




 Kräämer Nìggels Phìlìpp




 Kräämer Nìggels Lissa   


 Nicolas Krémer (1756-)


  sa fille :

  Catherine Krémer (1795-1875), ép. Philippe Demmerlé

  son fils :

  Philippe Demmerlé (1822-1890)

  sa fille :

  Elisabeth Demmerlé (1871-1946), ép. Florian Lohmann. Voir plus
 haut Schokkobbe Flooriàn


nm53
 Mìller Hànse (la maison de Jean Muller) NM

 de Mìller Hàns NI



 
 Mìller Hànse Pééder voir plus haut de Pééder Pàtt

 
 Mìller Hànse àlt Ònna ou ‘s àlt Mìller Hànse Ònna (la vieille Anne
 de la maison de Jean Muller)


 Mìller Hànse Ònna voir plus haut de Müller Gòòt

 Mìller Hànse Flooriàn appelé aussi Mìller Hànse Lètzer
 (le gaucher de la maison de Jean Muller)

 Mìller Hànse Schosséf

 Mìller Hànse Àléx voir plus haut Àléxe   


 Jean Muller (1794-1847)


  ses enfants :

  Pierre Muller (1839-1925)


 Anne Muller (1847-1919), ép. Jean Grosz


  leurs enfants :

  Anne Grosz (1875-1962)

  Florian Grosz (1878-1939)


  Joseph Grosz (1881-1967)

  Joseph Alexandre Grosz (1888-1975)

nm56
 Muurer Hànse ou Muur Hànse (la maison de Jean Mourer) NM

 de Muurer Hàns NI



 Muur Hànse Käddel



 Muur Hànse Schàmm-Pièèr



 de jùng Muur Hànse Schàmm-Pièèr



 Muur Hànse Mari voir plus haut Jokkébels Mari



 Muur Hànse Pééder

 Muur Hànse Lissa

 Muur Hànse Luiss, voir plus haut Hènnrische Luiss

 Muur Hànse Schängel

 Muur Hànse Nìggel

 Muur Hànse Mari

 Muur Hànse Schosséf

 Muur Hànse Ònna
  



 Jean Mourer (1800-1872)

 sa fille :

 Catherine Mourer (1831-1896)

 et son époux :

 Jean-Pierre List (1822-1892)

 leur fils :

 Jean-Pierre List (1863-1921)

 son épouse :

 Marie Stephanus (1874-1956)

 leurs enfants :

 Pierre List (1899-1984)

 Elisabeth List (1901-1954), ép. Nicolas Demmerlé

 Louise List (1904-1979), ép. Henri Hoffmann

 Jean-Pierre List (1908-1978)

 Nicolas List (1909-2000)

 Marie List (1911-1967), ép. Joseph Weittmann

 Joseph List (1912-1980)

 Anne List (1914-1998), ép. Jacques Klein

nm78
 Schmìtt Hànse (la maison de Jean Schmitt) NM


  de Schmìtt Hàns NI

  de àlt Schmìtt Hànse Schàng



 
 Schmìtt Hànse Àlfréd


  Schmìtt Hànse Schàng

  Schmìtt Hànse Wikdor

  Schmìtt Hànse Mààrda

  Schmìtt Hànse Eduàr   






 Jean Freyermuth (1888-1975)


  ses enfants :


 Alfred Freyermuth (1914-2000)


  Jean-Nicolas Freyermuth (1916-2008)

  Victor Freyermuth (1919-2008)

  Marie-Marthe Freyermuth (1921-1978)

  Edouard Freyermuth (1926-2005)

  On trouve, dans l’ascendance, une Marie Elisabeth Schmitt née à Achen
 en 1699 et décédée en 1776.







La famille List
(Muurer Hànse ou Muur Hànse)



4.5    Ceux qui sont énigmatiques et ceux qui peuvent être des sobriquets. Ils découlent en principe d’une anecdote. Ils sont collectifs ou individuels. Leur signification n’a pas toujours pu être trouvée pour le moment.

nm10
 Bohlàmbe  NM voir plus haut Hànnèdde



 Famille André Herrmann
nm11
 Bohlevàddersch ou Bohnevàddersch NM


  de Bohlevàdder NI
  Bohlevàdderschs Schàng



 
 
Bohlevàdderschs Oguscht



 
Bohlevàdderschs Lissa

  Bohlevàdderschs "Louis"



  Bohlevàderschs Àliss

  Bohlevàderschs "Adrien"

  Bohlevàdersch Schaklinn

 
  

 Famille Simon



 Jean Simon (1843-1898)

 ses enfants :


 Auguste Simon (1906-1978)

 son épouse

 Elisabeth Freyermuth (1910-1993)

 Louis Simon (1911-1980)


 les enfants d’Auguste :

 Alice Simon (1934-), ép. Nicolas Demmerlé

 Adrien Simon (1935-)

 Jacqueline Simon (1949-), ép. Joseph Dehlinger


 Il n’y a pas de Bohl dans l’ascendance de la famille Simon,
 bien qu’une famille Bohl soit attestée à Kalhausen au 19° siècle.
 Le nom de maison peut alors provenir de Bohle (madrier) ou
 de Bohn (haricot).

ni8
 de Bùmmbajé NI


  voir plus haut Pièèrs Lissa

 Henri Bour (1863-1953)

 

Henri Bour, dans son enfance, n’arrivait pas bien à parler. Un jour, en voulant appeler un copain dénommé Paul (en allemand Paulus, et en dialecte Pààlès), il dit : «Bùmm Bààles» pour «Kùmm Pààles» (Viens, Paul). D’où le surnom de "Bùmmbajé".

Communication de Monique Bach.

nm16
 Digges (la maison Dick ou de Benoît) NM

 de Dick NI
 
 Digges Pééder (Pierre de la maison Dick)

 

 Digges Wiina



 Digges "Marie-Claire" appelée encore " 's Marie-Claire"

 Digges Théo  






 Pierre Freyermuth (1902-1962)

 son épouse :

 Ludivine Wirtz (1906-1991)

 leurs enfants :

 Marie-Claire Freyermuth (1932-1965) ép. Alfred Schaeffer

 Théodore Freyermuth (1933-)

Il n’y a pas de Dick dans l’ascendance des familles Freyermuth et Wirtz. Le nom pourrait caractériser l’immeuble (Digges Huss) dans lequel aurait emménagé la famille Freyermuth, prenant par là le nom de l’ancien propriétaire.

La dernière représentante de la famille Dick, Anne Marie, est décédée en 1834.
Dick est aussi le diminutif de Benedick (Benoît).

ni11
 de Dòrfziddùng (le journal du village) NI   


 Nom donné à une personne au courant de tous les potins du village.
ni15
 de Gìngge Pééder (Pierre le morveux) NI

 Pierre Freyermuth

 Il ne se mouchait certainement pas trop souvent dans son jeune âge.


ni19
 de Hajo NI voir plus haut Schbènglersch Haari 


 Henri Demmerlé (1896-1971)
 Le nom Hajo semble dériver de Haary.

ni20
 de Haalo NI

 Henri Bellott (1896-1983)

 Le nom Haalo semble également dériver du prénom Haari.
 Les deux Henri, beaux-frères, travaillaient ensemble à l’entretien du
 réseau ferré, "ìn de Rott". Les noms Haalo et Hajo leur ont été donnés
 par leurs camarades de travail et sont calqués l’un sur l’autre.

 Communication de François Freyermuth.

ni21
 de Hàmblé   NI  

 Jean-Pierre Demmerlé (1899-1981) facteur

 Le nom peut être un dérivé de Hàns (Jean) ou de Hàmpellmànn (polichinelle).

nm26
 Hèissels NM (origine incertaine)



 Hèissels Schàkkob




 Hèissels Ònna

 Hèissels Schwàrzer (le noiraud)

 Hèissels Rooder (le rouquin )
 

 Hèissels Léén ou 's Hèissel Léén



  

 Hèissels Ònna

 Hèissels Schossfinn

 Héissels "André" ou de Hèissler "André" voir plus loin de Gebser
ni34b
 de làng Hèissel, de làng Hèissler (le grand) ou encore de
 Hèissel Sépp  








 Jacques List (1832-1904)

 ses enfants :


 Anne List (1863-1932), ép. Floorian Weibel, puis Nicolas Assant

 Jean-Pierre List (1873-1952)

 Jacques List (1874-1961)


 Madeleine List (1877-1946), ép. Jean Pierre Pefferkorn

 les enfants  de Jacques List :


 
 Anne List (1906-2005), ép. Robert Prinzkosky

 Marie-Joséphine List (1907-1999), ép. André Freyermuth

 André List (1908-1996)

 Joseph List (1914-1992)

Dans le dialecte de la région de Meisenthal, une maisonnette se dit e Hèissel.
On trouve dans l’ascendance une Anne Marie Haeslinger née à Bitche en 1731 et décédée en 1810.  Cela pourrait expliquer la provenance du terme "Hèissel",  propre au dialecte verrier du pays de Bitche.
 Le nom de maison pourrait aussi venir du patronyme Haeslinger.

nm34
 Joolés (la maison de celui ou de celle qui braille) NM

 de Joolé  ou ’s Joolé NI
 
Joolés Nìggel

 
 Joolés Ònna


 

 Joolés Lééna


 
 Joolés Schosséf

 
 Joolés Màddill



 Joolés Àgnèss


 Joolés Monick

  La racine du surnom est le verbe allemand johlen (crier, brailler,  beugler).






 Nicolas Hoffmann (1896-1927)
 son épouse :

 Anne Freyermuth (1898-1966)

 leurs enfants :

 Madeleine Hoffmann (1922-1998), ép. Albert Borner


 Joseph Hoffmann (1923-1985)

 Mathilde Hoffmann (1928-1997), ép. Bernard Lagniel


 Agnès Borner (1944-), ép. Mario Castorio

 Monique Borner (1948-), ép. Jacky Derache
nm36
 Keller Hànse (la maison de Jean Keller) NM


 de Keller Hàns NI
 
 Keller Hànse Schàng



 Kéller Hànse Pééder  







 Jean Muller (1865-1921)

 son fils :

 Pierre Muller (1897-1947)

 L'origine du nom de maison n'a pas encore été déterminée.


nm45
 Làssibs NM

 de Làssib NI

 
 
 Làssibs Schosséf voir aussi plus haut de Piffe Sépp
 

 Làssibs Luiss

 Làssibs Emill
 
 Làssibs Mari Luiss

 Làssibs Èrnést
 
 Làssibs "Adrienne"




 Joseph Dier (1894-1962)
 
 ses enfants :

 Joseph Dier (1921-1999)


 Louise Dier (1925-1990), ép. René Lehmann

 Emile Dier (1927-1996)

 Marie Louise Dier (1928-1990), ép. Joseph Hoffmann

 Ernest Dier (1931-1993)

 Adrienne Dier (1936-), ép. Théodore Freyermuth

 Làssib serait une altération de Schàssib, lui-même altération de
 Schosséb (Joseph). Peut-être aussi un problème de prononciation.
 
 Communication de Gabriel Freyermuth.

nm50
 Mààtze (la maison Matz ou de Mathias) NM

 de Mààtz NI
 
 de Mààtze Kààrl
  (voir aussi Schmétts Kààrl)


 
 's Mààtze Mari
ou 's Määtzell


 
 Mààtze "Fernand"

 Mààtze Daniell

 Maàtze "François" 






 Charles Lett (1905-1966)

 son épouse :

 Marie Muller (1911-1990)

 leurs enfants :

 Fernand Lett (1943-)

 Danielle Lett, ép. Robert Muller

 François Lett (1947-)

 L’origine du nom n’a pas été trouvée. Màtz est le diminutif de Mathias.
 Le patronyme Matt existait à Herbitzheim.

ni31 ni38
 ’s Mimmel ou Kleine Gòòt

 (la marraine ou tante de la maison Klein) NI  


 Anne Klein (1879-1955)

 Le nom Mimmel est encore inexpliqué.

nm63
 Putts (la maison Putt) NM

 de Putt NI

 Putts Flooriàn


 
 Putts Bàddiss



 's àlde Putts Mari


 
 Putts Mari

 Putts Ònna

 Putts Nìggel   





 Florian Lohmann (1824-1903)

 son fils :

 Jean-Baptiste Lohmann (1874-1944)

 son épouse :

 Marie Bellott (1878-1965)

 leurs enfants :

 Marie Lohmann (1904-1982)

 Anne Lohmann (1906-1994), ép. Jean Bour

 Nicolas Lohmann (1910-1991)

 L’origine du nom n’a pas été trouvée. Le patronyme Putze existe, mais pas
 dans le village. Il n’y a pas de rapport avec le mot e Putt (une verrue,
 un bouton), sinon on aurait dit de Putte Nìggel.


ni54
 de Schnooge Bojo NI   

 Florian Gross (1928-1995)

 Le nom "Schnoog" désigne le moucheron, le moustique en dialecte. A
 comparer avec la célèbre chanson alsacienne "de Hàns ìm Schnoogeloch".

ni56
 de Schuschu Pééder NI  

 Jean Pierre Malmasson (1892-1961)

 Pierre avait une tante parisienne qui l’appelait "mon petit joujou".
 
 Renseignement fourni par Anne Klein.


ni59
 de Wänze Sépp
NI   


 Joseph Mourer (1902-1962)
 Le nom allemand « die Wanze » désigne la punaise.






Henri Demmerlé (de Hajo)    


Jean-Pierre Demmerlé (de Hàmblé)


La famille Dier (Làssibs





Pierre Malmasson

      (de Schuschu Pééder)   



                                                                
5. Remarques générales

5.1. La grammaire

Les règles grammaticales allemandes sont la plupart du temps respectées pour la construction du pluriel des noms propres (Hènnrische, Néis) et pour la construction typique du génitif saxon (Héwàmms Émill, Grélle Wissersch Pééder).

Pourtant, comme mentionné plus haut, la construction grammaticale n’est pas correcte dans le cas des noms juxtaposés.
 
Il faudrait utiliser le génitif saxon et écrire :

Schrinnersch Mari, tout comme  Sòuhìrdes Ònna, Schàànders Nìggel, Àlbèèrdéssens Rooder, Bàdissens Flooriàn, Grééts Krìschànn, Àléxens Léén, Lééns Pééder, Blääsens Sépp, Hènnrischens Nìggel, Hànnèddens Ännréss, Schokkobs Schàmm-Pièèr .

Dans ce cas, la prononciation serait plus difficile pour certains noms  (surtout ceux qui se terminent par s, x, z ou encore e) : Àlbèèrdéssens, Bàdissens, Àléxens, Blääsens, Hànnèddens. La solution de facilité est alors adoptée, c’est-à-dire, la juxtaposition de deux noms, comme Lééne Pééder ou Blääse Sépp.

Le neutre est privilégié par rapport au féminin pour les prénoms : ’s Lissa, ’s Bäärwel.

5.2. Les prénoms

Réductions

Les prénoms longs sont fréquemment raccourcis pour des motifs évidents de facilité de prononciation, comme on le fait encore aujourd’hui.
Leur forme la plus classique de réduction  est celle obtenue par aphérèse, c’est-à-dire par chute d’un phonème ou groupe de phonèmes  au début du mot.

Mééli pour Amélie
Wiina pour Ludwina (Ludivine)
Miina pour Philomina (Philomène)
Schdoffel pour Krìschdoffel (Christophe)
Lééna pour Magdalena (Madeleine)
Schéélick pour Angélique
Thiilsche pour Mathildschen (Mathilde)

Gréét  pour Gréétschen, (Marguerite) est obtenu par apocope (chute d’un phonème en fin de mot), tout comme Àléx (Alexander.)

Le prénom Lissa pour Elisabetha (Elisabeth) est obtenu par aphérèse et en plus par apocope.

Diminutifs

Les diminutifs, noms qui indiquent de l’affection, sont créés avec les suffixes  -sche,  -lé  et -el  (en allemand  -schen  et  -lein).

Pièèrlé (Pierrot), Mariesche (Mariette), Léénsche (Madeleine), Maiesche (Marie).

Schàng (Jean) donne Schängel (Jeannot) et Krìschànn (Christian ou Chrétien) Krìschännel (Christiannet). Käddel est mis pour Katharina (Catherine).
Frànz (François) devient Fränzel et Schàkkob Schàkkebel (Jacquot).

Le suffixe  -le  est plutôt utilisé dans le dialecte alsacien : on dit  e Miessele  pour le souriceau.

Certains diminutifs sont altérés : Knechtlo pour Knechtel (petit valet de ferme), Käddlo pour Käddel (Catherine), Ààdélo pour Ààdell et Emilo pour Emill. Il semble que cette manière de faire ait plutôt été un jeu de mots utilisant la langue italienne.
 
Par contre, l’origine de Bojo (Florian) est inconnue. Faut-il rattacher Bojo aux patronymes Boje, Boye ou au prénom Bodo ? Il ne découle pas de Florian dont les diminutifs sont Flory, Flöry et Flörl. Trois individus prénommés Florian ont été recensés avec ce nom, il n’est donc pas donné systématiquement à tous les Florian.

Altérations

Certains prénoms sont déformés :

Maria devient Maja et même Majo, Mariesche devient Maische, Maischel.

Jeannette devient Hànnètt (féminisation du prénom Hàns, alors qu’en allemand le féminin de Jean, Johan, est Johanna.) et non Schannètt.

Hàns est mis pour Hànnes (Jean), Léén pour Lééna (Madeleine), Bäärwel pour Barbara, Bojo pour Florian, Ännréss pour Andreas, (André), Jokkob et Schokkob pour Jakob, et aussi Joggel (Jacques), Léani et Looni pour Léonie, Vrénel pour Véronique, Krìschdoffel pour Christophe, Krìschànn pour Christian et Chrétien, Dìebel pour Diebold (Thiébault, Thibaut), puis Thìewel ou Thìeffel.

Petits noms

Lorenz, (Laurent), devient Lolo et Léén, (Madeleine), devient Léné et même  Lélé.

Dialectisation

Les  prénoms d’origine française sont systématiquement "dialectisés" : Jean devient Schàng, Auguste devient Oguscht  (Augustus en allemand), Mathilde devient  Màddill,  Jacques devient  Schààck, Baptiste devient Bàddiss, Christian devient  Krìschànn, Jeanne devient Schann, Lucie devient Lussi (Luzia en allemand), Aloyse devient Àliss (Aloisius en allemand), Pierre devient Pièèr, mais Paul se prononce à la française (Pool). Jean Pierre se prononce Schàmm Pièèr. Madeleine devient Mààdlén.

D’autres prénoms français sont utilisés et prononcés à la française, ce qui prouve bien que l’on passe allègrement, sans problème, d’une langue à l’autre.

Orthographes multiples

Le prénom Jacques est utilisé sous sept formes différentes : Jààkob, Jokkob, Jokkébel, Joggel, Schàkkob, Schokkob et Schààck. C’est une manière toute  pratique pour différencier les familles ayant chacune un ancêtre nommé Jacques ou Jakob.

 Jààkobs, c’est la maison Metzger, Schokkobbe la maison Zins, Jokkébels la maison Stephanus et Schààcks la maison Lenhard. Schàkkob, Jokkob et Joggel sont utilisés comme prénoms et non comme noms de maisons.

Le prénom Christophe est utilisé deux fois pour nommer des maisons différentes : Krìschdoffels et Schdoffels. Il en est de même pour le prénom  Angélique qui est à la base de deux noms de maisons : Ängels (formé par aphérèse) et Schéélicks (formé par apocope).

5.3. Les patronymes

Certains patronymes sont déformés : Juving devient Schuwèng, Mourer est prononcé Muuré, Albertus devient Àlbèèrdes et Àlbèèrds,  Simonin devient Simonn (prononcé Simone), Schlegel est raccourci en Schlég.

5.4. Les noms de maisons

J’ai répertorié 91 noms de maisons ainsi que 77 noms individuels n’ayant aucun rapport avec les noms de maisons, mais dont certains auraient pu devenir des noms de maisons. Les noms de maisons issus des patronymes, comme Néis ou Kààrmàns,  n’ont pas été étudiés systématiquement.

Formes multiples des noms de maisons

J’ai répertorié 6 doublons en ce qui concerne les noms de maisons : Rùtschersch et Métzersch, Hìddìngersch et Rudolfs, Schtrùmpwééwersch et Schàànders, Rischards et Grèéts, Wééweràms et Hènnrische, Schùmmàchersch et klèèn Schùmmàchersch.

Pour les 5 premiers doublons, le premier nom de maison est antérieur au second et de ce fait moins utilisé ou même tombé dans l’oubli. Le second nom est plus récent et donc actualisé, et c’est lui qui a cours.

Pour les noms individuels, il y a 31 doublons : la tendance a été d’associer au nom de maison, pour une même personne, un second nom prenant en compte l’aspect physique, la profession ou une anecdote. Les deux noms, le nom de maison et le nom individuel, sont utilisés indifféremment. Parfois l’un est antérieur à l’autre et disparaît au profit du second.
Ainsi de àld Brùchbrùnner remplace de Brùchbrùnner et de Chéf Sépp remplace de wisse Sépp.

Jean-Pierre Demmerlé a été porteur de 3 noms, selon les périodes de son existence :

-    d’un nom de maison, Schéélicks Schàmm-Pièèr (Jean-Pierre appartenant à la maison d’Angélique)
-    et de deux noms individuels, de Knèchtlo (le petit valet) et de Ìmme Schàmm-Pièèr (Jean-Pierre l’apiculteur)

Plusieurs noms concernant une même maison ou une même personne peuvent donc coexister sans problème et être utilisés selon les affinités.

Ainsi, avant son mariage, Madeleine Koch était appelée Kochs Léén (son nom de maison de jeune fille). Le fait d’épouser Alexandre Grosz et d’emménager avec lui dans une nouvelle maison provoque la création d’un nouveau nom, celui de Àléxe Léén. Tout comme la nouvelle épouse quitte, à partir de la date du mariage, son patronyme au profit de celui de son conjoint, elle quitte également son nom de maison pour celui de son conjoint, à partir de la date de son emménagement avec lui.

Cela n’est peut-être pas systématique et une personne qui se marie et intègre une nouvelle maison peut facilement avoir pour le restant de ses jours deux noms de maisons, un ancien et un nouveau, que l’on utilisera de façon égale, selon les envies.

Pour un même patronyme, il peut y avoir plusieurs noms de maisons tous différents, dans le but d’éviter les confusions :

Muller : Rùtschersch ou Métzersch, Rischards ou Grééts, Mìller Hànse, Thìewels,  Ònggels, Oswàlds

Pefferkorn : Fawriggersch, klèèn Schùmmàchersch, Maiébs, Hànse, Blääse, Parissersch

Freyermuth : Hiegel Hànse, Grélle Wissersch, Ängels, Digges, Grééde

Lenhard : Miinas, Schrinnersch, Schààcks, Kààrmàns

Gross : Krìschännels, Botts, Sòuhirde, Schdèènbàchersch

Stephanus : Schààndersch, Jokkébels, Schdèffes

Simonin : Héwàmms ou Simonns, Frìtze

Lang : Mihle, Schdoffels

Wendel : Hìddìngersch ou Rudolfs, Lééne

Mourer : Muurer ou Muuré

Lohmann : Putts, Schokkobe

Hoffmann : Joolés, Wééweràms ou Hènnrische

List : Muur ou Muurer Hànse, Hèissels

Cas particuliers

Floorian Stephanus porte le nom de Schdèffe et sa maison celui de Schdéffes. (forme dialectale du prénom allemand Stephan ou Steffen, Etienne).
Le nom de famille Stephanus est en réalité la traduction latine du prénom Etienne, selon la mode humaniste apparue au 15° siècle en Italie.
Il en est de même pour Faber, traduction latine de Schmitt (forgeron), ou encore de Pfister, dérivé de Pistorius (boulanger).


Le nom individuel attribué à une personne est parfois un mélange de dialecte et de français : Jean Klein devient  de petit Jean, René Laluet s’appelle de Maître, puis après son ordination de Diacre.


6. Conclusion

Avenir des noms de maisons

L’usage des noms de maisons, tout comme la pratique du dialecte, est en nette régression dans le village. Les jeunes générations ont le français comme langue maternelle et ne parlent plus la langue de leurs ancêtres, même s’ils la comprennent souvent un peu.

Les "Hussnääme" sont en nette voie de disparition, comme le francique. Ils continuent à être utilisés par les anciennes générations, mais de nouveaux noms de maisons ne sont plus créés, comme cela se pratiquait autrefois.

La première cause de la lente disparition des noms de maisons est la régression du francique. La langue française n’offre pas les mêmes possibilités que l’allemand pour fabriquer aisément des noms d’appartenance (génitif saxon et juxtaposition de noms).

Une autre raison est le vaste choix de prénoms disponibles actuellement. Alors que nos aïeux ne suivaient pas les modes, se contentaient de quelques prénoms traditionnels (Madeleine, Marguerite, Anne, Marie… ou encore Jean, Jacques, Nicolas, Florian…) et devaient vaincre les homonymies qui en découlaient, nous pouvons actuellement employer une multitude de prénoms issus non seulement du calendrier liturgique, mais encore de séries télévisées, de chansons et de films.
Ces prénoms modernes, tous bien typés, n’occasionnent guère de confusions dans le village et ne réclament pas l’usage de noms de maisons.


Une troisième raison est l’ouverture des villages au monde extérieur avec l’emménagement de nombreuses familles "étrangères" grâce aux lotissements dont les premiers sont apparus dans les années soixante. De nouveaux patronymes apparaissent et par là non plus, ne créent plus de confusions.

Certaines communes d’Allemagne, d’Autriche, et plus récemment d’Alsace, comme Eckwersheim, très attachées aux traditions, ont pris l’initiative de faire figurer sur les façades des maisons les noms de maisons encore utilisés.
C’est une manière toute louable de conserver les traditions  et le patrimoine. Et les jeunes générations, plus spécialement les couples qui viennent de l’extérieur pour s’installer dans les lotissements, peuvent trouver là, l’occasion de s’intégrer plus facilement à la communauté.


               


         
   Photos téléchargées sur le site www.heidenhofen.net


Si les noms de maisons, "les Hussnääme", et les noms individuels sont en lente voie de disparition, l’usage des surnoms, des sobriquets, des "Schbottnääme", n’est de toute façon pas morte et chaque communauté, chaque groupe social en fait toujours largement emploi : la classe d’école, de collège, de lycée,  le club de sport,  l’équipe d’usine, etc.

Il ne s’agit plus ici de nommer un individu pour le différencier des autres, mais plutôt de se montrer tantôt moqueur, tantôt affectueux. Ces surnoms, nés pour la plupart dans le milieu scolaire (autrefois dans les chambrées des casernes) et qui sont à la vérité des sobriquets, sont réservés à un cercle d’initiés et ne sortent pas du cercle. L’ensemble de la population villageoise ne les connaît pas et ne les utilise pas.

Qui connaît dans le village les Lulu, Titi, Dédé, Pipo, Schlégou, Béllaou, Poclain, Mick, Pilso, mais aussi les King Kong, Ben Hur, Klimbim, Ning Ning, Nunz, Babelou, Rouks, Booggie, Screech, Schwinnie et autres ?

La liste n’est pas exhaustive. Les sobriquets ont encore de beaux jours devant eux.


Nota

Un autre travail, prévu ultérieurement, sera de localiser les "Hussnääme" sur un plan du village, à l’appui de photos de maisons.


Gérard Kuffler
Janvier 2014



Mes remerciements vont

- à François Freyermuth, à Denise Freyermuth et à Joseph Pefferkorn (1931-2012), pour leur aide dans la recherche des noms de maisons et
  des noms individuels.

- à Marianne Haas-Heckel pour son aide dans la graphie des noms franciques,
- à Danielle Crévenat-Werner pour ses conseils et ses encouragements.